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Par Charles BUNAN

À Oran, en 1945, le mouvement EIF connaissait son apogée.
Dès la fin de la guerre, le corps de Georges Elkaim, chef scout, officier, né le 31 octobre 1924 en Algérie, mort au combat à la bataille de Ramesnack dans les Vosges le 2 décembre 1944, était rapatrié.

Nous étions tous réunis, en tenue, pour assister aux obsèques.
Après l'inhumation, Manitou nous a rassemblés à la sortie du cimetière, pour nous faire danser la hora.

Nous étions très perplexes. Devant notre surprise, il nous a expliqué que la vie reprenait son cours, et que cette danse était la manifestatin vivante de ce qui se préparait en Israël.

Ainsi, nous avons appris et dansé notre première hora, devant les murs du cimetière.

À cette époque, en Oranie, chez la plupart des EIF, la pratique religieuse était modérée et l'étude très réduite. Et pourtant Manitou, "Fils du Grand Rabbin", était à la fois si loin de nous par son savoir, et si proche par sa simplicité et son contact humain.

A présent, pendant les cours, en famille, entre amis, nous le citons souvent. Entre compagnons de route, on se rappelle tous ses mots qui gardent la même acuité.

Son enseignement résonne encore dans nos têtes et sa présence est à jamais dans nos cœurs.
"Notre chef est parmi nous… "

Pour en savoir plus
https://www.eeif.org/sites/default/files/mur-des-noms_def_0.pdf