14 Juillet 2003
Yom achichi waï- khoulou achamaïm...
Weha Arets. Ces mots, ainsi chantés
Montent vers D.ieu… telle une fumée
D’encens….. Qui agréent ses narines…
Ce chant, en commun psalmodié
Fait écho, à des souvenirs passés…
Qui telle une machine à remonter le Temps
Me font me retrouver un court moment
Plus de deux mille ans en arrière……
Je revoie cette ville pleine de Lumière
Yeroushalaïm …et son Grand Temple
Rempli de foi et de prières ardentes
Ces murs immenses et démesurés
Le grand rideau rouge à l’entrée
"Yakin et Boaz" les deux colonnes jumelles,
Gardent l’entrée de la Grande Salle Eternelle
Les Cohanims, qui, en file indienne
Ceintures rouges et vêtements blancs
Apportent les offrandes sur l’Autel
A petits pas….. Majestueusement
Devant la Menorah d’or, chaque soir
Un Cohen, debout sur les trois marches
Tenant le "Couz" pour nettoyage
La prépare en vue de l’allumage
Je n’ai qu’à fermer les yeux,
Et tout es là devant moi.
L’encens qui monte jusqu’aux cieux
Trouble mon cœur en émoi.
Et je revois en une vision sublime
A la fin du service quotidien
La bénédiction des Cohanim
En gestuel précis de leurs mains.
Baroukh ata Adonaï ….la prière
Se termine…. je reviens "sur terre"
Il est l’heure de partir….à regrets
Je "quitte le Temple, et rentre chez moi à pieds.