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Avant-première du nouveau film de Michael Grynszpan ;

 Manitou – la Parole Retrouvée,  le 22 janvier au Centre Rachi à Paris.

le film événement sur les enseignements de Manitou (le Rav Leon Askenazi)

Vous pouvez dès à présent réserver vos places . 

En présence du réalisateur et du producteur Olivier Cohen.

 

Pour en savoir plus

https://my.weezevent.com/manitou

 

Courrier d'Hubert Habib

La Gazette de Morial a annoncé, à juste titre, un évènement intéressant qui concerne en premier chef l'objectif essentiel de notre Association : la pérennisation de la mémoire des composants de la Communauté juive d'Algérie.

Ce Dimanche 22 Janvier, malgré les frimas et malgré une température avoisinant le zéro, la Salle du 36, rue Broca, dont le nom porte celle d'un Grand commentateur des Ecritures, le juif champenois Rachi, était pleine à craquer pour venir visionner une oeuvre cinématographique dédiée à un autre Grand, Léon Askénazi dit Manitou, éminent hébreu de notre terre natale.

Un film remarquable, tant sur la forme que sur le fond.

Ce film a évité le banal documentaire biographique. Il a su avec tact et pertinence, faire témoigner, à la fois certains de ses éminents élèves et aussi interroger des jeunes universitaires israéliens, de formation occidentale et laïque, à se joindre à sa réflexion profonde et originale de faire coïncider en profondeur Foi et Raison.

Un narratif d'un parcours exceptionnel d'un penseur de ce judaïsme qui balise l'itinéraire du Juif en Exil en Hébreu “reconstruit” sur la Terre d'Israël.

(Je cite notre Ami Charles qui fait, dans ses propos, avec passion, toujours référence à ces enseignements)

Un Erudit d'une densité incroyable, un Scout qui est resté l'éternel adolescent addict à ces valeurs fondamentales sinaïtiques, un pédagogue raffiné et écouté, un transmetteur animé de surcroît d'un humour traditionnel, un Homme qui sait s'adresser, par la particularité de son âme juive, à tout le panel générationnel de son époque.

Bref, un moment d'émotion, un échange constructif avec les auteurs et les initiateurs de ce projet, une rencontre avec tous ceux qui portent “la Kippa dans leur coeur” et qui en sont sortis fiers de savoir qu'un Juif d'Oran, a su avec force, intelligence et pertinence, revitaliser le Judaïsme français moribond après la guerre et de faire entrer la philosophie hébraïque éminemment morale, dans un cursus universitaire en fondant ainsi l'Ecole d'Orsay qui fait désormais référence.

Je suis intervenu  pour évoquer la “richesse” de ce Judaïsme d'Algérie, en citant d'autres contemporains comme André Chouraqui, Raphaël Draï et une grande partie de nos rabbins dont nous allons, enfin, retracer la mémoire.

 

Hubert Habib.