Imprimer
Affichages : 1036

Chef-lieu du dépt de Constantine. Occupée par la France en 1838. Golfe et port de transit d'abord et port de pêche, d'où usines de mise en conserve de sardines et d'anchois.  Avec 57 000 habitants, c'était la 2e ville du Constantinois. Ville de plaisance très charmante, construite sur les ruines de l'ancienne Rusicade qui fut phénicienne avant d'être romaine. Elle avait connu un tremblement de terre en 1856. La communauté juive y avait été presque épargnée.

On y comptait environ 150 familles, soit 1200 âmes, juste avant l'exode de 1962. Il y avait une synagogue et un Talmud Tora. Un seul mouvement de jeunesse, les E.I. (70 membres). Un beau centre culturel avec des activités sionistes (Me Ghenassia et Me Roland Halimi), un centre WIZO tenu par Mme Amsellem, fille du pharmacien Georges Saffar. Les activités communautaires se faisaient souvent en coopération avec Bône, Batna et Constantine.

On avait connu les Grands-Rabbins Benjamin Renassia et Moïse Attali.

Natif de la ville, le magistrat Pierre Draï qu'on a retrouvé à Grenoble, Lyon et Paris, a été le 1er Président de la Cour de Cassation. Il a été aussi le Président des Amis de l'Université Hébraïque de Jérusalem.

Outre les noms déjà cités, on a connu les familles Aouizerate (Edmond, guizbar et chef de la Hébra Kadicha), Bittoun, Chetboun, Elghozi, Elbaz, Ghenassia, Guedj, Zaffran, Zerbib (responsables communautaires).

Professions exercées: agents de police, artisans, avocats, bijoutiers, commerçants, fonctionnaires, médecins, pharmaciens, secrétaires.

En 1961, Le Flaminia emmenait 450 immigrants de Constantine depuis Philippeville et jusqu'en Israël.