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Après la création de l’État d’Israël en 1948 et dans le contexte de la décolonisation, la situation des Juifs dans les pays arabes (environ 850 000 personnes) se dégrade rapidement.

                                   « La Dépêche Quotidienne du mardi 2 Novembre 1954»

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Le 1er novembre 1954, le FLN (Front de libération nationale) commet une série d'attentats en plusieurs endroits du territoire algérien, cette journée de la "Toussaint rouge", est considérée comme le début de la guerre d’Algérie (1954-1962).

En août 1956, lors du Congrès de la Soummam, qui se tient dans un petit village de Petite Kabylie, la question de la minorité juive est abordée par le FLN. Le 1er octobre, une lettre "l'Appel de la Soummam" est adressée au grand rabbin d'Alger, Eisenbeth.

Ainsi, Sollicités par le FLN puis par l’OAS, mal guéris des avanies de Pétain qui avait abrogé le décret Crémieux, anxieux de ne pas se dissocier de la France, les Juifs vivent le conflit dans le trouble.

 

Raymond Leiris, dit « Cheikh Raymond »

Le 22 juin 1961, l’assassinat sur le marché de Constantine de Raymond Leiris, dit "Cheikh Raymond", l’un des plus grands maîtres du "malouf", musique arabo-andalouse, est ressenti très douloureusement par toute la communauté juive.

Le cessez-le-feu est déclaré le lendemain par le général De Gaulle, Président de la République.

De janvier à juin 1962, la politique de "la terre brûlée" menée par l’OAS accentue encore le désarroi et la fuite. En quelques semaines, les communautés juives et chrétiennes abandonnent le territoire. Ainsi, 200 000 personnes quittent leur sol natal, avec pour tout bagage quelques valises.

Fin 1961, les violentes manifestations du FLN dans les villes à forte majorité juive soulèvent un vent de panique.

 

Hors série Sud Ouest - Mars 2012Le 18 mars 1962 les accords d’Evian sont signés, après huit ans de guerre et 132 ans de colonisation française. Ils mettent fin à la guerre d'Algérie qui devient indépendante, maisils ouvrent une nouvelle crise : l'exode des européens d'Algérie.

Le cessez-le-feu est déclaré le lendemain par le général De Gaulle, Président de la République.

De janvier à juin 1962, la politique de "la terre brûlée" menée par l’OAS accentue encore le désarroi et la fuite. En quelques semaines, les communautés juives et chrétiennes abandonnent le territoire.

Ainsi, 200 000 personnes quittent leur sol natal, avec pour tout bagage quelques valises.