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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

PENSER   A   RENVOYER   L’ASCENSEUR (Lecture de la TORA : Terouma: Exode 25:1 - 27:19)
Caroline Elishéva REBOUH

La sidra commence par les mots suivants  וידבר ה' אל-משה לאמור: דבר אל בני-ישראל ויקחו-לי תרומה  soit : L’Eternel parla à Moïse en ces termes : Dis aux enfants d’Israël de me faire une offrande.

De très nombreux commentaires s’attachent à ce verset à cause du  terme  "offrande" et du concept qu’il représente.

En effet, si  nous revoyons ce verset D demande à Moïse de s’adresser aux enfants d’Israël pour leur "ordonner" de faire une offrande ou un don à D.

Jusqu’à présent D nous a habitués à nous donner, Il nous a sauvé d’Egypte, IL a fendu les eaux de la Mer pour nous y faire passer à pied sec, IL nous a donné la manne et de l’eau pour boire, IL nous a donné la Torah pendant que nous, n’avons qu’entonné ce fameux cantique de la Mer Rouge.  

Nous venons d’un lieu où nous avons été les témoins de l’impureté et de l’idolâtrie à un degré extrême et quand ou comment avons-nous remercié le Créateur ?  Au contraire, nous avons réclamé de la viande et nous ne nous sommes pas conduits de manière extrêmement louable, il est donc temps que D nous fasse comprendre que nous devons de temps à autres renvoyer l’ascenseur et ce n’est pas seulement une expression ! 

Il s’agit d’une image : lorsque nous recevons des cadeaux du divin cela ressemble à un ascenseur chargé de cadeaux précieux qui descend du Ciel pour nous pauvres humains alors, comment remercier ?

Il existe plusieurs façons de rendre grâce par des prières, des louanges mais aussi par d’autres moyens : et ici nous en voyons un  car il est écrit : ועשו לי מקדש   Ils me construiront un sanctuaire ; et plus loin : ושכנתי בתוכם Je résiderai au milieu d’eux. Construire un sanctuaire est un cadeau que nous, humains, devons à l’Eternel mais,  D a employé le mot mikdash tiré de la racine kadosh = saint. Quel est donc le message caché dans ces termes ?  Afin que D puisse résider entre nous, ne devrions-nous pas nous parfaire ?  Que signifie ce terme "terouma" ? Pourquoi D dans Sa Torah demande-t-IL que lui soit consacrée une offrande ? Voici les réponses à ces questions :

La Terouma est-elle donc juste un don ? Non. Offrir une terouma est tout d’abord une mitsva, un commandement mais, où décèle-t-on dans cette offrande la limite qui sépare l’exécution de l’ordre divin et le libre arbitre ? Et, en quoi ce don est-il différent ?

Rashi s’exprime ainsi : terouma est un prélèvement c’est-à-dire quelque chose que l’on prend pour l’élever à un degré supérieur. D’autre part, la terouma n’est pas un don en argent mais l’un des treize éléments qui permettront au cohen de faire fonctionner le sanctuaire : de l’or, de l’argent, du cuivre, de la laine pourpre, ou écarlate ou des peaux de chèvre ou de tahash, des tentures ou des aromates, ou encore des pierres précieuses à enchâsser dans le pectoral etc….  Les Sages du Talmud remarquent : mais TOUT appartient à D ! Alors ce qu’IL demande n’est pas un cadeau ! Ibn Ezra rétorque : il s’agit tout simplement  de rendre à son propriétaire une partie de ce qui a été mis à notre disposition !

La différence est  que : Le Saint béni soit-IL nous ordonne de procéder à la terouma mais IL ajoute que CHACUN DONNERA SELON SON CŒUR c’est donc que la générosité est ce qui différencie le don de l’acte. La personne a un ordre à exécuter et il doit le faire avec sa volonté (le siège de la volonté -ratson- se trouve dans l’esprit) alors que la "bonne volonté" est ailleurs : elle siège dans le cœur, pour être exécutée par amour.

La terouma  se distingue de la mitsva du mahatsit hashekel (demi shekel) car ce demi shekel est une mesure unique pour l’indigent comme pour le riche, chacun doit donner un demi shekel qui va servir à acheter les animaux à sacrifier au Temple (pour le bon fonctionnement du Temple) tandis que l’homme va choisir l’un des 13 éléments cités selon son inclination, selon son cœur (pour participer au fondement du sanctuaire.

Cet acte permettra à chacun de s’élever et de se rapprocher en sainteté du divin pour permettre au divin de descendre résider parmi nous les hommes.

Le Zohar illustre ceci par un verset pris des Tehilim (135,4) : L’Eternel (Y-H) choisit Jacob et d’Israël  IL fit son diadème : le Tétragramme est séparé en 2 – les deux premières lettres Y-H représentent le monde supérieur (céleste) et les deux autres lettres sont V-H représentant le monde terrestre.

En prélevant sa terouma, l’homme s’élève vers les sommets de la Sainteté et participe au fait que la Sainteté accepte de résider au milieu des hommes.

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