Francis Harburger
dans
Les musées
↪ "Toutes les larmes sont salées", 1952
(Huile sur toile, 97 x 145 cm. Paris, collection particulière).
Ce tableau antiraciste de 1952 figure parmi les "compositions civiques" de l'œuvre du peintre.
Alors que la guerre de Corée se poursuit, Harburger peint en 1952 "Toutes les larmes sont salées", un titre qu’il emprunte au romancier et poète Claude Aveline (1901-1992).
Son accrochage, au Salon des indépendants, est mouvementé : bien qu’accepté par le comité de sélection du Salon, le tableau est décroché le jour de l’inauguration; le propos ouvertement antiraciste risque de gêner les visiteurs officiels. Harburger s’indigne. Face aux nombreuses protestations – à travers lui, c’est la liberté de l’art qui est attaquée –, le tableau finit par reprendre sa place sur les cimaises du Salon.
↪ En ce moment et jusqu'au 17 septembre 2023, se tient à Trouville, musée Villa Montebello, une exposition "De la Casa Velazquez à la Normandie" où figurent quatre œuvres de Francis Harburger :
- - Femme de Séville dans un intérieur, vers 1928, lithographie
- - La Grande Poterie rose, 1959, Huile sur toile
- - Trouville, chapelle Saint-Jean, 1966, Huile sur toile
- - Grand nu de blonde couchée, 1929, Huile sur toile
Ce tableau fait partie des œuvres (réalisées par Harburger à la Casa Velazquez à Madrid), qui lui ont été spoliées par les Nazis n 1940 et ce tableau lui a été restitué en 1961 :
https://www.trouvillesurmer.org
Pour en savoir plus :
https://www.harburger.fr/
https://www.harburger.fr/actus.html