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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

De génération en Génération

 

 

An 70, destruction du second Temple par les romains. Premier exil.

Tafilalet, quelque part entre ciel et desert.

Pour la grande famille des Charbit, c’est la aux confins du Maroc et du Sud Algérien que tout a commence. Les frontières d’alors, imprécises se lisent sur la ligne des dunes et sur les crêtes désolées, traversées de profonds ravins ou témoigne, seule, la pierre brulante des oueds. Depuis des siècles, les hommes de ces contrées se jouent de ces barrières naturelles.Il faut compter sur l’oeil exerce du guide ou du caravanier pour eviter les pieges mortels qui jalonnent l’unique piste au milieu d’une nature hostile vouée a la gloire des sables immuables et de la roche nue .  Le jour arrive ou la decision est prise de monter vers le Nord ou sont installes les Français, les nouveaux maitres de l’Algérie. Ceux la même qui vont leur octroyer un magnifique cadeau ; la citoyenneté française et en prime les bancs de l’école de la République. Les juifs vont vite s’y sentir en sécurité quant a revenir a leur ancien statut de dhimi  impose par le Bey d’Alger, émanation du pouvoir Turc et les petits seigneurs locaux : le choix est facile ! Saida, l’heureuse, ainsi la nomme les Arabes, bientôt son nom sonnera comme celui d’une charmante petite ville française aux allures de sous-préfecture.

Entre joies et douleurs

Des images qui s’entrecroisent comme autant de souvenirs glanes auprès de  Mémé et de Maman. Lentement apparait le Vieux-Saïda, oasis de paix et de fraicheur troublée seulement du doux bruit de l’eau, des rires des enfants et des you-you joyeux des femmes qui repondent en cascades. Court répit alors que résonnent  les sirènes du départ, l’arrachement a la terre natale et les tombes de tous ces chers disparus que l’on laisse derriere soi… et le son du houd et des darboukas qui ne s’éleveront plus dans les allees  du petit cimetière juif  pour feter la grandeur de Rabbi Meir et de Rabbi Chimrhon Bar Yorhai.  On  vogue vers l’inconnu tenter une difficile intégration de l’autre cote de la Méditerranée. La France, cette patrie généreuse mais qui a pris la fâcheuse habitude de ne  pas se trouver toujours au rendez-vous de ses enfants meurtris. les Pieds noirs , selon le terme en vigueur depuis leur arrivée. Deuxième exil.

Le temps qui passe qui seul panse les blessures les plus profondes. On le croit et on se met a esperer  de nouveau. D’ailleurs quel symbole reconfortant que ces naissances a venir sur la bonne terre de France. on s’installe profondément et les cicatrices du passe deviennent des armes pour se forger des reussites, des vies exemplaires. 1970-1980 voila le credo adopte par l’immense majorité de la communauté juive. Pourtant  de vieux fantomes rodent a nouveau avec l’arrivée de Le Pen dans le paysage poltique qui joue avec le vieux fond antisémitisme qui traine  dans les zones obscures d’une certaine idéologie francaise. Attention, quelques annees plus tard, le leader d’extrême droite va s’avérer comme l’arbre qui cache la foret et seul un observateur avise de la société française pourra pointer ce tournant important et gravissime pour les Juifs. Octobre 2000,  seconde intifada et un antisémitisme déguisé en antisionisme mais les deux ne font qu’un, va soudain envahir les rues de hexagone, s’imposer dans la plupart des banlieues. Si l’on rajoute le lâchage des politiques et le lynchage médiatique auquel est confronte l’état d’Israël, on trouve une communauté juive qui peine a reagir, s’interrogeant sur son devenir, plongée dans l’angoisse aujourd’hui. Malheureusement il faut bien vite se rendre a évidence aucun signe d’apaisement ne vient contredire cette irruption et cet enracinement du fait antisémite dans la France de 2010

Une génération s’en va, une autre lui succède (…) >

Jérusalem, Octobre 2010

C’est un Nom que l’on refuse de voir disparaitre dans la nuit de l’oubli et qui ressuscite et vit dans la Jérusalem retrouvée. Il vit par eux et par nous et si Dieu le veut pour une ribambelle d’enfants en devenir, ceux la de véritables sabras fiers et plein de vie.

Ephraim et Kamrha, leurs enfants Albert, Jacob, David, Joseph, Salomon. Laurette et Hanna, puisse les générations qui grandiront sur cette terre  perpétuer votre mémoire en écrivant sur les collines de Judée, les plaines du Dan et du Sharon, les vertes hauteurs de Galilée et jusqu’aux sables du Néguev une page nouvelle dans le livre jamais ferme des Charbit. Fin de l’exil.

Jacob Charbit

http://aufildesmots.blogvie.com/2010/10/

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