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Un texte de Richard Ayoun concernant le grand rabbin David Askénazi est publié dans la "Revue Européenne des Études Hébraïques", No. 7 (2002), page 103.

David Askénazi (Oran, 16/12/1897 - Paris, 20/05/1983)
Des membres de sa famille avaient déjà joué un rôle au sein de la communauté oranaise :

Joseph Askénazi dans les années 1895 et
Juda Askénazi, élu membre du Consistoire d'Oran, le 16 octobre 1904.

 

Il acquiert sa formation auprès du rabbin Haïm Touboul dont il devient gendre. Dès 1916, à l'âge de dix-neuf ans, il commence à enseigner l'hébreu.

Trois ans plus tard, il fonde avec son beau-père, le rabbin Haïm Touboul, l'école Yagdil Torah de la rue Ratisbonne à Oran. Il prend la direction de cette institution dont le but est de dispense l'enseignement supérieur hébraïque dans la communauté.

Il est aidé par un groupe d'amis : Raoul Lévy, Raphaël Zenou, S, Maman J- Benazeraf et M. Azoulay. L'objectif qu'ils se sont assigné n'ayani pas été atteint, ils se sont retirés de cette association.

Le 22 novembre 1921, il crée avec son oncle le rabbin Juda Benaïche la société "Le premier devoir Hebrat Etiyahou Hannabi" formant des péritomistes (mohel).

À partir de 1926, à la demande de A. Confino, directeur de l'Alliance Israélite Universelle d'Alger, il assure la direction du Talmud Torah de I'A.I.U. d'Oran qui fut créée le 6 juillet 1907.

En 1928, il participe à la création des Ets Haïm d'Oran, école d'études supérieures hébraïques formant des officiants, shohet (abatteurs rituels), mohel et enseignants d'hébreu.

Richard Ayoun 

Historien français, né le 23 janvier 1948 à Oran, et mort le 30 mai 2008 à Paris, est un historien français. Il est l'auteur de 450 comptes rendus, 4 livres, a collaboré à 80 ouvrages, et a écrit 156 articles sur le judaïsme séfarade, sur le judaïsme d'Afrique du Nord, et sur le judaïsme français