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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Les "Oubliés du 8 novembre 1942" par Lucien GOZLAN, Moriel Israël

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942, les résistants au gouvernement collaborationniste de PETAIN de Juin 1940, reçoivent un message codé..."Allo Robert,"Franklin arrive"

Les chefs de cette opération TORCH avaient prévu de réunir un millier d hommes pour neutraliser tous les services clefs, administratifs et militaires, d Alger.

Seul 377 personnes seront présentes : 312 étaient juives et déchues de la nationalité française depuis l’abrogation du décret CREMIEUX d-octobre 1940 par le gouvernement pétainiste sur les lois raciales.

Les principales missions a investir étaient :

La Villa des Oliviers : General JUIN, Amiral DARLAN

La Grande Poste d Alger, Le Central téléphonique, Le XIX CORPS, La Préfecture d'Alger, Le Commissariat Central, Les Commissariats des quartiers, Le Palais d Hiver, La Caserne Pelissier, Radio Alger, Le Terrain d Aviation de BLIDA, l' Amirauté et le Port d ALGER.

Le débarquement commence vers 1 heure du matin sur les plages de Sidi Ferruch à l'ouest et vers le Cap Matifou a l'Est par les Américains à l’ ouest, par les Anglais sur le port d'Alger et à   l'est.

Le temps prévu pour investir toute la capitale avait était programmé à 2heures 30. Les alliés mettrons 15 heures.

Le coup d éclat de tous ces résistants paraissait improbable au Général Ryder, il changea ses plans une fois sur la terre ferme en encerclant sur les hauteurs toute la ville d Alger.

La neutralisation reussit mais l avance des allies tarde, les forces armees petainistes reprennent une a une toutes les places investies par les resistants.

Il y a 2 morts, le Lieutenant DREYFUS et le Capitaine PILAFORT, Le commandant DORANGE dirige les opérations pour libérer le General JUIN et l’Amiral DARLAN fait prisonniers par le chef de groupe Bernard PAUPHILET, aidé seulement par 6 résistants et rétablir le pouvoir petainiste. L'Amiral DARLAN ordonnera un cessez le feu et une reddition des forces armées d Alger vers 17 heures sous la pression du General américain RYDER.

Certains résistants ont la possibilité de fuir, d autres sont fait prisonniers par l Armée Française et il faudra la pression des medias américaines et anglaises, pour qu’ils retrouvent la liberté.

Apres le 8 novembre 1942, on pouvait dire : Aprés PETAIN, c était encore PETAIN...

                     

                      Jean Dreyfus                                   Alfred Pillafort                                                                                          

 

Jean Dreyfus est né le 28 février 1914 à Paris. Son père était administrateur de sociétés.

Diplômé des Hautes études commerciales, il accomplit son service militaire au 20e Régiment d'artillerie à Poitiers comme officier. Dégagé de ses obligations militaires, il part pour l'Algérie diriger une entreprise commerciale.

Sous-lieutenant de réserve, il est mobilisé sur place en 1939 et sert comme officier d'artillerie en Tunisie.

Démobilisé en 1940, il n'accepte pas la défaite et entre en contact avec le lieutenant-colonel Jousse  dont il devient un proche collaborateur.

Pendant deux ans, il aide à préparer le débarquement allié en Algérie notamment en recrutant des volontaires    

Le 8 novembre 1942 à l'aube, chargé de neutraliser les services de la poste centrale d'Alger et d'interdire ainsi toute communication avec la métropole, il investit la Grande Poste à la tête d'une quinzaine d'hommes. Jean Dreyfus coupe le central téléphonique qui dessert le centre d'Alger. Il tient la position face à un engin blindé du 5e Régiment de chasseurs d'Afrique et des fusils-mitrailleurs. Il refuse de se rendre et les assaillants ouvrent le feu sur la Poste.Au bout d'une heure, considérant le but de sa mission atteint, le lieutenant Jean Dreyfus décide de sortir pour parlementer ; après un moment de discussion, il retourne auprès de ses volontaires. C'est à ce moment là qu'il est tué dans le dos d'une rafale de fusil-mitrailleur par un sous-officier.Jean Dreyfus a été inhumé dans le cimetière civil d'Alger.

• Chevalier de la Légion d'Honneur 
• Compagnon de la Libération - décret du 13 mars 1943 
• Croix de Guerre 39-45 avec palme 
• Legion of Merit (USA)

Alfred Pillafort est né le 5 juin 1905 à La Canée en Crête où son père, capitaine d'infanterie, était affecté.

De retour en France avec sa famille en 1908, il passe sa jeunesse à Paris puis à Sainte-Colombe-les-Vienne dans le Rhône.

Se destinant à la carrière des armes, il prépare à Strasbourg le concours d'entrée à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr où il est reçu en 1925. Sorti sous-lieutenant de l'Ecole dans la promotion "Maroc et Syrie", il est affecté au 3ème Régiment de Spahis à Batna.

Il passe en 1927 au 8ème Régiment de Spahis au Maroc où, dans le cadre des opérations de pacification, il se distingue au cours de l'investissement de la palmeraie du Tafilalet

Chevalier de la Légion d'Honneur a 25 ans, il est muté en 1932 au 2ème Régiment de Spahis Marocains pour y encadrer un groupe de partisans du groupement Catroux  au cœur de la rébellion marocaine.

En 1936 Alfred Pillafort rentre en France au 2ème Bataillon de Dragons Portés pour y préparer l'Ecole de Guerre. En 1939, promu capitaine, il est affecté au 11ème Cuirassiers avec lequel il combat en Belgique en 1940.

Au moment de la débâcle, il se retrouve successivement à Bordeaux, à Perpignan et enfin en Provence où en juillet 1940, il rejoint le dépôt de la Cavalerie à Orange.

Au début de 1941, il rejoint les Forces Françaises Libres en Syrie où il retrouve le général Catroux ; affecté au 1er Escadron de Spahis du capitaine Jourdier puis au 42ème Escadron de Partisans Tcherkesses, il sert jusqu'à la fin des activités au Moyen-Orient.

Chargé d'une mission secrète, il revient en France en compagnie d'un officier supérieur britannique. La police de Vichy, alertée, arrête l'officier britannique et le transfère à Toulon d'où Alfred Pillafort parvient à le faire évader. Lui-même menacé, il préfère se mettre à l'abri et part alors pour l'Algérie caché dans la cale d'un cargo.

A Alger en 1942, il participe à l'organisation de la résistance et met sur pied des groupes d'hommes sûrs et prêts à agir. Il prend aussi contact avec le consul des Etats-Unis puis avec les autres groupes de patriotes qui se préparent, eux-aussi, à agir. De jour en jour l'organisation progresse, n'attendant plus que le débarquement allié.

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942, le capitaine Pillafort et ses 47 partisans s'emparent de plusieurs points vitaux de la ville. Le 8, au début de l'après-midi, les Vichystes ont repris un à un les points neutralisés pendant la nuit ; ils tentent alors d'envoyer des troupes vers l'Est pour s'opposer au débarquement des américains mais, boulevard Baudin, ils se heurtent au capitaine Pillafort qui a fait dresser un imposant barrage rendant impossible toute circulation.

A 14 h15 une voiture s'arrête devant le barrage ; un coup de feu claque et Alfred Pillafort s'effondre, mortellement blessé au foie. Transporté à l'hôpital, il décède quelques jours plus tard, le 14 novembre 1942, des suites de sa blessure. Il est inhumé au cimetière Saint-Eugène à Alger.

• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 13 mars 1943
• Croix de Guerre 1939-45
• Croix de Guerre des TOE

LES OUBLIES de l’ « OPERATION TORCH » : débarquement des forces alliées en Agfrique du nord du 8 novembre 1942..  Suite. Par Lucien Gozlan

La France s'installe en Algérie en 1830, on dénombre la présence de 15000 a 17000 juifs dans l ensemble du territoire.

Le 24 octobre 1870, la France accorde a 38000 juifs d'Algérie la nationalité française.

Le régime de Vichy decidera l'abrogation de cette loi, après l'armistice signée par la France face a l'Allemagne le 22 juin 1940.

Cette abrogation sera votée le 7 octobre 1940, 70 années après le décret Crémieux la communauté juive d Algérie retrouve le statut de "Juif indigène".

Dès l'apparition des lois d'exception de Vichy, la résistance juive s’organise en groupes d'autodéfense.

Quatre personnes, André TEMIME, Emile ATLAN, Charles BOUCHARA et Jean GOZLAN, puis aidées de Maurice SEBAOUN et son fils Paul âge de 21 ans, s'installent dans un local prés de la Place du Gouvernement a Alger, le transforme en Centre d'accueil pour les réfugies d Europe puis devient une salle de gymnastique : Ce sera la Salle GEO GRAS.

Le recrutement des résistants sera très sélectif et surtout très cloisonné...seulement des groupes de 5 personnes...Leurs actions,..:.

le sabotage sur le port d Alger de marchandises destinées aux Allemands, dépôts de tracts dans les boites aux lettres, destructions d'affiches vichyssoises, collages d'affiches gaullistes.

On note le nombre de "résistants" sur la place d Alger à 800 hommes. Il faut rajouter à la direction de ce groupe de résistants, le professeur Henri ABOULKER, grand invalide de la guerre 1914-1918, son fils José age de 23 ans, sa fille Colette, le docteur Raphaël ABOULKER et son frère Stéphane, leurs parents par alliance. Il y a aussi les frères CALVET(Cohen) Guy et Elie, Armand ALEXANDRE et son fils Pierre, des juifs Alsaciens, Bernard KARSENTY, cousin de José ABOULKER.

A ORAN, la résistance juive s'organise autour de Roger CARCASSONNE et de son frère Pierre, tous deux cousins de José ABOULKER. Le nombre de résistants est important : environ 1500 personnes.

Il y a les groupes du colonel TOSTAIN et ceux des frères CARCASSONNE Ces groupes de résistance commencent au début de l'année 1941, il y a des contacts entre les frères CARCASSONNE et Henri d Astier de la Vigérie par l intermédiaire du Capitaine JOBELOT.

Henri d Astier de la Vigérie fait également connaissance  avec l'abbé CORDIER, royaliste, membre de la compagnie de Jésus, lieutenant attache au service de sécurité.

L' échec de ces groupes de résistance sera du en grande partie à une erreur venant de la part du Colonel TOSTAIN...il informe quelques jours avant son supérieur, le général BOISSEAU du débarquement imminent des Américains, il sera mis aux arrêts de rigueur, Le General BOISSEAU évitera d alerter les autorités de Vichy.

D'autres personnes mobilisent d autres groupes de résistants, il y a :

. Des militaires :

le général de division MAST, adjoint du général KOELT commandant le 19eme corps d'armée (qui est laissé dans l ignorance totale)..

le Lieutenant-colonel JOUSSE, commandant de la place d Alger, sous les ordres du General MAST...

le Colonel CHRETIEN, chef du service de renseignements du Général commandant en chef les troupes en AFN, le général d Armée JUIN...

.le Commandant L'Hostis.

le Colonel BARIL ancien officier du Service de Renseignements de Vichy...

le Capitaine de frégate BARJOT et le Commandant DARTOIS, tous deux membres du mouvement de résistance ALLIANCE fonde par le Commandant FAILLE et dirige par le général d armée BOUSCAT en congé d armistice...

le général de MONSABERT à Blida..

 - Le groupe des CINQ

Des notabilités d'extrême-droite favorables à Vichy mais animées du désir de revanche contre les Allemands :

Henri d Astier de la Vigerie, royaliste et catholique dévot, affecte d abord au 2eme bureau de l'état-major d Oran, puis aux Chantiers de jeunesse a Alger sous les ordres du Colonel Van Hecke, personnage central de la résistance à Alger.

Jacques Lemaigre-Dubreuil, ancien de la cagoule comme Henri d Astier de la Vigerie, PDG des Huiles LESIEUR, deviendra l'homme de confiance du consul-général américain Robert MURPHY.

Jean RIGAULT ayant fait parti de la Cagoule, homme de confiance de LEMAIGRE-DUBREUIL, se ralliera a DARLAN  au lendemain du débarquement et tournera le dos a ses anciens allies.

Jacques TARBE de Saint-Hardouin, ancien conseiller d'ambassade nomme aux Affaires économiques de la Délégation générale sous la direction de Weygand.

Le Colonel Van Hecke, chef des Chantiers de Jeunesse en AFN, n'en fera pas parti le jour décisif.

Des hauts Fonctionnaires de la Police

Le Commissaire ACHIARY, chef de la brigade spéciale de surveillance du territoire, travaille pour l'Intelligence Service . Il possède son groupe de résistance et a pour adjoint Bernard KARSENTY.

Le Directeur de la Sureté MUSCATELLI,

le Commissaire ESQUERRE et

Le Commissaire GARIDACCI.

Avant le débarquement des Américains et des Anglais, les différents groupes de résistants décident d'être solidaires mutuellement jusqu’ au débarquement des Forces Alliées, sans tenir compte de leurs différences politiques.

Le groupe des cinq ralliera l'Amiral DARLAN, le groupe des résistants JUIFS se trouvera FRUSTRE et OUTRE des fruits de leur Action :

Ils seront  "Les OUBLIES du 8 NOVEMBRE 1942"

En octobre 1942, c est l'entrevue de CHERCHELL..:

Les Allies contactent les groupes de résistants sur le sol Algérien à Cherchell...

...Sont présents les 23 et 24 octobre 1942 a la demande du Consul général Robert MURPHY accompagné du vice-consul américain KNIGHT. Ils demandent l'aide des résistants sur place pour le débarquement des Allies...

...Sont présents pour les français...le General MAST, Henri d Astier de la Vigerie, le Colonel VAN HECKE, Jean RIGAULT, le Lieutenant-colonel JOUSSE, le Capitaine de frégate BARJOT, le Commandant DARTOIS...

...Pour les américains, le General Mark W. CLARK, le general Lyman LEMNITZER, le Colonel Julius HOLMES, le Capitaine Jerauld WRIGHT, le Colonel Arch HAMBLEN envoyés par le General EISENHOWER...

...Pour les britanniques, le Capitaine COURTNEY, le Lieutenant LIVINGSTONE, le Lieutenant FOOTE...

...Bernard KARSENTY, seul juif, participe à cette réunion..

Les Américains promettent des livraisons d armes. Ils seront absents aux rendez vous des 2 et 4 novembre 1942...le groupe interviendra, le jour J, pratiquement sans armes...

Si le jour J a été fixé par les Alliés au 8 novembre 1942, le débarquement est prévu en trois endroits...Le Maroc... ORAN...  et la baie d ALGER..

 

Le débarquement sur Alger est prévu par les Américains sur la partie Ouest d Alger.... par les Anglais sur la partie Est...Le mot de passe entre les résistants et les Allies est .."Wisky...Soda..", Le 7 novembre 1942 la BBC diffuse..." Allo Robert....Franklin arrive..".

.

ALGER est divisé en 5 secteurs: A- B- C- D- E.

...........A....Vieille Ville,........B...Alger Centre,......C ..Alger Hauteurs..Palais d Été,......D...Alger Est..Belcourt, Champ de manœuvres, Fort de Kouba, ......E...Alger ..El Biar (Villa des Oliviers)...Il y a des chefs de groupe et ...des chefs de sections...

....Pour le groupe A...Commissariat ...Rue BRUCE..Chef de Groupe...Docteur Andre MORALI-DANINOS...adjoint..Lt MARNA ................Section A1...Caserne Pélissier...siégé de l Etat Major....Chef de section ..Lt IMBERT...assistant Aspt OUHAOUN ................Section A2...Palais d Hiver ...quartier General du general JUIN...Chef de section...Gérard SIROT..

................Section A3...Amirauté.....Chef de section...Andre COHEN...adjoint Lucien LOUFRANI, Marcel HABIBOU, Paul LEVY..

.... Dans le groupe B pour le secteur d Alger-Centre, le commandement de ce groupe a été remis au Docteur Raphael ABOULKER, le poste de commandement du goupe doit investir le commissariat de la rue Berthezen, il a pour adjoint, son frere Stéphane ABOULKER (1) et d autres résistants.
Dans le groupe B, il y a 4 sections dont la plus grande partie des résistants arrivent de la salle GEO GRAS, Andre TEMIME, Emile ATLAN, Charles BOUCHARA et Jean GOZLAN rejoints un peu plus tard par Maurice SEBAOUN et son fils Paul, ont regroupe et entraine tous ces jeunes juifs a des opérations d auto défense depuis la fin de l année 1940 ...ce groupe B comprend 132 hommes dont 12 hommes amenés par Mario FAIVRE(dont 2 musulmans ABTOUCHE et GUEDIRI) plus 11 bretons conduits par l adjudant TILLY.

...le Groupe B est subdivise en quatres sections...B1, B2, B3, B4...

...............Section B1...19eme Corps d'Armée...Centre MOGADOR.....Chef de section ..Capitaine PILLAFORT, adjoints DARIDAN , Roger JAIS, TEMIME, LIEBINE, BENHAMOU, Mario FAIVRE, Henri MESGUICH...

..............................Le 1er groupe investi le QG du 19eme Corps d Armee dirige par le Capitaine PILLAFORT..(2)

..............................Le 2eme groupe investi le central téléphonique MOGADOR dirigé par le Lt Pierre Marie CORDIER (abbé CORDIER)

...............Section B2... Préfecture...Chef de section...Jacques ZEMATTI, assistants  Saadia OUALID, Andre LEVY,Emile ATLAN...

...............Section B3....Grande Poste...Chef de section ..Lt Jean GOZLAN...adjoint Lt Jean DREYFUS

...............Section B4....Radio Alger....rue Hoche... Gouvernement Général ...Chef de section...Adjudant TILLY   ...11hommes, des bretons et des juifs

 ...Pour le groupe C...Palais d Ete....chef de groupe.. Lt.Maitre Maurice AYOUN,..Maitre Raymond ABECASSIS,..Aspt MUCCHIELLI

 ...Pour le groupe D...Central téléphonique de Belcourt...chef de groupe Paul RUFF...assistants Docteurs CVILINSKI  et BECACHE, FANFANI et AMYOT

 ...Pour le groupe E... il est prévu...E1,..E2,...E3...

..............Groupes E2 et E3....Villa d EL BIAR..Chef de groupe Capitaine BOUIN...adjoint..sergent chef..Gilbert SABATIER...la mission est de neutraliser le General d aviation MENDIGAL...

..............Groupe E1,...Villa des Oliviers...chef de section...Aspt Bernard PAUPHILET

Le 8 novembre 1942, a une heure du matin, heure convenue, les commandos passent à l'attaque....Ils neutralisent tous les centres de commandement, civils et militaires d"Alger, les Alliés débarquent à l Ouest et à l Est de la ville....Le plan prévoyait de rejoindre le centre ville en 2 heures et demies, neutralisé par tous les groupes de résistance,.. le General RYDER, commandant en chef des forces armées du débarquement,  soupçonneux de l'efficacité des résistants sur place, change ses plans une fois sur la terre ferme. Les Forces Alliées mettront plus de 15 heures pour soumettre le gouvernement vichyste de l'Amiral DARLAN a cesser le combat....

Durant toute cette longue attente, le Commandant DORANGE, arrive à déjouer et à reprendre toutes les places investies par les resistants, et a permettre à l'Amiral DARLAN et au Général JUIN  de reprendre les commandes de la défense de la ville, jusqu’ à la fin de la journée pour donner ordre par la suite de cesser le combat aux forces vichystes...

Il y a deux victimes parmi les résistants...le Lieutenant Jean DREYFUS et le Capitaine PILLAFORT....Certains résistants peuvent s enfuir, d'autres sont fait prisonniers..

Au soir du 8 novembre 1942, Lucien ADES declare;" Nous rasons les murs. Nous préférons attendre le crépuscule pour quitter nos lieux de retraite. C'est maintenant que commence pour nous la clandestinité.

Aucun ne peut comprendre l’attitude des Américains. Jamais Alger n a été si insolemment aux mains de Vichy..???"

Et Andre ACHIARY qui dit.:"..son souci de voir combien les événements se déroulent a l’ opposé de leurs espoirs...".."Nous, les résistants, une fois notre action achevée et malgré son EXTRAORDINAIRE SUCCES, nous ne représentons plus qu’ un petit nombre de partisans isolés, sans appui, sans moyens ; nous devons faire face a une armée qui, dans sa quasi-totalite, jugerait normal que nous soyons tous fusillés..."

Sur 377 résistants, il y avait 312 juifs...Au soir du 8 novembre 1942, les résistants juifs se sont sentis DUPES et OUTRES...

On pouvait dire le 9 novembre 1942 qu’ après VICHY... c’ était toujours VICHY...

Gozlan Lucien...  d' après le livre de Henri MSELLATI..."Les Juifs d Algérie sous le régime de Vichy".

Pour en savoir d'avantage, le lecteur peut se referer à la conférence de Jacques LEVY organisée par L'A.R.E.S. à Marseille en 2008:"Naissance d'une résistance juive" Cliquer [ICI]  

 (1) Stéphane Aboulker, cinéaste, est né le 15 septembre 1911 à Alger et mort le 15 juillet 1975 à Paris.

 


Démobilisé lors de la Guerre 1939-1940, il retourne à Alger et appartient au réseau d'Astier : opération du 8 novembre 1942. (Avec son frère Raphaël et son cousin José Aboulker, compagnon de la Libération).
En mai 1943, il contracte un engagement pour la durée de la guerre à la première DFL.
Il est nommé sergent-chef par ordre général n°169 du général Brosset en date du 2 novembre 1943.

Acte d'engagement de Stéphane Aboulker dans les FFL en Mai 1943 

Raphaël Aboulker, Stéphane Aboulker et Félix Pillafort à Alger en 1942

 

 

Voici le plan des liaisons téléphoniques a partir du commissariat Central d Alger  situé au boulevard BAUDIN avec les centres de télécommunications et les batiments administratifs et militaires qui ont ete neutralisés par la résistance de l Operation TORCH dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942.

 

______________________________________________

Liste des décorations citées par décision no 281 du ministre des Armées Edmond MICHELET le 22 juillet 1946. Liste transmise par le Général de division JOUSSE du cabinet du ministre des Armées le 2 aout 1946.

Cette liste est exhaustive, les noms d un bon nombre de résistants manquent malheureusement....Parce que, âpres avoir attendu 4 ans,... le general MAST et le General JOUSSE se sentaient redevable envers ...LES OUBLIES DU 8 NOVEMBRE 1942....

LES CITATIONS.....

Corps d Armée.....ABECASSIS RAYMOND, ARFI, ERNEST, ASERA-AUBRY, ASSUS ANDRE, BARRCAND PIERRE, BELLON BATISTE, BERAUD PHILIPPE, BRISSON PIERRE, BRUNEL JACQUES, CARRION RENE, CASIS MARCEL, DARMON ADOLPHE, DIELON NICOLAS, EL GUERALBLI, FABIANI JOSEPH, FIROUSSI ALFRED GAMZON ROBERT, GOZLAN JEAN, COZLAN HENRI, MORALI-DANINOS, MOULIS HENRI, PARERO HENRI, PITSCH GEORGES, RAGER JEAN PIERRE, RAYMOND ALBERT, REBBOUH ROLAND, RECASS ROBERT, ROOL GERARD, SEBAOUN PAUL, SIROT GERARD, TIMSIT GILBERT, TOTAIN PAUL, TRUCHET ANDRE, VOELIN GEORGES.

A l’ Ordre de la Division........ADLER RAYMOND, AICH FERNAND, ALEXANDRE ARMAND, BACRI ROGER, BITOUN GEORGES, CHEMLA PROSPER, COHEN ADAD RAOUL, HAGAY MAXIME, L HOSTIS SUZANNE, MEDIONI GEORGES, MESGUISH HENRI, Mme D ASTIER DE LA VIGERIE, MOULIS RENEE, OUCINAT FERHAT, PENEL BERTHE, QUIBECH JOSEPH, SROSEM JEAN, SEROR ROLAND, SERRA MARIE ROSE, SITT MARCEL, SONIGO GEORGES, SONIGO ISIDORE, THILL JEAN, WITTELSON CLAUDE.

A l’ Ordre du Régiment.......ACHOUCHE SIMON, ADDA CHARLES, ASFES LAZARE, ALBOU MARCEL, ALBOU ROGER, AMRAM VITALIS, ATLAN MAURICE, AYACHE ALFRED, AYACHE SYLVAIN, AZOULAY DAVID, AZOULAY PAUL, BORECH JEAN, BARCHEZYNA ZELIK, BEDJAI GILBERT, BELADINA PAUL, BELAICH PAUL, BELLALOUM GILBERT, BELTZ MARCUS, BENAROUS RENE, BENDAVID SAM, BENHAMOU EDMOND BENHAMOU GEORGES, BENICHOU ARMAND, BERIBI FERNAND, BOUANA ELIE, BOUCHARA FERNAND, BOUCHARA ANDRE, BOUCHARA JOSEPH, CHEMOULI CHARLES, CHOLAL ANDRE, CIOSI JEAN, COHEN ELIEZER, COHEN SAUVEUR, DAHAN PHILIPPE, DERRIDA FERNAND, DJIAN EMILE, DJIAN PAUL, ELBAZE SAUVEUR, FARRAGI ANDRE, FRIANT RENE, GHENASSIA ALBERT, GUEZ MARCEL, HAYOUN FELIX, KAMOUN LUCIEN,KAROUBI EMILE, KARSENTY JOSEPH, KHOLER MAIUS, LAIK EDMOND, LEVY ANDRE, MEDJAR PAUL, MESGUICH JACQUES, MESGUICH WILLIAM, MORGIANA SIMON, NEBLE GEORGES, NIEL ROGER,OSSOSINO LOUIS, OUALID PAUL, OUALID WILLIAM, PAULI PIERRE, PAULIN CHARLES, SAYAG LUCIEN, SCIARI ALBERT, SELLAM ALPHONSE, SELLAM JOSEPH, SERFATI FERNAND, SERFATI JOSEPH, SIKSIK LEON, SMEDJA ROBERT, SMEDJA ALBERT, STROUCH JOSEPH, SULTAN CLAUDE, SUSSAN GEORGES, TEMIME ROLAND, THOMAS MAXENCE, TIBIKA VICTOR, TIMSIT MARTIAL, TRODJMAN ARMAND, TUBIANA GIL, URBANI MARCEL, ZEMMOUR ERNEST.

A l Ordre de la Brigade........AYACHE ALBERT, BARDISSIER ROGER, BELHASSEN MAURICE, BENAIM RENE, BENHAMOU BENJAMIN,BENSIMON LUCIEN, BOILLAT JOSEPH, BOUMENDIL CHARLES, CHEMOULY CHARLES, DESMOULINS ROGER, DURAND NORBERT, EPSTEIN LOUIS, HOBORBOU MARCEL, JAVELLOT CHARLES, KAMOUN ANDRE, MAGOT MARCEL, MARCHETTO PAUL, MATTEI BATISTE, MORALI ROGER, PEROPADRE JEAN M, PETAUTON PIERRE, PLAS RENE, RAYMOND ROBERT, SCHEFFER RENE, SELLAM GABRIEL,TAOUS JACQUES, TEMIME ELIE, THEBOUD HENRI, THOMAS JEAN, TOUITOU GASTON.

____

GROUPE GÉO GRAS

NOMS DES PARTICIPANTS

PRÉFECTURE

AICH Fernand ALBOU Marœl ATLAN Emile ATLANI Henri AYACHE Albert AYOUN Félix AZOULAY Albert BEDJAI Gilbert BENAICHE Paul BENHAYO Jacques BIRIBI Femand BOUCHARA Charles FITOUSSI Alfred GUEZ Eugène GUEZ Fernand JAIS Femand LÉVY André MESGUICH William NENHOMO Benjamin OUALID Sadia PAPERO Henri SEBAOUN Paul SESSAS Georges SMADJA Arsène SULTAN Claude TABET Michel ZERMATI Jacques

GRANDE POSTE

BOUMENDIL Charles CHEMLA Prosper CHEMOULLI CharlesDREYFUS Jean ELBAZ Raphaël GOZLAN Jean GOZLAN Julien KAMOUN André KAMOUN Lucien SlMEDJA Albert TIBIKA Victor TIMSIT Martial

XIXe CORPS

ABRAMI Henri ACHOUCHE Simon ADDA Charles ALBOU Roger AMRAN Vitalis ANKAOUA Robert ASFES Lazare AYACHE Alfred AYACHE Sylvain AYOUN Jacques BAKRY André BELADINA Paul BELALOUM Gilbert BELHACEM Maurice BENAIM René BENAROUS René BENDAVID Sam BENHAMOU Edmond BITOUN Georges BOSHEN Jean BOUANA Elie BOUCHARA André BOUCHARA Joseph CASSIS Marcel COHEN ADAD Raoul COHEN Eliezer COHEN Sauveur DAHAN Philippe DARIDAN Lieutenant DARMON Adolphe DRIGUEZ René FAIVRE Mario FREDJ Fernand GAMZON Robert HINIJAIS Roger LIBINE Germain LOUFRANI Georges MESGUICH J.-C. MESGUICH Jacques MESQUICH Henri MORALI Roger NEBOT René OUALID Paul PILLAFORT Alf. Cap QUIBECH Joseph SIKSIN Léon SMEDJA Robert SONEGON Marcel TAOUSS Jacques TAOUSS Maurice TEDRI Léon TEDRI Maurice TEMIME André TEMIME Elie TEMIME Roland TORDJEMAN Armand ZERAFFA Jean-Claude ZITOUN Jacques

COMMISSARIAT DU Xe

ABOULKER Raphaël ABOULKER Stéphane BOKABORSKI Olivier De ROQUEFORT De SAINT-BLANCAT P. ROBERTY Jean-Louis

RÉSERVE VOLANTE

ADLER Raymond DJIAN Paul EPSTEIN Louis PITSCH Georges SELLAM Joseph SILLAM Gabriel SONIGO Georges    

*********

Liste des résistants non juifs établie par Henri d'Astier de La Vigerie

LE MEUR, ARNAUD, BLATZ, BONNIER DE LA CHAPELLE, BRISSON Gilbert, BURES, CASENAVE, CHEMINEAU, CHESNAIS, COULOMBEL, CROUE, DUREAU, ESCANA, ESPINAY, EVANCU, FAIVRE, GAROVEL, GINESTET, GULDNER, HEINZEIMAN, X, HERELLE, HUSON, KART, DE KLUSENEAU, KOENIG, LAFFONT, LE DIEU DEVILLE, LIMOUSE, LUCAS, LUCCHI, MASECULAR, MATHIEU, MAUROIS, PARISIEN, PASQUINI, PAVIE, PIGNON, POINSSOT, POIGNANT, RAGER, RUSFELDER, SABATIER, SAIM, SIROT, THILL Jean, VARGUES, WAHL, WEBER, TILLY, REYNAUD, Cpt X, Cap. ZURCHER, Lt MARNAT, Cdt MAMO, PIRIOU, PAUPHILET, GIRARDIN, GAVE PELLERIN, GENDRON, AYNESSE, MARTIN, SCHMITT, DELFUGET, GREEBER, NEVEUX, AVIA (1), AVIA (2), ARGHUILLERE, BUCQUET, DUBREUIL, CHARFOI, BRISSON Girard, SIVAL, NABON, FABRER, Caporal BENZAGLAIA, FOHANNO Yves, REPUMEL Louis, BOGOLIN, MENSOUR, BOUCHARDON, OREL,

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On peut se referer à mon article:"Au 11, rue Bab-Azoun à Alger" publié dans Mémoire écrite du site de Morial qui rapporte des souvenirs personnels confrontés à des extraits de témoignages des participants ou de leurds desecndants [LIRE]

 On lira avec interet l'article de Sidney Chouraqui publié dans le magasine Terre d'Israël: "L'opération TORCH - Alger,8 novembre  1942" avec les commen,taires qui s'y rattachent.Cet article est extrait des Chroniques des communautés juives d'Algérie éditées par MORIEL http://www.terredisrael.com/infos/l%E2%80%99operation-%C2%AB-torch-%C2%BB-alger-8-nov-1942-par-sidney-chouraqui/

On peut lire également l'article de Jean Brua :"8 novembre 1942, le grand tournant" paru dans Nice Matin en novembre 1992 à l'occasion du 50ème anniversaire de l'opération TORCH [LIRE]                 

 

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C'est par un hasard incroyable, que j' apprends que la réunion de Cherchell dans la nuit du 23 au 24 octobre 1942 pour organiser le debarquement des Alliés n s'est pas faite à la ferme dont le proprietaire est un résistant en la personne de Jacques TESSIER mais dans une autre lecture on parle de la Ferme SITGES occupee par le résistant Jacques TESSIER.
A Marseille, je connais un monsieur Jean SITGES, c'est le voisin de ma future femme, il sera son temoin a mon mariage. Je lui telephone et , il me précise que la ferme SITGES appartient au frere de son grand pere, riche proprietaire terrien dans la region ouest d Alger. Son grand pere SITGES avait la Compagnie de Navigation des Ets SCHIAFFINO au port d Alger.

Il me déclare qu 'il a recuperé dans une boutique de vieux documents, un Journal de la France qui traite le sujet de l 'Operation TORCH avec des photos de la ferme de son grand oncle ainsi que les photos de divers documents officiels. Alors, bonne lecture avec ces nouveaux documents.

Dans l'excellent reportage d'Hervé Cras, il faut lire le témoignage du general MAST qui raconte la parade militaire que nous voyons sur le boulevard de la Republique a Alger en presence de l'Amiral DARLAN, qui lui présente, sabre au clair , son regiment, et ses pensées personnelles faisant allusion à l' Operation TORCH qui aura lieu seulement quelques jours plus tard.

(le general Mast raconte dans son ouvrage que le 29 octobre 1942, au cours d' une prise d' armes en l' honneur de l 'Amiral DARLAN alors en voyage officiel à Alger, il presente sa division a celui ci et declare:"En ma qualite de commandant de la division, je presentai les troupes qui defilerent devant l' amiral sur le front de mer; à la fin du defilé, je poussai mon cheval a quelques pas du commandant en chef et le saluai du sabre, d'un geste large, en pensant, non sans ironie, que dans quelques jours, je lui menagerai une fameuse surprise...") *

*cité par Henri Msellati

Lucien Gozlan

Pour lire "Le journal de la France" cliquer sur le lien  journal-de-la-france.pdf

Ce documentaire de Christophe Muel , diffiusé par France 5,  relate les opérations militaires de l'opération Torch et de la resistance d'Alger.Des resistants comme José Aboulker ou Bernard pauphilet sont venus apporter leur témoignage.A aucun moment, il n'est fait mention de la reistance juive.

 

 

Commentaires (31)

 

1. gozlan lucien Sam 09 Mars 2013

Paul, merci pour votre precieux temoignage,
La liste presentee est exhaustive, le travail de memoire que nous effectuons avec MORIAL et MORIEL en ISRAEL s est donne comme objectif de se rapprocher au plus pres des chiffres annonces dans plusieurs ouvrages relatant l Operation TORCH du 8 novembre 1942.
Il est a noter que c est seulement le 7 novembre 1942 que les convocations ont ete envoyees aux groupes d auto-defense de la Salle Geo GRAS, commandes par leurs chefs Andre TEMINE, Emile ATLAN, Charles BOUCHARA et Jean GOZLAN, ces groupes d auto-defense etaient cloisonnes par le secret et c est seulement au moment de passer a l attaque qu ils se sont decouverts faisant parti du meme reseau.
Merci pour votre cooperation dans ce travail de memoire qui devrait aboutir a un HOMMAGE pour tous ces Heros d une nuit et d un jour qui, au peril de leur propre vie, ont donne la possibilite aux forces Alliees de debarquer a Alger dans les meilleures conditions possibles.

 

2. Paul Molkhou Sam 09 Mars 2013

Je fais partie des oubliés du 8 novembre1942 non cité dans cet article par
manque de renseignements-. J'ai fait partie du groupe Morali Daninos qui a neutralisé un commissariat rue Bruce avant de prendre possession du Palais d'Hiver avec notre chef de section SIROT. J'ai été arrêté vers 6 heures du matin par les gardes mobiles avec mes camarades et conduit l'après midi à la prison de Barberousse où je suis resté 5 jours avant d'être libéré par les américains. J'ai été décoré de la croix de guerre à l'ordre de la Brigade en 1947. A ma sortie j'ai rejoints Mrs THUYL,future épouse du colonel John KNOX attaché militaire auprès de Robert Murphy Consul général des Etats Unis et collaboré avec le commissaire ACHIARY à la Casa Italiana Boulevard Victor Hugo à Alger.
J'ai rejoints quelques mois plus tard l'Armée Française où j'ai été admis après concours dans l'Armée de l'Air comme officier de liaison auprès des forces américaines. C'est ainsi que j'ai participé aux campagnes de Corse de France et d'Allemagne. J'ai été démobilisé fin 1945 et repris mes études à la Faculté de Médecine, études interrompues dés 1941 par les lois de Vichy.


 

3. lila 93 (site web) Mar 29 Jan 2013

Je suis une humble ,une petite,une sans importance j'avais 8 ans en 1942 en Algérie mon Pays natal,j'ai souvenir très précis du débarquement ,pour nous ds le Dpt de Constantine ont débuté des bombardements meurtriers (la côte méditerranéenne).J'ignorais tout, absolument tout, de ces épisodes que je viens de lire ,merci de les rappeler .Je ne suis pas de confession juive mais j'ai tjrs été admirative devant le courage de ce peuple si maltraité et qui néanmoins à chaque fois a rélevé la tête donnant un éternelle leçon au reste du Monde.Gloire à toi Israel

 

4. Richard PASQUIER Dim 11 Nov 2012

Il y a trente-cinq ans, jeune chef de clinique à Beaujon, j'étais le correspondant cardiologue du service de neurochirurgie, dont le chef était le Pr J. Aboulker et nous parlions souvent lors de mes visites. Je savais vaguement qu'il avait "fait une belle guerre", mais Wikipédia n'existait pas et je m'intéressais surtout à la médecine. Et lui ne disait rien de son passé...
Plus tard, j'ai appris qu'il était Compagnon de la Libération, et que l'équipe qu'il avait constituée, en grande majorité composée de jeunes Juifs algérois, avait pris pendant plusieurs heures le contrôle des centres névralgiques d'Alger, permettant au débarquement américain de se dérouler, contrairement à ce qui se passait au Maroc, sans opposition de la part des troupes de Vichy. Ces quelques heures gagnées ont joué un rôle considérable dans la bascule de l'Afrique du Nord dans le camp allié. Puis José Aboulker avait repris ses études de médecine. Mon précédent patron, le Professeur Vic Dupont, chef de service de réanimation médicale à Claude Bernard, avait été chef de réseau de Résistance ("ceux de la Libération") et déporté à Buchenwald. Je n'en avais rien su non plus. Dans ma vie professionnelle j'ai rencontré, médecins ou patients, plusieurs de ces héros discrets, résistants ou Justes, qui n'avaient "fait que leur devoir" et n'en tiraient pas la moindre gloriole. Je profite de ce 70e anniversaire de l'opération Torch pour leur rendre hommage: ils ont sauvé l'honneur de la France.

Richard Prasquier

 

5. gozlan lucien Ven 09 Nov 2012

Bonjour, aujourd hui 9 novembre.
Bonjour a Huguette, Nelly, Josette, Davido, Chantal, Floflo et Marie Christine et bonjour a tous ceux qui viendront nous rendre visite.
Hier, pas le temps de rester discuter avec vous, c etait au rendez vous des souvenirs d Alger, le bus nous attendait a 8 heures 30 on est parti a 9 heures, a la deuxieme halte j ai fait connaissance enfin avec Nelly, elle n habite pas le meme quartier que moi, super content de la connaitre, elle m a dit qu elle se rappelle de ma soeur en classe avec elle a la rue Rochambeau. En Israel, il y a un gros probleme c est les deplacements en voiture. On dit qu il y a trop de voitures pour un si petit pays alors c est des attentes interminables, on a mis trois heures pour faire meme pas 200 km. Partis a 9 heures on est arrive pile a midi, pour visiter le Musee de la resistance. dans le trajet, j ai propose de raconter l histoire des resistants qui ont permis, le 8 novembre 1942, aux Americains et aux Anglais de debarquer a cote de chez nous, a la Pointe Pescade et a Sidi Ferruch et de l autre cote au Cap Matifou, c etait un retour en arriere de 70 annees, j ai 10 mois mais comme j aurais aime etre plus grand pour etre temoin d une histoire pareille. tout le monde etait etonne de cette belle histoire, de petit jeune avec des armes ridicules, juifs et non juifs, pres de 400 resistants et il y avait meme 2 arabes, qui ont neutralise pres de 30.000 soldats stationnes a Alger pendant toute la duree du debarquement a Sidi Ferruch et aussi a l ouest au Cap Matifou. Je pense avoir satisfait par mon histoire, la curiosite de l ensemble des participants presents dans le bus.
Arrives au Musee, on nous commente la presentation et on nous fait visiter l espace des enfants...dechirant..,.ensuite un film qui nous montre les fondateurs du Kibboutz-musee, des anciens deportes des camps d exterminations...Pour l autre visite on manque de temps, il faut reprendre le bus, direction Natania, et la encore des embouteillages monstres, deux heures pour faire 80 km, on part il est 16 heures on arrive a 18 heures. La nuit tombe maintenant 17 h 30.
C est une salle de conferences un peu moins spacieuse qu en fevrier, on arrive, nos places sont reservees, on nous a place aux trois derniers rangs, on nous souhaite la bienvenue, la salle est complete, il y a meme des personnes qui seront placees sur des chaises d appoints. On presente la raison de cette commemoration, 70 eme anniversaire du debarquement des Allies, la population d Alger est heureuse d etre liberee du gouvernement des collaborateurs des allemands. On devait se faire un devoir de memoire de leur rendre Hommage. On n a pas oublie...????
Nous, on est venu d Ashdod, il faut donc repartir, le bus telephone a la responsable du tioul, on a encore 1 heure pour retourner a la maison on a rate la fin de la conference. Il est 21 heures 30 c etait une journee interessante pour notre histoire a Alger, on apprend a tout age.

 

6. Hassenn (site web) Jeu 08 Nov 2012

im from tunisia and i want to know if there is any veterans are coming to cartage cemetry ,,,i realy want to share some information with ww2 warriors that fight in tunisia

 

7. said chitour Mar 06 Nov 2012

je suis Algérien, guide touristique et journaliste, je fait maintenant des tours pour des touristes américains et britanniques de cette fameuse journées du 08 novembre 1942.
bravo a tous les résistants contre le nazisme, juive,musulman ou français
même si je suis née en 1964 a Alger 
natif de la clinique de St Anne au golf,j"ai grandit au quartier du ruisseau,et le jardin d"essai pas loin de belcourt

 

8. Georges Levy Dim 04 Nov 2012

Shalom,,

J'ai lu avec intérêt votre site.

Je cherche une photo du mur de cette Grande Poste (Coté rue Alfred Lelluch) où fut apposée par le Comité de Libération(1), assez tard d'ailleurs, avec la plaque en souvenir du Lieutenant Dreyfus*, assassiné le 8 Novembre 1942, par un sbire de Vichy.
Dreyfus avait pour mission de contrôler le central téléphonique de La Grande Poste,
et c'est sur ses marches qu'un infâme policier pétainiste lui tira dans le dos après que les pour-parler pour lui livrer l'entrée névralgique échoua. Cet assassin, comble de l'horreur, fut décoré alors par ses supérieurs.
Immédiatement avant l'indépendance, cette plaque dont j'ai le souvenir ému et précis fut détruite*, mais n'en retrouve aucune trace photographique.
* Peut-être par d'anti-gaullistes ou par le FLN qui s'est acharné de détruire tout souvenir français. ( A signaler que Jean Dreyfus avait un frère, Roger, engagé au Tchad où il fut tué dans une opération de police ).
* Le même jour où fut aussi assassiné le Commandant Pillafort, Blvd Baudin, en face du Commissariat Central. Un buste du Capitaine Pillafort, coiffé d'un casque de tankiste, fut érigé à Alger à l'angle des rues Jean Rameau et Lulli, proche du Blvd Baudin..

 

9. JAIS Paul Mer 24 Oct 2012

Bonjour à tous 
Mon père Jais Maurice, transitaire à Alger. (décédé en 1978) nous parlait de son "séjour" en Tunisie en 1942-43 dans un camp réservé aux Juifs. (Pionniers)
Puis je avoir des informations sur cette période.
Bonne commémoration 
Félicitations pour votre travail de Mémoire

 

10. gozlan lucien Jeu 18 Oct 2012

2. Roger Ouahnon (Ben Nun) Mar 16 Oct 2012

Je suis ne a Oran en 1952 . Je n'avait que 10 ans quant on s'est enfuis (1962) mais je me souviens de tout . Ma mere nee en 1923 a Oued Imbert m'a raconte souvent ce qu'elle a vecu avec ce debarquement allie alors qu'elle avait 19 ans et habitait a Oran . Ca allait tres mal et meme au marche noir on ne trouvait rien a manger : elle avait ete chassee de l'ecole et tous les biens des juifs avaient ete confisques . La peur regnait partout : ma mere avait recu ainsi que toute sa famille une convocation pour se presenter a la Mairie afin de porter l'etoile jaune pour le 8 Novembre 1942 (incroyable mais vrai !!!) . Dans la nuit il y a eu un bombardement de canons epouvantable avec un bruit terrible venant surtout du port ...Le matin tout c'est calme des avions ont survole la ville en versant des milliers de tracts ecris en francais et il etait ecris " Nous sommes les allies , nous sommes vos amis n'ayait pas peur et restez tranquillement chez vous : vous etes libres " . Le meme jour les americains ont donne des vivres a la population jusque la affamee , les americains etaient applaudis par tous (enfin presque !) 
ils etaient beaux et propres , parfaitement organises et defilaient dans les rues en saluant la population . Dans les synagogues les soldats juifs venaient prier se melant a la foule : et les juifs se disputaient pour les inviter a passer shabath chez eux . Mon grand pere invita un jeune officier juif et ma mere perfectionnat ainsi son Anglais car il revint regulierement tous les shabaths chez mon grand pere . Ma mere fut employee comme secretaire bilingue par les americains ce qui lui permit d'aider sa famille . Tout s'ameliora peu a peu et ma mere qui a aujourd'hui 89 ans , est toujours persuadee que c'est Dieu lui meme qui est intervenu ce 8 novembre pour les sauver de l'humiliation et du pire...Je le crois aussi .

 

11. Moha Hélène Mer 17 Oct 2012

Merci à M. Gozlan de rappeler à nos mémoires par ce récit magistral ces humbles héros qu'ont été ces résistants, ainsi que ceux restés dans l'ombre et qui ont oeuvré pour "l'opération Torch".

 

12. gozlan lucien Mer 03 Oct 2012

Paule bonjour,
Il a ete rajoute en bas de page, la liste des participants de la salle Geo Gras.
Cette liste serait plutot a placer dans l enumeration des missions des sections de chaque secteur A. B. C. D. E. pour l operation TORCH..qu en pensez vous..?????

 

13. Paule Atlan Dim 30 Sept 2012

Il faudrait que la liste des résistants cités par Edmond Michelet soit complétée car elle ne comprend que les "soldats", il manque les civils dont ceux du cercle Géo Gras

 

14. Cohen Olivier Dim 16 Sept 2012

Je suis d accord avec Paule Atlan ce serait bien de pouvoir envoyer leur photo. Je suis en train ce faire numériser une photo de mon grand père en prévision. 
Chanah Tovah a tous
Olivier

 

15. Corrado jean-claude Lun 10 Sept 2012

Bravo à Lucien Gozlan pour toutes les initiatives prises relatives à la commémoration du 70è anniversaire du 8 nov.1942 ( opération Torch).
Bravo aussi à lui pour tous ses commentaires intelligemment étayés avec des descriptions historiques remarquables.
Je suis fier pour lui et faire parti de ses connaissances.

 

16. gozlan lucien Dim 09 Sept 2012

Pour Paule et Olivier, bonjour
Bravo pour vos initiatives, je suis certain qu elles vont se realiser...!!!!! 
La fille de Leon SIKSIK n etait meme pas au courant de ce qu avait fait son pere...???/Elle en retire une fierte et un emerveillement que son pere a fait un tel acte de courage au risque de sa propre vie...
Je viens d avoir monsieur TIMSIT Martial au telephone, contactez le ainsi que monsieur PAUPHILET Bernard, qui nous a envoye ses notes personnelles avec documents authentiques de l ordre de mission signe par le Lt Colonel JOUSSE, ainsi qu une note sur des bons d essence je crois.....tres interessant...
Une autre information d un non juif un certain monsieur HOCHE avec des documents authentiques de son pere qui a participe a l Operation TORCH....
Enfin, de beaux temoignages en perpective....???
J ai reconstitue l organigramme de l Operation TORCH avec tous les hauts grades militaires et personalitees civiles ainsi que les opposants vichysistes militaires et civiles, les missions. les groupes, les sections avec les noms des resistants sur chacune des missions...je pense avoir fait un bon travail....
J espere qu il servira a ce projet evenementiel.......amen..!!!!

 

17. Atlan Paule Dim 09 Sept 2012

Pour aller dans le sens d'Olivier Cohen à propos de son grand-père, nous pourrions publier la photo de chacun des Résistants de la liste suivante "Noms des compagnons cités par décision no. 28l du Ministre des Armées Edmond Michelet le 22 Juillet 1946, Transmis par Ie Général de Division Jousse du cabinet du ministre des Armées le 2 Août 1946" 
(où Fernand Bouchara est cité à l'Ordre du Régiment)
J'ai la photo de mon père que j'enverrai si l'idée est acceptée par d'autres enfants ou petits-enfants, ce sera notre manière de ne pas les laisser dans l'oubli.

 

18. gozlan lucien Sam 08 Sept 2012

Olivier bonjour,
bravo pour ton temoignage, tu peux prendre contact avec moi sur mon mail, il est inscrit en page d accueil de ce site, a l annonce de la commemoration du 70eme anniverssaire de l Operation TORCH du 8-11-1942 qui sera realise au Musee de la resistance juive a Naharya en Israel. 
Ton grand pere a recu la medaille a l ordre du regiment par decision du ministre des armees Edmond michelet le 22-7-1946...pour avoir participe a l Operation TORCH pour aider les Allies au debarquement en AFN.....Nous allons rendre Hommage a tous ces oublies en racontant leur veritable histoire dont certains ont ete mis en prison par l armee paitainiste de l epoque.

 

19. Olivier Cohen Sam 08 Sept 2012

bonjour
Je suis le petit fils de Fernand Bouchara qui a lui aussi pris part au putsh du 8 Novembre 1942 destiné a neutraliser les forces vichystes pendant le debarquement allié. Il faisait partie du mouvement de resistance Combat Outre Mer et a fait partie du groupe qui a neutralise l amiraute. Il a rejoint les resistants a l Amirauté après avoir effectué une mission sous les ordres de Mr le commissaire Achiary. Est ce quelqu un sait s il y a un mémorial ou une liste sur lequel sont inscrits les noms des combattants du 8 Novembre 1942 pour que je puisse faire inscrire le nom de mon grand père? 
Merci et Chalom et Salut amical a tous

 

20. gozlan lucien Jeu 06 Sept 2012

Mario FAIVRE, chef de groupe pour la mission de neutraliser le XIXeme CORPS manifeste sa deception.." Le Commissaire Andre ACHIARY, present dans la mission de neutraliser le Prefet Emmanuel TEMPLE a la Prefecture d Alger, en compagnie d Emile ATLAN chef conjoint des resistants de la salle GEOS GRAS,... lui fait part de son extreme souci de voir combien les evenements se deroulent a l oppose de leurs espoirs....."..."Nous, les resistants, une fois notre action achevee et malgre son ..EXTRORDINAIRE SUCCES..., nous ne representons plus qu un petit nombre de partisans isoles, ..SANS APPUI,..SANS MOYENS..; nous devons faire face a une armee qui ,..DANS SA QUASI-TOTALITE, jugerait normal que nous soyons....TOUS FUSILLES...!!!!!!

 

21. gozlan lucien Jeu 06 Sept 2012

Au soir du 8 novembre 1942 a Alger voici ce qu ecrit Lucien ADES, participant a l accueil des Forces Alliees a Sidi Ferruch....."Nous rasons les murs. Nous preferons attendre le crepuscule pour quitter nos lieux de retraite. C est maintenant que commence pour nous la clandestinite. AUCUN ne peut comprendre l attitude des AMERICAINS..????Jamais Alger n a ete si insolemment aux mains de ...VICHY..!!!!

 

22. gozlan lucien Jeu 06 Sept 2012

Pour Pierre,
Merci pour votre temoignage sur le sujet de l Operation TORCH,...j attends, je l espere de tres nombreux temoignages par les descendants en ligne directe, sur tous ces resistants d un jour et d une nuit, dont les suites de leur action glorieuse a ete minimisee par l Amiral DARLAN, le General JUIN, le General NOGUES, le Gouverneur General Yves CHATEL......
Tous fervents partisants de l Administration politico-militaire de l ETAT FRANCAIS du Marechal PETAIN........Apres le 8 novembre 1942, on pouvait dire.....Apres PETAIN c etait encore PETAIN...!!!!!!!
C est seulement en 1946, grace a l intervention du general Mast qui se sentait redevable aupres de tous Ses... "Compagnons du 8 novembre 1942..." que tous ces heros ont recu de la Republique Francaise, et cela bien entendu dans une manifestation informelle, des remises de medailles militaires pour faire Honneur a leur courage, au peril de leur propre vie.....

 

23. Pierre Atlan Mer 05 Sept 2012

Je suis le fils de Emile et Florence Atlan je me souviens tres bien cette nuit du 7 Novembre 1942, ou les resistants ont passes la soiree dans notre appartement du 11 rue Babazoun et a l'eure prevus ont bus le champagne et sobnt p[artis pour sesire la prefecture, la radio, le commisseriat et la Post. Les resistants arretes ont etes relaches uniquement par l'aide des Canadiens qui sont intervenus au tribunal militaire.

 

24. gozlan lucien Jeu 30 Août 2012

pour Richard...
Ecrire en recherche,.. Bedeau..internement des juifs Algeriens sous la France libre.... et vous avez la liste...vous pouvez demander a rajouter le nom de votre papa...
Lucien.

 

25. gozlan lucien Jeu 30 Août 2012

Pour Richard Amsellem,
pour le camp de bedeau, oui il existe une liste, se renseigner aupres de monsieur Norbert BELANGE,.."quand Vichy internait ses soldats Juifs d Algerie...Bedeau, sud oranais, 1941-1943 "
Taper sur wikipedia le camp de bedeau...
Si vous possedez des temoignages ecrits ou alors racontez son histoire...

 

26. AMSALLEM RICHARD Jeu 30 Août 2012

Bonjour 

Mon père a été interné à Bedeau avec mes oncles,je me pose la question de savoir s'il existe un liste des juifs du camps.
Bravo pour votre initiative ,car il ne faut pas oublié ou banalisé ce qui c'est passé rn Algerie

AMSALLEM RICHARD

 

27. David MEDIONI Lun 27 Août 2012

Mazel tov pour cette initiative

Pour que jamais nous ne les oublions

Bravo à Lucien Gozlan ainsi qu'à Morial/Moriel

 

28. gozlan lucien Dim 19 Août 2012

Bonjour Roger et shavoua tov.
Oui il y a deux noms...Morial en France et Moriel en Israel....Il est peut etre question de celebrer la commemoraton du 8 novembre 1942 egalement en France et la ce sera MORIAL qui aura cette responsabilite.
Pour maitre Benichou et monsieur Zenouda, je ne comprends pas cette interrogation>??????
Pour le debarquement simultane Casablanca, Alger et Oran....oui, le plan prevoyait un debarquement simulatane,.... Seule la resistance algeroise avait fait un sans faute sur tous ses objectifs.
On va donc raconter la veritable histoire de l OPERATION TORCH et des OUBLIES de cette nuit du 7 au 8 novembre 1942.

 

29. roger ouahnon Sam 18 Août 2012

Pardon Lucien : pour quelle raison seul le debarquement a Alger est evoque alors que les allies ont debarque simultanement a Casablanca , Alger et Oran . A Oran le chef de la resistance (Juif lui aussi) a du annuler l'operation a la suite d'une trahison maladroite . Les canons des generaux fideles a Petain ont provoque d'enormes pertes aux allies .

 

30. roger ouahnon Sam 18 Août 2012

Mon cher Lucien : Bravo pour le magnifique site mais je suis surpris de voir apparaitre 2 noms - Moriel et Morial (???) pour le meme sujet : ce n'est pas saint . Rassure moi en me confirmant que Jean Charles Benichou et Julien Zenouda seront a vie les presidents et vice-presidents de la memoire des juifs d'Algerie comme ils le meritent . Avec tous mes souhaits de reussite et de SHAVOUA TOV .

 

31. gozlan lucien Lun 06 Août 2012

Mazel tov pour la COMMEMORATION du 70eme ANNIVERSAIRE DU 8 NOVEMBRE 1942 au Musee BEIT LOHAMEI HAGUETAOT a NAHARYA en Israel

 

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