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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

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YAAKOV SEUL FACE A SON DESTIN  - Vayétsé : Genèse 28:10 - 32:3

Caroline Elishéva REBOUH

L'échelle de Jacob- Vladimir Kush

 

Yaâkov a entendu le conseil de sa mère et, il dirige ses pas vers le pays duquel sont issus sa mère et ses grands-parents. Il s’achemine seul, vers un lieu où il ne connaît personne et il est seul pour affronter son avenir.

Il quitte donc un lieu où il avait trouvé une certaine plénitude spirituelle puisque des années durant il étudia la Torah auprès de son maître Eber.

En chemin, il se trouve à un "endroit" nous dit la Torah.

Le texte toranique ne nous livre pas le nom de ce lieu; mais, Rachi nous explique que cet endroit c’est le mont Moriah ou Mont du Temple, c’est-à-dire là où eut lieu la ligature d’Isaac.

Le jour s’évanouit et il s’efface devant la nuit et Jacob prie. De là nos Sages dans la guemara berakhot déduisent que Yaâkov a instauré la prière du soir ou ârvit ou maâriv (ces deux mots ayant pour racine le mot soir ou êrev).

La graphie de trois mots nous interpelle à ce niveau du texte. Les trois mots sont makom, halom et soulam.

MAKOM s’écrit en hébreu dans la Torah en ktiv hasser c’est-à-dire sans vav et donc : mem-kouf-mem. Le premier mem est composé d’un kaf et d’un vav et en ce cas la valeur numérique est de 26. Le kouf est également composé d’un kaf et d’un vav et donc encore une fois 26. Le second mem est fermé.

SOULAM s’écrit en hébreu samekh-lamed-mem. Le samekh est fermé entièrement tout comme le mem final à la différence près que le samekh est fermé mais est entièrement arrondi alors que le mem présente 4 angles qui représentent les 4 éléments, les 4 directions géographiques et les 4 types d’hommes.

HALOM s’écrit ici het-lamed-mem. Heth est composé d’un vav et d’un zaïn, lamed comme dit précédemment et mem final comme dit précédemment.

Les lettres médianes de ces trois mots sont kouf et deux fois lamed et elles trois ont une valeur de 26 (sur le plan calligraphique) qui est la valeur du Tétragramme. La caractéristique qui sépare ces deux lettres est pour le kouf dont le "vav" indique les sphères inférieures alors que pour le lamed le "vav" indique les sphères supérieures auxquelles appartiennent la prophétie, les rêves et cette échelle qui relie la terre de Judée aux cieux « où D habite » !

Le kouf se trouvant au centre du mot makom indique que le lieu, CE lieu est l’endroit central par excellence du judaïsme. C’est le mont Moriah, là où sera érigé le Temple et là où sera enfouie la pierre-oreiller de Jacob ainsi que cela sera souligné un peu plus bas.

Ces trois mots se terminent par des lettres fermées (mem) pour nous faire comprendre que ces faits se passent comme s’ils appartenaient au "sod" c’est-à-dire uniquement au monde spirituel mais il appartient aussi à ce monde matériel.

Le mem initial de makom il fait allusion au fait que si l’homme le désire il peut faire rentrer le divin (26) en lui.

D’autre part, cette pierre sur laquelle Jacob dormit, D la saisit et l’enfouit en ce lieu même et c’est elle qui est désignée du nom de EVEN HASHETIYA. Pierre que l’on peut apercevoir lors de la visite des fouilles faites sous le Temple.

Le rêve de l’échelle illustre justement cette sainteté et cette centralité de l’endroit. En effet il est écrit que les pieds de l’échelle étaient dirigés VERS LA TERRE et que le sommet de l’échelle était dirigé VERS LES CIEUX……

Et la Torah précise que les Anges montaient et descendaient. Les Anges séjournant dans les cieux, en haut, vers où les Anges montaient-ils ? Et, vers où descendaient-ils ? La réponse est que CE lieu dont Jacob dira plus tard qu’il est redoutable et qu’il est la porte de la résidence de D est l’endroit où Abraham a démontré d’un amour incommensurable pour le Créateur.

C’est le cœur du monde et c’est cet endroit VERS lequel tout Juif dirige ses prières et où Salomon a érigé le Temple de Jérusalem c’est la raison pour laquelle les Anges "montaient" vers le mont Moriah et redescendaient VERS les cieux !

L’échelle est le symbole de la progression spirituelle de l’homme qui se perfectionne et tente de se dépasser.

 

 

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