LA POINTE PESCADE
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La baie d'Alger a la forme d'un demi-cercle presque parfait, son rivage s’étend entre : Cap Matifou à l'est et Cap Caxine à l'ouest.
La Pointe Pescade est située, au bord de la mer, à environ 7 km au nord-ouest de la capitale, c’était un lieu de promenade très fréquenté.
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Padovani Plage, à Alger
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Jean-Pierre Stora et lui appartiennent.
Les plages, de notre enfance, sur la côte algéroise
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https://www.morial.fr/image/photos-cartes-postales/368-alger-les-plages.html
"La Côte Algéroise. Après Bab-el-Oued et Saint-Eugène, se déroulait à l'ouest sur une dizaine de kilomètres jusqu'à la Pointe Pescade.
- Guyotville. Une des stations balnéaires préférées des Algérois, à 16 kilomètres de Bab-el-Oued, après la forêt de Baïnem, qui sentait l'eucalyptus et la lavande.
Paracha HOUKAT - BALAK
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Lecture : 'Houkat-Balak, Nombres 19 :1 - 25 :9 Chabbat 12 Tamouz 5783/1 juillet 2023
LA VACHE ROUSSE par Caroline Elishéva REBOUH
La lecture de cette semaine concerne la vache rousse et le moyen de faire de l'eau lustrale avec cette bête.
Le Midrash a toujours que Moïse a été le plus grand des hommes en hokhma (intelligence) mais la Tradition corrige en précisant que Moshé Rabbénou a été le plus grand de tous les Prophètes car, le plus Sage et le plus intelligent des hommes a été le Roi Salomon qui écrivit dans Kohélet (L'Ecclésiaste) justement à propos de la vache rousse qu'il a "fouillé" la question et consulté tant qu'il a pu mais que finalement il est arrivé à la conclusion qu'il n'a pas réussi à comprendre quelle est la raison qui a fait qu'HaShem a donné cette loi.
Haftara BALAK
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Lecture du prophète Michée : Micah 5:6 - 6:8
Par Caroline Elishéva REBOUH
La lecture prophétique de cette semaine se situe dans le livre du prophète Michée (מיכה), lequel vécut au VIIIème siècle avant l’ère vulgaire et fut le contemporain d’Isaïe et d’Osée.
Le livre des prophéties de Michée est le sixième des douze "petits" prophètes, petit pour ce qui concerne la longueur du contenu du livre.
Michée, fut témoin des évènements historiques pendant les règnes de Yotam, Ezéchias et Ahaz (de –737 à -687).
CHEIKH RAYMOND de Bertrand Dicale
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Cet ouvrage broché de 293 pages est paru le 20 octobre 2011 chez l’éditeur FIRST
Résumé du livre
Raymond Leyris, alias Cheikh Raymond, portait un nom français, était juif et chantait en arabe. Né à Constantine en 1912, il fut le maître incontesté de la musique arabo-andalouse.
Dans ce genre musical remontant aux siècles lointains de la splendeur arabe de l'Andalousie, il atteignit des sommets inégalés d'érudition et de puissance créatrice.
Le 23 juin 1961, Cheikh Raymond est abattu d'une balle dans la nuque sur un marché de sa vie natale.
Son assassinat déclenche le départ des Juifs de Constantine.
La musique à Tlemcen
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Source de l'information : "Chroniques des communuatés juives d'Algérie"
Tlemcen fut l'un des fiefs de cette musique héritée de l'époque où elle fut la capitale avec ses palais de la dynastie des Ziamides jusqu'en 1555.
Son style de musique Gharnati (Gharnati signifie « originaire de Grenade ») et Haouzi fit école dans toute l'Algérie voire une grande partie du Maroc.
Beaucoup d'artistes formés à Tlemcen allaient faire carrière ailleurs tels Abdelkrim Oali qui fut directeur du conservatoire d'Alger, Redouane à Casablanca, Elyahou Bensaid (Ebého) à Oran.
LILI BONICHE
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Par Albert Bensoussan
Lili Boniche, décédé le 6 mars 2008, avait en ma mère une fervente admiratrice.
Maman, au crépuscule de sa vie, à l'ancre du fauteuil, faisait défiler sur son petit magnétophone les airs de Reinette l’Oranaise, de Blond-Blond ou de Lili Boniche… Ou la Kassidat de Bensoussan, interprétée par Samy El-Maghribi .
Des cassettes que j’allais acheter pour elle chez Colbo, dans les années 80. Elle se rappelait bien ces émissions de Radio-Alger où l’on pouvait entendre les rois de la Casbah, du malouf et du chaâbi, c’est-à-dire de la musique "andalouse" qu’un Edmond Nathan Yafil a su codifier au tout début du XX° siècle (ses textes se trouvent à la bibliothèque de Jérusalem) :
Les Juifs au Maghreb à travers leurs chanteurs et musiciens aux XIX et XXe siècles
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De Alain Chaoulli
Cet ouvrage broché de 258 pagesest paru le 04/09/2019 aux Éditions L’Harmattan, Paris 2019, avec une préface de Simon Elbaz.
Présentation par Norbert Bel Ange
Dans ce livre, il sera longuement question des Juifs d’Algérie. Et à ce titre, cette chronique a toute sa place sur le site de Morial.
Disons-le tout de suite de peur de les oublier, ce livre d’Alain Chaoulli est accompagné d’un CD et d’un DVD musicaux, dus en grande partie à Simon Elbaz.
Cette collaboration entre ces deux personnalités nous donne un résultat fort estimable.
Reinette l'Oranaise
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Sultana Daoud alias Reinette l'Oranaise est une chanteuse et une compositrice française, née à Tiaret (Algérie) en 1915 et décédée le 17 novembre 1998 à Paris.
Aveugle à l'âge de deux ans, elle fut pendant plus d'un demi-siècle une digne représentante du folklore oranais, du chaâbi et l'auteur de compositions constamment réactualisées. Sa force de travail, son talent, son oeuvre originale et sa bonne humeur l'ont menée à se faire apprécier, au-delà du public juif et arabophone, et fait redécouvrir en France les beautés de la musique arabo-andalouse.
MAURICE EL MEDIONI
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A sa naissance, en 1928, son père et son oncle sont associés dans la gestion d'un cabaret, rue de la Révolution, au cœur du dem, le quartier juif d'Oran.
Le soir avant d'aller se coucher, le petit Maurice va voir son père et, quand il remonte, prend une poêle à frire pour s'en faire un oud, une fourchette pour faire un violon. Car ce café est le cœur musical d'Oran : son oncle, le violoniste et chanteur Saoud El Médiom, alias Saoud l'Oranais, est le maitre du hawzi, forme populaire de la musique arabo-andalouse.
En tant que tel, il initiera Reinette l'Oranaise et Lili Boniche.
MESSAOUD EL MEDIONI
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Connu sous le nom de "Saoud l'Oranais", (né à Oran le 25/11/1886 – décédé en 1943 au camp d'extermination de Sobibor en Pologne), Messaoud El Medioni avait un père oranais et une mère tlemcenniene.
Comme la plupart des enfants de l'époque, il ne va pas très longtemps à l'école. La nécessité de ramener un salaire supplémentaire à la maison l'oblige trouver rapidement un emploi. A 12 ans, il apprend le métier de cordonnier, mais les semelles et le cuir ne l'attirent pas. Il a une passion : la musique!
Très tôt, il est de tous les concerts, qui à l'époque avaient lieu dans les cafés, et de toutes les fêtes familiales.
Dès qu'un groupe musical se produit quelque part à Oran, il est là ! A 15 ans, il connait déjà une grande partie du répertoire andalou. Les paroles comme la mélodie.
Grâce a son petit boulot de cordonnier, il s'achète une mandoline et commence à "gratter" son instrument.
Paracha HOUKAT
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Lecture de la Torah : Nombres 19 :1 – 22 :1 Chabbat 12 Tamouz 5783 - 1 juillet 2023
Cette péricope reprend les lois concernant la vache rousse. Cette loi (houka חקה) désigne, dans le langage de la Torah un dogme ou une loi qui dépasse l’entendement humain et qui se place à la limite entre le domaine du naturel et du surnaturel.
En effet, si l’on veut essayer de comprendre cette loi de la vache rousse, on n’y parviendra pas.