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Par Emile Ayache

Synagogue de Boghari

Petite ville à environ 140 km au sud d'Alger. On y comptait entre 150 et 200 Juifs.

Il y avait deux synagogues: celle du Ksar et celle du village (dont l'architecture rappelait singulièrement celle des synagogues d'Alsace).
On avait connu les rabbins Simon Serraf (fin du 19e siècle et jusqu'en 1911), Abécassis, Hamiache, Yahia Bendavid.

On y trouvait les familles Abou, Ayache, Benfredj, Cohen, Cherqui, Chiche, Chicheportiche, Choukroun, Chouraqui (dénommés "les Rois du Sud"), Darmon, Hayoun, Karcenty, Khémis, Layani, Lévy, Malka, Serraf, Zénati, Zermati.

Après 1962, le cimetière a été pillé. Sur son site on trouve aujourd'hui une place publique et des habitations.

Les Juifs se livraient au commerce ou étaient employés; on les retrouvait aussi dans la fonction publique. 

Sur l'ouvrage "Les Guides Bleus" 1950

Boghari, entre Alger et Laghouat, commune de l'arrondissement de Médéa (Boukhari, son ancien nom), est fondé en 1829 par quelques marchands de Laghouat, circonstance à laquelle il doit son aspect tout saharien.  C'est une petite ville fortifiée de 10.256 hab., chef-lieud'une commune de 40 700 hab., répartis sur 325.000 hectares, à 623 m. d'altitude, sur la rive droite du Chélif, que franchit un beau pont (1933) à arche centrale de 77,20 m. 

Centre commercial important, où les tribus pastorales élevant chèvres, moutons, chameaux, boeufs et ânes dans une vaste région, viennent commercer. Marché le lundi. 
Le ksar, gros village musulman, d'aspect déjà saharien, avec un minaret octogonal, est établi sur un mamelon et peuplé de gens en partie originaires de Ouled Nail.

Source de l'information
CHRONIQUES DES COMMUNAUTES JUIVES D'ALGERIE 
... AUJOURD'HUI DISPARUES (Edition Moriel)