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Lecture de la Torah : Ki Tétsé: Deutéronome 21:10 - 25:19       10 septembre 2022 - 14 Eloul 5782

LA RAMBARDE   :   PARABOLE   OU   MITSVA   VERITABLE ?

Caroline Elisheva REBOUH

Les sidroth de la semaine renferment toutes de nombreux enseignements et, les années précédentes, nous avons abordé quelques-uns d’entre eux.

Pour la parashat Ki Tetsé qui débute par la considération de chaque cas en particulier lorsqu’il s’agit de faire la guerre ou de partir à la guerre, d’autres sujets sont évoqués comme celui de la personne qui construit une maison.

C’est une mitsva que de se construire une maison et une mitsva encore plus importante de fixer une rambarde ou un parapet sur le toit de cette maison.

Les Sages nous invitent à faire un parallèle entre la maison et le corps humain : la maison est en fait l’être humain et le toit de la maison est la tête de l’homme qui abrite le cerveau.

Le cerveau est le siège des pensées, de la mémoire et du savoir. En demandant à l’homme de fixer un parapet ou une rambarde au bord du toit de sa maison, la Torah met l’homme en garde contre lui-même et contre les dangers qui peuvent survenir : car, de même qu’ il est interdit de se mettre en danger il est interdit de mettre l’Autre en danger.

Ne pas mettre d’obstacle sur le chemin d’un aveugle par exemple et, en conséquence, il est si important de fixer un parapet à un toit ou une terrasse, qu’il existe un cérémonial pour ce faire.

Mais, les Sages nous mettent en garde. Ce parapet n’est pas seulement destiné aux autres mais il est aussi pour nous : afin de nous mettre en garde nous-mêmes contre le yetser harâ. La Torah nous enseigne que nous devons donner une priorité à notre propre construction, personnelle : nous devons nous forger une âme et une personnalité. Nous devons bien étudier la Torah et savoir reconnaître nos fautes pour pouvoir mieux lutter contre ces fautes.

Le Midrash nous dit que le mot parapet : maâké  מעקה    n’est en fait qu’une allusion avec l’abréviation de la phrase  : מהרהר עברה קשה  עברה    méharher âvéra kasha âvéra  c’est-à-dire que pour celui qui reconnaîtra ses fautes il sera à l’avenir difficile de fauter. Et, le contraire de kashé est rakh c’est-à-dire que ce qui n’est pas dur est souple, tendre et, lorsque l’homme sait quelles sont ses limites le pêché ne peut pas l’atteindre alors que s’il est souple, il peut se laisser tenter.

Pour Yom Kippour, le Cohen Gadol, entre dans le Saint des Saints pour implorer le pardon de l’Eternel pour le peuple entier et il confesse les fautes de toute une collectivité.

L’individu, doit quant à lui pénétrer au plus profond de lui-même (dans le saint des saints de son propre être c’est-à-dire le cerveau où siègent nos pensées les plus secrètes.) pour balayer et annuler toutes ces fautes que nous aurions commises volontairement ou involontairement.

Mettre un parapet à son toit équivaut à imposer des limites à soi-même pour éviter de se mettre en danger face à ce qui n’est que le mauvais côté de la nature.

On raconte d’un grand Tsadik de Jérusalem : le Rav Akiba  Yossef Schlesinger qui priait et puis, il se dirigea à tâtons vers un jeune-homme qui priait dans un coin et lui demanda d’ôter son manteau qu’il fit remettre à sa fille pour qu’elle en ôte la shaâtnez  car expliqua-t-il  shaâtnez  se compose de deux mots : Satan  az   c’est-à-dire le Satan est puissant et il faut donc le combattre et l’empêcher de nuire à l’homme qui craint D. 

Et, le seul jour où il n’est pas permis au Satan de nuire à l’homme est le jour de kippour en effet le mot le Satan השטן a une valeur numérique de 364.

Il est là prêt à nous faire tomber chaque jour et la rambarde qui nous empêche de tomber dans ses filets est la Torah  mais le jour de Kippour (un jour dans l’année = 364+1 = 365) le Satan est absent éloigné de nous par nos prières sincères et notre repentir.

La mitsva du maâké est donc un commandement que nous devons nous attacher à observer chaque jour et à chaque instant tout comme la mitsva de shaâtnez dont il est question dans cette péricope, pour que de toutes les manières possibles, le mauvais penchant n’ait absolument aucune prise sur nous à aucun moment.

Caroline Elisheva REBOUH

 

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