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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Le cours Descartes à Oran (cliquer sur la photo pour l'agrandir)Le cours Descartes à Oran (cliquer sur la photo pour l'agrandir)Le gouvernement de Vichy, qui voulait effacer toutes les intitutions de la République, avait supprimé en 1940 le certificat d’études, remplacé par le DEPP que j’ai obtenu sans pouvoir entrer en 6e, parce que Juif.

Ausitôt, les communautés  ont organisé des cours dirigés par des enseignants exclus de la fonction publiqueA Oran, l’école Gambetta comptait prés de 200 éléves.

 Cliquer sur l'image pour l'agrandir

A Aîen-Témouchent, c’est un pharmacien – interdit d’exercer – M Samy Cohen (zl), qui nous réunissait autour de la table familiale pour nous prodiguer un enseignement.

Le débarquement américain du 8/11/1942 ne mi tpas fin à cette situation. Il a fallu attendre octobre 1943, pour retrouver nos droits et intégrer le Lycée Lamoriciére.

Mrs André et Georges Benichou ont créé le Cours Descartes, qui méritait une belle réputation. Grâce à ses professeurs, dont un certain … Albert CAMUS.

Le cours Descartes continua son activité, avec des éléve de toutes confessions, jusqu’à notre départ d’Algérie

Extrait de la thése de Maîtrise d’Histoire de M. Bruno TSCHANTRE, que Charles Bunan avait rencontré sur les conseils de son ami cher, Jacques LAZARUS.

Charles BUNAN est, en 1941, un jeune oranais de I l ans. Le jour de sa rentrée en sixième, le directeur l'accueil en l'informant, lui et ses camarades d'origine israélite, des nouvelles mesures ne permettant plus de scolariser dans sa classe que 1,88 élève juif sur la douzaine de présents.

Le Directeur les prévient qu'il ne peut pas arrondir ce chiffre (du fait des instructions draconiennes de l'Académie d’Alger) et qu'il ne peut donc prendre qu'un seul d'entre eux.

Mais comment le choisir? Le directeur leur demande de partir et de revenir à deux heures avec le livret militaire de leur père, afin qu'il puisse choisir l'enfant le plus "digne" de figurer dans la classe. C'est finalement un de ses camarade qui est choisi.

Mais on l'assure que si l'école avait pu en prendre deux, il aurait été le second.... Cette expérience, Charles BUNAN la qualifie aujourd'hui de "très traumatisante".

Il se souvient encore que l’un de ses amis traduisait "DEPP" (diplôme d'étude primaire préparatoire, en remplacement du Certificat d'étude) par "Diplôme des enfants de Philippe PETAIN"....

Finalement, le nombre d'élèves juifs maintenus est bien en-deça du numerus clausus officiel.

Pour en savoir plus

http://www.memoblog.fr/camus-oran/

 
 
 
 

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