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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

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                                                DON ISAAC ABRAVANEL (1437 - 1508)

 

                                                    Par Caroline Elishéva REBOUH

 

 

Il naquit en 1437 au Portugal, à Lisbonne.

Son patronyme en espagnol comme en portugais se prononce Abravanel alors qu'en hébreu on le vocalisera de manière différente : Abarbanel. Sa famille était  riche et considérée et il profita d'une éducation poussée si bien qu'il fut un politicien averti mais aussi philosophe, exégète biblique et économiste. 

Il vit venir la tempête qui allait s'abattre sur les 350 000 Juifs d'Espagne (ils représentaient alors 10% de la population totale) et tenta, vainement toutefois, en usant sa position de ministre des finances en Castille et en Aragon d'où étaient issus les souverains d'Espagne de faire annuler ce triste décret qui s'étendit par la suite au Portugal.

Don Isaac Abravanel était convaincu qu'il descendait du roi David et il disait que son nom signifiait clairement que sa lignée était royale Ab (av = père) rav (rav ou rabbin ou chef) ben (fils) kEl (de D).

Il racontait dans ses écrits que sa famille était arrivée en Espagne directement de Judée après que le premier temple fût détruit.  Il affirmait que sa famille possédait un sceau particulier et un arbre généalogique remontant à Judas fils de Jacob.

Lui-même occupa des fonctions importantes et dans sa famille qui était très riche se comptaient des personnes de bien.  Après les deux inquisitions (d'Espagne et du Portugal) les membres de sa famille furent dispersés entre autres en Italie, en Hollande, en Angleterre.

Dans sa jeunesse, il jouit donc d'une éducation poussée et reçut les enseignements de rabbins célèbres de cette époque-là.

En dehors de ses activités professionnelles, il rédigea des livres philosophiques et d'exégèse biblique tels que : commentaires du Tanakh, Zevah Pessah, une Haggada de Pessah, Migdal haYeshouôth, Mâyané HaYéshouâ, Mashmiâ Yeshouâ etc..

Dans ces ouvrages, il exposa son point de vue sur des sujets d'importance tels que la résurrection des morts, la métempsychose, l'âme juive et d'autres thèmes qui ont toujours soulevé les passions.

Parmi les actes exemplaires qui ont jalonné son existence, Don Isaac "racheta" 250 Juifs emprisonnés dans la cité marocaine d'Arzila qui fut conquise et soumise par les Portugais en 1471. La somme consacrée au rachat de ces 250 personnes fut récoltée par des dons et, il ne se contenta pas seulement de rendre leur liberté à ces personnes dont les biens avaient été confisqués mais il les assista dans leur réinsertion sociale deux ans durant.

Comme souvent, les personnalités de premier plan font l'objet de médisance et de bruits qui nuisent à leur carrière et même à leur sécurité personnelle, ainsi, don Isaac fut contraint de quitter définitivement le Portugal pour se réfugier en Espagne dans la bonne ville de Tolède dont la communauté juive abrita des penseurs juifs et une communauté florissante.

C'est de Tolède qu'il tenta, en vain, de prouver à Joao II qu'il était tout-à-fait innocent. Cependant, dans un lointain passé, ses ancêtres avaient habité Tolède et ceci jeta un doute, dans l'esprit du souverain portugais, sur l'allégeance au Portugal d'Abravanel.

S'exilant en Italie, à Naples,[1] Abravanel se vit charger du ministère des finances de ce royaume qui fut convoité par le roi d'Aragon. De nouveau, le sort s'acharna contre lui et, il rejoignit l'île de Corfou sans un sou en poche puisque le roi avait saisi tout l'avoir d'Abravanel.

Il mourut en 1508 et fut enseveli à Padoue (Padova).

 

 Caroline Elishéva REBOUH



[1]- De 1282 à 1799 puis de 1799 à 1816 Naples fut la capitale du Royaume de Naples (sud de la "botte" italienne.

 

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Articles publiés sur le site internet de MORIAL (http://www.morial.fr/du 24 au 29 Juin 2018 par Colette Weinstein :

 

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