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Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
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Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
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Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Lecture de la Tora : Nombres 1:1 – 4 : 20

RENDEZ VOUS  AU SINAI Par CAROLINE ELISHEVA REBOU

Berceau de Moïse

Nous avons  rappelé, les années précédentes le lien puissant qui existe entre le mot désert et le mot parole.
Le mot désert évoque la solitude, pour certains la désolation, en fait, dans la pensée juive, le désert équivaut à la sérénité, la paix, à l’humilité et surtout à la purification.

Ceci nous amène à comprendre autre chose si nous nous reportons au premier verset : וידבר ה' אל-משה במדבר סיני באהל מועד

L’Eternel parla à Moshé dans le désert du  Sinaï dans la Tente d’Assignation.

Pourquoi est-il précisé que D a parlé à Moïse dans le désert ? Où Moïse pouvait-il se trouver ailleurs puisque depuis la sortie d’Egypte et pendant 40 ans il se trouvait avec tout le peuple dans le désert ?

N’est-il pas plus important de savoir qu’IL lui parla dans la tente d’assignation ?  Non ! Car ce qu’il est important de savoir c’est que l’homme aussi saint soit-il, avant de pénétrer dans la tente d’assignation doit procéder à un examen méticuleux de sa personne et doit passer par une purification sur le plan physique, vestimentaire, mental, moral aussi, HaShem s’adresse-t-IL à Moïse, "Homme de D" ou à l’homme le plus modeste qui fut  dans le désert comme allusion au fait qu’il doive se préparer spirituellement à se trouver dans un lieu où D Se trouve de manière très tangible : la tente d’assignation et ainsi, se calmer, se trouver en paix avec lui-même, revenir à se considérer lui-même comme un être humain, empli d’humilité et de simplicité et, purifier ses pensées pour pouvoir accueillir la parole de D et faire un effort pour arriver à sublimer ses penchants dont la colère et le désespoir qui sont négatifs.

Le séjour dans le désert marque l’heure des bilans : l’homme a-t-il lieu de s’enorgueillir et d’être satisfait de ses actions et continuer ainsi en stagnant ou bien doit-il s’inscrire dans une dynamique qui devrait lui permettre de progresser. Et, si le bilan était négatif ? Une porte de secours s’ouvre-t-elle qui permettrait d’accéder à la Yéshouâ ישועה    (salut) ? Oui et toujours, car un bon comportement n’est jamais perdu : un jour ou l’autre, il te sera rendu en bien :

שלח לחמך על-פני המים כי ברוב הימים תמצאנו(קוהלת 11,1)

Envoie ton pain à la surface de l’eau et un jour tu le retrouveras.

Ou, en d’autres termes, un bienfait n’est jamais perdu il te sera rendu tôt ou tard. Et, en conséquence, toujours revenir sur un bel acte ou sur une prière car rien n’est en vain. HaShem récompense sur les actes et sur les intentions à la grande différence de l’homme qui ne paie que sur ce qu’il voit ou sur ce qui est réalisé.

Peu de jours après la lecture de Bamidbar est, habituellement, célébrée la fête de Shavouoth. La fête de la promulgation de la Torah.

Cette fête a lieu, au terme de la "sefirat haOmer" c’est-à-dire après qu’auront été comptés jour après jour les 49 jours du Omer, période pendant laquelle on moissonnait les champs, où apparaissaient déjà les prémices des fruits, et période pendant laquelle on présentait au Temple les mesures de céréales qu’il fallait offrir ; période triste aussi  à cause de la disparition des 24,000 élèves de Rabbi Akiva.

Le Zohar HaKadosh fait un parallèle entre la période du Omer et la période de préparation à la pureté féminine après la période "d’indisponibilité" mensuelle : en effet, lorsqu’un couple se sépare régulièrement dans le cadre de la loi sur la pureté familiale, la femme compte une période de sept jours au terme de laquelle elle va aller s’immerger pour pouvoir retrouver son époux dans la sainteté et la pureté.

Cette période de sept fois 7 semaines ressemble, nous enseigne le Zohar, aux "shéva nekiim" pendant lesquels le couple se prépare à se retrouver. Pendant, la période du Omer, chaque soir, le peuple compte les jours pendant lesquels il va se préparer à retrouver l’Eternel à travers Sa Torah !

Après ces 7 shabbatot, le peuple qui s’est préparé spirituellement  se purifie à la lumière et à la source d’eau pure et vive de la Torah ! Et c’est ainsi que le peuple s’unit à son Créateur, en s’attachant aux "dibroth, à la Torah et aux mitsvoth" entendez par là : aux louhoth à brith (les dix paroles), la Torah (écrite) et aux commandements (la Torah orale).

On a l’habitude de consommer des produits lactés pour Shavouoth et il y a à cela plusieurs raisons : car la Torah est vivifiante et donc comparée à une eau pure mais aussi au lait et au miel qui coulent dans le pays.

Un midrash nous fait découvrir une autre raison  qui se rapporte à la toute jeune enfance de Moïse : en effet, le midrash raconte que Moïse naquit le 7 adar. En fait, Amram et Yokhéved s’étaient unis en secret et trois mois après cette discrète cérémonie, ils ont célébré leur mariage officiellement. Les vigiles de Pharaon notèrent de "passer pour vérifier" 9 mois plus tard. Moïse téta donc tranquillement sa mère 3 mois durant et, lorsqu’il fut mis dans un berceau confié aux flots du Nil, et que Batya aperçut le bébé vagissant dans cette nacelle  de roseau enduite de goudron, Myriam, proposa de trouver une nourrice juive ; ce qui fut fait et c’était le 6 sivan (3 mois après la naissance) ……..

Dans de nombreuses synagogues et également dans les maisons on décore les salles de plantes vertes et de fleurs et ce, en souvenir de la promulgation de la Torah car, au beau milieu du désert, au moment où l‘Eternel fit don de la Torah au peuple d’Israël, la montagne entière se couvrit de plantes et de fleurs odoriférantes – spectacle surnaturel dans un désert ! 

Tout le monde connaît cette chanson tirée des Psaumes (CXIX, 72) où il est écrit : « tov li Torat pikha méalfé zahav vakessef » (Ta Torah m’est plus précieuse que l’or et l’argent)  L’on raconte que Rabbi Akiva après qu’il eût été reconnu comme le plus grand maître d’Israël offrit à sa femme Rahel un bijou "Yéroushalayim shel zahav". Il est recommandé aux maris de récompenser leurs épouses en leur offrant (chacun selon ses moyens évidemment) un bijou en or.

Il existe également un usage : celui d’allumer une veilleuse dans un verre au fond duquel la maîtresse de maison aura déposé un bijou avec une noix de beurre et une cuillerée de miel et, en lieu et place d’eau, elle emplira le verre de lait puis elle versera de l’huile d’olives dans laquelle la veilleuse puisera son énergie.

HAG SAMEAH  LEKHOL AM ISRAEL

CAROLINE ELISHEVA REBOUH

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