Juifs au Sahara : Le Touat au Moyen Âge de Jacob Oliel
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Il y a 20 ans paraissait ce livre de 188 pages chez l’éditeur CNRS Editions.
Présentation de l'ouvrage avec l'aimable autorisation de Jacob Oliel
L'histoire d'une communauté juive installée dans le Sahara occidental, pourchassée et exterminée à la fin du XVe siècle, ayant laissé des traces infimes de leur existence pourtant longue de treize siècles.
Quatrième de couverture
Au coeur du Sahara occidental, à égale distance de l'Atlantique et de la Méditerranée, une région particulièrement isolée : le Touat. C'est là que choisirent de s'installer, au début du IIe siècle, des descendants de juifs chassés de Palestine après la destruction du Temple de Jérusalem.
Les Juifs au Sahara, une présence millénaire de Jacob Oliel
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Ce livre relié est paru en 2007 chez l’éditeur : Elysée
Présentation de l'ouvrage
Venus en Afrique du Nord au temps des Phéniciens (IX° siècle av. J.-C.), les Juifs ont dû faire des incursions en Afrique Noire plusieurs siècles avant la conquête arabe du Maghreb ; au Moyen Âge, ils ont participé activement à la grande aventure du commerce transsaharien de l’or, du sel, de l’ivoire…, commandité des caravanes, installé des correspondants dans les principaux centres commerciaux du Maghreb, du Sahara et du Soudan.
Conférence HATIKVA, par l’IEMJ, dans le cadre du Festival des Cultures Juives
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Le mercredi 13 juin 2018 à 18H00 à la Mairie du 3e arr. de Paris, cette "Odyssée Lyrique", est proposée par Théa Herz et l’Institut Européen des Musiques Juives (IEMJ).
Histoire et origine de l’hymne national israélien
Quelles sont les sources de l’hymne national israélien, la Hatikva – L’espoir ? Par qui et comment le poème a-t-il été écrit ? Et comment ce chant est-t-il devenu l’hymne de l’État d’Israël ?
À l’aide de musiques, de photographies et de vidéos, Théa Herz nous retrace l’incroyable odyssée de ce chant qui allait devenir le vecteur du crédo sioniste.
Dons au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) de Philippe Azoulay
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Cette robe appartenait à l'arrière grand-mère maternelle du donateur : Madame Nedjma Marchina née Stora, famille native de Constantine.
Description de cette tenue traditionnelle portée en Algérie, fin du XIXe-début du XXe.
Il s’agit d’une robe longue de forme chasuble, sans manches avec une jupe évasée, en soie noire, au décolleté en forme d'écusson dont le tour comporte un plastron brodé de fils d'or représentant des motifs végétaux stylisés.
Ce plastron est doublé, rigidifié par un élément en carton recouvert de soie rouge brochée.
"Les 3 horloges" par Hubert ZAKINE
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Extrait de l'ouvrage
Pour la première fois, Yom Kippour fut célébré ailleurs que dans la casbah qui était de moins en moins judéo-arabe.
Seules les vieilles personnes, trop attachées à leur quartier, demeuraient dans leur espace familier qui se résumait au marché Randon et à leur voisinage. On dit souvent que l’habitude est une seconde nature et lorsque les "transfuges de la casbah" les Durand, les Timsit, les Mamane, les Zenouda et les Bacri, entrèrent, pour la première fois, dans la synagogue Samuel Lebar rue de Dijon à Bab El Oued, ils pensèrent à leurs sièges inoccupés du Temple de la place du grand rabbin Abraham Bloch.
Paracha CHELA’H LEKHA : 26 Sivan 5778 / 9 juin 2018
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Lecture : Nombres 13,1 - 15, fin
DE MEDISANCE EN PROFANATION
Les Sages font remarquer que sur le plan chronologique cette péricope est placée entre deux épisodes qui ont eu lieu avant l'envoi des explorateurs.
En effet, l'incident de Korah a eu lieu le 22 sivan de la deuxième année après la sortie d'Egypte alors que l'envoi des explorateurs a pris place le 29 sivan, une semaine après la révolte de Korah.
Histoire des Juifs d’Algérie et leurs liens avec la Terre d’Israël
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Lundi 28 Mai à 14H30 la Coopération Féminine vous invite à une conférence avec Guy Lévy, un des rédacteurs en chef de la publication et vice-président de l'association MORIAL "Mémoire et traditions des Juifs d'Algérie".
Renseignements pratiques
COMMUNAUTE DE MEUDON – CLAMART
Meudon, Clamart, Bièvres, Chaville, Le Plessis Robinson, Vélizy
15, rue Georges Millandy - 92360 Meudon-la-Forêt
Téléphone : 01 46 32 64 82
De l’autre côté de le Méditerranée
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Ce film documentaire de Fabrice Allouche est présenté jeudi 24 mai 2018 à 19 h 30 salle Charles Brabant à la Scam : 5, avenue Vélasquez 75008 Paris.
La famille Allouche
Il y a 56 ans, elle quitte Constantine dans les tourments de l’Histoire. Comme de nombreux rapatriés ils ont laissé leurs maisons, leurs jeunesses, leurs vies, dans cette ville qu’ils ont tant chérie.
Un demi-siècle plus tard ils reviennent sur les traces de leur passé, retrouver ce qu’ils ont laissé. Au travers de ce court voyage vous découvrirez l’intimité d’une histoire familiale qui ressemble à celles d’autres exilés.
Réservation indispensable à fabrice.allouche@icloud.com
Attention : places limitées et accès sécurisé
L'invitation ou une carte d'identité vous sera demandée.
LA CRÉATION DE L’ÉTAT D’ISRAËL par ANDRE CHOURAQUI
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Cet ouvrage broché de 450 pages, coproduction Erick Bonnier éditions & Beamlight éditions, sera disponible à partir du jeudi 19 avril 2018.
Il s’agit d’une sortie mondiale d’un inédit d’André Chouraqui à l’occasion du 70e anniversaire de la création de l’État d’Israël. Le livre est préfacé par Yehuda Lancry, qui fut ambassadeur d’Israël à l’ONU et en France.
L'exhumation de ce document est une idée de son fils Emmanuel, et le mérite lui en revient, sachant l’amour filial qu’il porte à son Père et à l'œuvre de celui-ci.
CONSTANTINE CITE DU VERTIGE par Charles BACCOUCHE
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CONSTANTINE
CITE DU VERTIGE
par
Charles BACCOUCHE
De la Place de la Brèche à la rue Caraman, de la rue de France à la rue Antoine Zevaco, Constantine fut juive en tous lieux par ses coutumes, ses synagogues, ses rabbins, ses parfums sa cuisine juive dont les arômes se répandaient jusqu’aux cieux infinis.
La plus grande communauté juive de l’Est algérien est reconnaissable par ses langues en français, en arabe, en judéo-arabe.
Elle s’identifie par ses musiques : Le Maalouf, le El Haouzi, le Chaarbi, le Sahli, par ses musiciens et ses compositeurs. Constantine qui a donné Raymond Leyris à la culture musicale de tout les Maghreb "Cheikh Raymond" le maitre incontesté du maalouf, "el andalous", Raymond, dont la guitare chantait dès qu’il la regardait.
Lui, le fils improbable d’une rencontre de jeunes gens qu’un destin funeste a séparé, reste le représentant incontesté de la culture juive de chez nous.
Le 22 juin 1961, une balle l’a tué qui a sonné la fuite massive des 30 000 juifs de la belle cité vers une France incertaine.
Constantine cette ville est surprenante, perchée sur ses rochers surplombant le torrent impétueux, se reliait à elle-même par ses deux ponts l’un, Sidi M’Cid et l’autre, El Kantara défient la gravité par leur longueurs et de leur hauteurs vertigineuses, Ils passent ces ponts improbables sur l’impétueux Rhummel qui roulent ses eaux sombres vers des cieux lointains.
Elle fut une fière citadelle, cette ville devenue juive puis vidée de ses juifs par les vents mauvais de la guerre, hautaine semble cette cité, mais il n’y a pas de castels imprenables ni de châteaux invaincus, le général Valée avec ses soldats et son artillerie, ouvrit une brèche d’où le nom Place de la Brèche, et conquit la ville.
Nombreuses sont les villes de l’Algérie d’avant, qui avaient une rue Valée.
Constantine fut Cirta par sa forme circulaire selon les Romains avant que Constantin Empereur de la puissante Rome antique qui déjà entamait son déclin, ne lui donne son nom.
Les juifs sont à Constantine depuis l’exil de Babylone, on retrouve leurs traces de Carthage aux ruines de Rome, de Constantine à Tipaza et à Sétif.
Ces communautés viennent de l’Israël antique et des tribus berbères judaïsées, elles ont mêlé leurs coutumes aux usages des numides et des berbères, ensemble ces identités ont fait les richesses de l’Algérie avant qu’elle ne soit un pays et malgré la conversion forcée par les envahisseurs musulmans de 666 à 708 de notre ère
Ils ont réussi à sauvegarder leur personnalité en acceptant de force le "Pacte d’Omar" c'est-à-dire le statut de dhimmi, dans l’oppression musulmane qui parfois a rejoint ses coutumes et ses chants, enrichis par l’arrivée des exilés d’Espagne en 1391 puis en 1492.
Les Ottomans les parquèrent dans un ghetto (Kakh Chaara) que les plus pauvres, aux temps modernes, ont continué à habiter. L’oppression ottomane n’a rien à envier à la cruauté des almohades, si bien que l’arrivée des français fut vécue comme une grande libération.
L’accession à la nationalité française a permis l’essor de toutes les communautés juives d’Algérie en dépit de l’antisémitisme endémique des "européens" et l’antijudaïsme renfrognée des musulmans, leur collusion fut évidente lors des émeutes musulmanes contre les juifs constantinois et des environs sous le regard indifférent des troupes françaises.
Ils ont conservé malgré tout, leur amour de la France grande et généreuse, même lorsque leurs droits, leur dignité et leur nationalité a été abolie par Vichy et ils ont massivement rejoint la cause puis la terre de France entre 1954 et 1962.
Il faut cependant, éviter les jugements tranchés car la cohabitation entre juifs et musulmans en Algérie et à Constantine en particulier fut pacifique voire fraternelle dans des circonstances tragiques de la nuit barbare dont les nazis ont recouvert le Monde, alors que les 'Pieds noirs' admiraient Pétain et sa collaboration avec l’horreur nazie.
Il faut citer José Aboulker, un leader juif à Jean Laloum, le 13 janvier 1986 : " Les Arabes n'ont pas pris parti dans la guerre. Ce n'était pas leur guerre. Avec les Juifs ils ont été parfaits. Non seulement ils ont refusé la propagande et les actes antijuifs auxquels les Allemands et Vichy les poussaient, mais ils n'ont pas cédé à la tentation des bénéfices. Alors que les Pieds-Noirs se disputaient les biens juifs, pas un Arabe n'en acheté. La consigne en fut donnée dans les mosquées : les Juifs sont dans le malheur, ils sont nos frères. "
Constantine a donné à la France éternelle, de la liberté des droits de l’Homme (qu’elle se garde de délaisser), de grands noms et parmi eux :
Le grand Rabbin Halimi, Pierre Draï qui de petit juge, se hissa à la présidence de la Cour de Cassation,
Raphaël Draï, juif de là bas, de Constantine, fut doyen de la faculté de droit d’Amiens et d’Aix en Provence, il cumula jusqu’au bout de sa vie, les statuts de professeur de science politique, d’écrivain, d’érudit des humanités françaises et juives et fut un ardent défenseur de l’identité juive et de l’Etat d’Israël.
Si la France a été généreuse avec les juifs d’Algérie, ceux-ci lui ont donné de grandes voix, ils l’ont ainsi dotée de richesses matérielles et culturelles incomparables.
Charles BACCOUCHE
La "Tour de Bab-El-Oued" de JOANN SFAR : Le Chat du Rabbin - Tome 7
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L’album de BD de 96 pages est paru le 17 novembre 2017, chez l’éditeur Dargaud.
Une édition intégrale de 5 tomes rassemblés est parue le 18/11/2016, avec la dédicace de l'auteur suivante (Tome 1 - La Bar-Mitsva) :
"Cet album est un hommage de l'auteur à tous les peintres d'Alger au XXe siècle. Il tient en particulier à citer l'ouvrage de Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres, 1830-1960, publié aux Éditions Paris Méditerranée."
La Tour de Bab-El-Oued
Ce nouvel épisode nous ramène à Alger.
LA LANGUE DE CHEZ NOUS AUTRES par Hubert Zakine
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Ce livre broché, de 90 pages, est paru le 01/10/2015 aux Presses Du Midi.
Extrait de l’ouvrage : le pataouète et judéo-arabe qu'on parlait à Alger
La langue de chez nous autres, c’est pas la langue à tout le monde. Elle ressemble à aucune autre et aucune autre langue elle ressemble à la langue de Robert Capomazza, Henri AGULLO ou Jacky ZENOUDA.
C’est pas une langue de bois même que les politiciens y sont champions du monde mieux qu’au football.
"Diaspora et judaïsme d'Afrique du Nord : l'enfance sacrifiée des mariages mixtes" par Hubert ZAKINE
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Ce livre broché, au format 14cm x 21cm, est paru en mai 2007 aux Presses Du Midi.
Extrait de cet ouvrage
Le colonialisme a vécu. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a tiré un trait sur un monde en voie de disparition. Le XXIème siècle ouvre les bras à la modernité. De grandes transhumances ont modifié l'équilibre de la planète tel que l'ont connu nos parents, nos grands-parents, nos anciens.
Les exodes temporaires, les exils définitifs, l'indépendance des pays colonisés, la fuite des civils face à toutes les violences, la recherche d'une vie meilleure ont façonné un monde différent où toutes les races, toutes les citoyennetés, toutes les religions se côtoient. Ce melting-pot souhaité par certains, imposé par d'autres, refusé par des tiers se trouve aux antipodes des partisans d'une appartenance identitaire à un continent, à un pays, à une région, à une ville, à une religion.