Imprimer
Affichages : 3012

Cet ouvrage broché de 315 pages, est paru en juin 2004 aux Editions l’Harmattan.

Présentation du livre

Quand Renée Birman a décidé d'écrire, elle ne pensait rédiger qu'une trentaine de pages, or au fil de sa plume, elle en a rédigé dix fois plus.

Faut-il savoir aussi qu'il n'est pas banal d'avoir été l'élève d'Albert Camus professeur de français dans un cours privé institué à Oran en Algérie, suite à l'application du numerus clausus instauré par Pétain, limitant à 2%  le nombre d'élèves juifs autorisés à être admis à étudier dans les lycées d'Etat, comme en France occupée. 

Ce brillant professeur âgé de 27 ou 28 ans, n'était pas encore célèbre.   

 

Quatrième de couverture
A la signature de son livre, préfacé par le Professeur Pierre Cornillot, Renée Birman était surveillante-chef à l’hôpital Avicenne de Bobigny. Elle y achevait une longue carrière en dirigeant administrativement le laboratoire central de biochimie, un des plus importants des hôpitaux de Paris, à l’époque.

Ce laboratoire, elle l’avait créé avec toute une équipe de biochimistes médecins et pharmaciens, qui avait surgi un jour de 1965 pour jeter les bases de ce qui deviendrait en 1972 le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bobigny.

Auparavant, Renée Birman avait assuré ses fonctions de technicienne dans le laboratoire de pharmacie de cet hôpital.

Témoin de son temps, elle restitue ces événements comme autant d’épisodes d’une vie personnelle et professionnelle particulièrement dense et mouvementée.

L’insouciance heureuse d’une enfance d’avant guerre : Paris et la France sous l’occupation, les persécutions antisémites, le génocide,  la fuite vers l’Algérie, Oran, Alger, les Américains, la libération, le retour à Paris, la vie qui reprend ses droits, autant de scènes émouvantes, douloureuses, déchirantes ou heureuses que l’auteur rapporte dans un style bien particulier, sans prétention, mais marqué par la vérité et la sincérité du propos.

Sous sa plume, l’Hôpital franco-musulman de Paris revit, avant de devenir le 1er janvier 1979 l’hôpital Avicenne d'aujourd'hui.

Au rythme des vies, des années et des souvenirs, milles êtres naissent, passent et disparaissent. Tout s’enchaîne dans un récit harmonieusement et habilement construit.

Le goût prononcé de l’auteur pour les rapports humains et son parti pris de bonheur donnent à l’ouvrage, une note singulière, une chaleur d’écriture, qui le rendent particulièrement attachant.

 

Pour en savoir plus, lire le témoignage de Renée Birman : 

Albert CAMUS, enseignant à Oran par Renée Birman