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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Le FLN et la communauté juive d'Algérie

 

Par Paul BENAIM pour Guysen

Les Juifs étaient présents en Afrique du Nord bien avant la conquête arabe. Il eut été logique que leur communauté, qui ne pouvait être taxée de colonialisme, demeurât en Algérie après 1962. Il en a été autrement. Le but de ce texte est d’exposer les raisons de l’exode des Juifs vers la France avec l’immense majorité des non-Musulmans.

jacques_lazarus Cette enquête a comporté l’analyse d’archives et une rencontre avecJacques Lazarus qui était pendant la guerre d’Algérie le secrétaire général du Comité Juif Algérien d’Etudes Sociales (CJAES) dont « Information juive » était l’organe, et le représentant des Juifs d’Afrique du Nord au Congrès Juif Mondial. (CJM)
 
Le journal Le Monde a publié  un hors série intitulé « Guerre d’Algérie Mémoires parallèles ». Dans ce supplément de 90 pages qui nous replonge dans les horreurs de ce conflit et du cycle infernal d’attentats et de répression aveugles, ne figure pas un mot sur la communauté juive, ce qui est  à la fois normal et surprenant :
- normal, car les Juifs, citoyens français depuis 1870 à la suite du décret Crémieux, imprégnés de culture  française depuis plusieurs générations étaient parfaitement intégrés dans la société « européenne » ;
 
-  surprenant, car la communauté juive a fait, initialement du moins, l’objet de pressions de la part du FLN, l’invitant à demeurer dans le pays de ses ancêtres. De plus un projet éphémère du gouvernement français envisageait la création d’une fédération de différentes composantes de la population d’Algérie.
 
Un appel du FLN aux Algériens israélites (25 novembre 1959)
 
Cet appel long de 3 pages peut être ainsi résumé :
« Nous nous adressons à tous ceux de nos compatriotes israélites qui se veulent algériens mais qui se tiennent toujours en marge de la lutte de leur peuple et nous leur disons : vous faites partie intégrante du peuple algérien… Il s’agit de devenir des citoyens effectifs de votre véritable pays ».
Cet appel solennel était une invitation ou plutôt une sommation à l’adresse des Juifs   de  se ranger sous la bannière du Front de Libération Nationale ou sous celle du colonialisme
 
 L’étrange projet d’une fédération multiethnique
 
Dans une lettre datée du 20 février1960 adressée par un avocat de Constantine, Maître Benisti à Guy Mollet, secrétaire général du parti socialiste, fait état d’un projet, une de ces hypothèses de travail du gouvernement du général de Gaulle, envisageant de faire de l’Algérie une fédération de ses différentes composantes « les communautés kabyles, arabes, chaouis, mozabites, juives et françaises », établissant donc une distinction entre les citoyens français de différentes origines et les Juifs pourtant citoyens français depuis près d’un siècle, distinction soulevant l’indignation de l’avocat demandant à Guy Mollet d’intervenir auprès du général de Gaulle pour en souligner l’absurdité.
 Ce projet fit long feu.
 
La position de Jacques Lazarus, directeur d’Information juive
 
Le 29 février dernier, j’ai pu avoir un entretien avec Jacques Lazarus : sa position était claire. Les Juifs d’Algérie étaient des citoyens français et à ce titre, ils avaient les droits et les devoirs de tout citoyen, et leur appartenance au judaïsme ne changeait rien à ce statut.
 
Un éditorial  signé de Jacques Lazarus, intitulé « Tels que nous sommes » daté de février 1961 exprime    sa  position qui  correspondait à l’opinion générale des Juifs d’Algérie : « Nous sommes français et nous entendons le rester ! » Ne faisait exception qu’une infime minorité représentée par les membres du parti communiste.
Lazarus reconnaissait la nécessité d’un changement dans le statut des Musulmans. Il insistait sur la diversité des opinions dans la collectivité juive, déniant à quiconque le droit de s’exprimer au nom des Juifs d’Algérie et laissant à chacun la liberté de ses choix politiques.
 

synagogue-oran

Le sentiment de solidarité vis-à-vis des Européens et de défiance envers les Arabes était sans doute renforcé chez les Juifs par la mémoire collective d’une communauté ayant vécu pendant des siècles en terre d’Islam, où les Juifs étaient des  citoyens de seconde zone ayant subi interdits, humiliations et pogroms (2).. Le dernier  de ces pogroms remonte  à 1934  à Constantine. Le 5 août 1934, à la suite d’une banale altercation entre un Juif et un Musulman, 28 Juifs sont assassinés dans leur quartier. On imagine que ce souvenir était encore présent dans les esprits des plus anciens au moment des « événements ».
 
Dans cet éditorial, Jacques Lazarus ne fait pas allusion à la longue période de soumission sous l’Empire ottoman, ni à ce massacre. Désireux d’apaiser les tensions entre Juifs et Arabes, il  rappelle au contraire que les  deux communautés avaient longtemps vécu en bonne intelligence et que des notables musulmans avaient pris leurs  distances vis-à-vis des lois raciales de Vichy stigmatisant les Juifs. Enfin  il cite le professeur Raymond Bénichou qui avait écrit en 1934 « Aussi haut que les dirigeants responsables des destinées de la France voudront élever les populations musulmanes, aussi grande sera la satisfaction des populations d’origine juive de notre pays. » 
 
Cette main tendue vers les Arabes et le refus d’engager les instances de la collectivité juive à prendre parti dans le conflit, ont probablement contribué à limiter les effusions de sang au cours de cette guerre sans merci.
   
Le sentiment d’insécurité et le flux des départs
 
La communauté juive d’Algérie s’est montrée sourde aux appels du FLN, et comme un amoureux éconduit, l’organisation nationaliste s’en est pris à des notables juifs, attentats symboliques dont les Juifs ont tiré les leçons en quittant à jamais le pays de leurs ancêtres.
 
    – Dés le mois de décembre 1954, dans les semaines qui suivirent le début de l’insurrection, des familles du Constantinois prirent le chemin de l’éxil .  Les années qui suivirent furent marquées par la détermination  des autorités française de venir à bout du terrorisme   et l’affirmation que l’Algérie était partie intégrante de la nation, puis, après les premières négociations avec les indépendantistes, par  la naissance de l’OAS qui s’opposa en vain  à l’abandon de la souveraineté française, enfin par la fuite des « Européens » à mesure que croissait l’insécurité.
 
    – Le 22 juin 1961, le très populaire compositeur juif, de musique arabo-andalouse,  « Cheikh Raymond » était assassiné sur la place du marché de Constantine**.
Le meurtre du musicien fut le signal du départ vers la métropole des Juifs de Constantine, qui commença près d’un an avant celui des autres Juifs d’Algérie.
 
     –  La majorité  des départs, pour les Juifs comme pour les autres habitants non-musulmans, se situe dans les semaines précédant l’indépendance, proclamée le 5 juillet 1962.
 
Notes
 
*Cet article est l’un des chapitres de la nouvelle édition de mon livre « Algérie française 1926-1962 »  (The Book Editions 2012), un témoignage personnel sur les 36 dernières années de l’Algérie française.
 
**Dans son film sur l’Algérie, le cinéaste Jean-Pierre Lledo raconte que le souvenir de Cheik Raymond, témoin de l’amitié judéo-arabe, est aujourd’hui occulté par les autorités de la république algérienne. (3)
 
Illustrations
 
Figure 1 La grande synagogue d’Oran, devenue aujourd’hui une mosquée
Figure 2 Jacques Lazarus  
 
Références
 
1- « Guerre d’Algérie Mémoires parallèles » Hors série Le Monde 2012
2 – André Chouraqui « Histoire des Juifs en Afrique du Nord » Editions du Rocher 1998
3- Jean-Pierre Lledo «Algérie, histoires à ne pas dire » DVD Albarès collection documentaire 2007 Film interdit en Algérie
 
Remerciements
 
Je remercie Jacques-Bernard Sadon, auteur de la biographie de Jacques Lazarus  «  Jacques Lazarus. Itinéraire d’un Juif de France dans le siècle. De la métropole à l’Afrique du Nord 1943- 1962 » (Conform Edition 2011) 
JB Sadon a facilité mes contacts avec Jacques Lazarus et a mis à ma disposition des documents essentiels sur le sujet traité dans ce texte
 
 
Commentaires (8)
 
  • 1. GHARBI JOSSELIN | Sam 01 Fév 2014

MESSAGE A ISABELLE GHARBI. SUR LES PRESENTS COMMENTAIRES CI DESSUS J'AI ENTENDU TON MESSSAGE QUI M'EST VENU DROIT AU COEUR. ROLLAND GHARBI TON PERE ETAIT MON COUSIN GERMAIN ET JE T'AI CONNU TOUTE PETITE. DEPUIS SON DECES JE N'AI PLUS EU AUCUNE NOUVELLE DE TOI SACHANT QUE TU ETAIS PARTIE EN AVIGNON. TON PERE ETAIT MON AMI ET JE PENSE SOUVENT A LUI SANS BIEN SUR T''OUBLIER. JE T'EMBRASSE TRES FORT ET SI TU VEUX TU PEUX ME CONTACTER EN DEMANDANT MON MAIL A LA DIRECTION DU PRESENT CITE QUI LE CONNAIT.J'AI EU GRAND PLAISIR A AVOIR DE TES NOUVELLES OU LAISSE MOI TON MOBILE. RAPPELLES TOI DE MOI JOSSELIN GHARBI

 
  • 2. Mokhtar AIT ABDALLAH | Sam 01 Fév 2014

Je suis algérien, né 6 ans après l'indépendance du pays. Je tiens a dire avant tout que j'ai un immense respect à la communauté juive d'Algérie et que j'ai toujours considéré comme algériens a part entière, mais malheureusement les événements dramatiques de la guerre d'Algérie ont décidé autrement sur son destin. Je trouve que l'auteur Jacques Lazarus, s'est montré partial en menant l'enquête au sujet des rapports entre le FLN et la communauté juive d'Algérie, en désignant le FLN comme un un parti d'assassins qui n'est pas de l'émanation du peuple algérien qui a beaucoup souffert du colonialisme français même l'appel du FLN adressé à la communauté juive l'a pas publié dans son intégralité pour faire comprendre les internautes de ce site. Donc je me permets de rapporter ici cet appel dans son intégralité pour démontrer que le FLN était sincère avec la communauté juive.

Lettre aux Israélites d'Algérie

Quelque part en Algérie, le 1er octobre 1956
Le Front de libération nationale

(publié par Libre Algérie, 5-18 juin 2000)

A Monsieur le Grand Rabbin,

A Messieurs les membres du Consistoire israélite,

Aux élus et à tous les responsables de la communauté israélite d'Algérie,

Monsieur le Grand Rabbin,

Messieurs et chers compatriotes,

Le Front de libération nationale (FLN), qui dirige depuis deux ans la révolution anticolonialiste pour la libération nationale de l'Algérie, estime que le moment est venu où chaque Algérien d'origine israélite, à la lumière de sa propre expérience, doit sans aucune équivoque prendre parti dans cette grande bataille historique.

C'est aujourd'hui un fait notoire que la guerre de reconquête imposée au peuple algérien s'est définitivement soldée par un double échec militaire et politique.

Les généraux français eux-mêmes avec, à leur tête, le maréchal Juin, ne cachent plus l'impossibilité de venir à bout de la Révolution algérienne invincible.

Le gouvernement français, dans sa recherche actuelle d'une solution politique devenue inévitable, veut encore voler sa victoire au peuple algérien en poursuivant la pratique insensée de manouvres grossières, vouées dès maintenant à un échec retentissant.

L'essentiel de ces manouvres consiste à tenter d'isoler même partiellement le FLN en portant atteinte à l'unanimité nationale anticolonialiste désormais indestructible.

Vous n'ignorez pas, chers compatriotes, que le FLN, inspiré par une foi patriotique élevée et lucide, a déjà réussi à ruiner la diabolique politique de division qui s'est traduite dernièrement par le boycottage de nos frères commerçants mozabites, et qui devait s'étendre à l'ensemble des commerçants israélites.

Cette double tentative que nous avons étouffée dans l'ouf était, comme par le passé, ourdie par la haute administration et mise en application par une poignée d'aventuriers escrocs au service de la police.

Les policiers mouchards et contre-terroristes assassins ont été exécutés non en raison de leur confession religieuse, mais uniquement parce qu'ennemis du peuple.

Le FLN, représentant authentique et exclusif du peuple algérien, considère qu'il est aujourd'hui de son devoir de s'adresser directement à la communauté israélite pour lui demander d'affirmer d'une façon solennelle son appartenance à la nation algérienne

Ce choix clairement affirmé dissipera tous les malentendus et extirpera les germes de la haine entretenus par le colonialisme français. Il contribuera en outre à recréer la fraternité algérienne brisée par l'avènement du colonialisme français.

Depuis la Révolution du 1er Novembre 1954, la communauté israélite d'Algérie, inquiète de son sort et de son avenir, a été sujette à des fluctuations politiques diverses.

Au dernier congrès mondial juif de Londres, les délégués algériens, contrairement à leurs coreligionnaires de Tunisie et du Maroc, se sont prononcés, à notre grand regret, pour la citoyenneté française.

Ce n'est qu'après les troubles colonialo-fascistes du 6 février, au cours desquels ont réapparu les slogans anti-juifs, que la communauté israélite s'est orientée vers une attitude nectraliste.

Par la suite, à Alger notamment, un groupe d'Israélites de toutes conditions a eu le courage d'entreprendre une action nettement anticolonialiste, en affirmant son choix raisonné et définitif pour la nationalité algérienne.

Ceux-là n'ont pas oublié les troubles anti-juifs colonialo-racistes qui, sporadiquement, se sont poursuivis en pogroms sanglants jusqu'au régime infâme de Vichy.

La communauté israélite se doit de méditer sur la condition terrible que lui ont réservée Pétain et la grosse colonisation : privation de la nationalité française, lois et décrets d'exception, spoliations, humiliations, emprisonnements, fours crématoires, etc.

Avec le mouvement Poujade et le réveil du fascisme qui menace, les juifs risquent de connaître de nouveau, malgré leur citoyenneté française, le sort qu'ils ont subi sous Vichy.

Sans vouloir remonter bien loin dans l'histoire, il nous semble malgré tout utile de rappeler l'époque où, en France, les juifs, moins considérés que les animaux, n'avaient même pas le droit d'enterrer leurs morts, ces derniers étant enfouis clandestinement la nuit n'importe où, en raison de l'interdiction absolue pour les juifs de posséder le moindre cimetière.

Exactement à la même époque, l'Algérie était le refuge et la terre de liberté pour tous les Israélites qui fuyaient les inhumaines persécutions de l'inquisition.

Exactement à la même époque, la communauté israélite avait la fierté d'offrir à sa patrie algérienne non seulement des poètes, des commerçants, des artistes, des juristes, mais aussi des consuls et des ministres.

Si le peuple algérien a regretté votre silence, il a apprécié la prise de position anticolonialiste des prêtres catholiques, comme ceux notamment des zones de guerre de Montagnac et de Souk Ahras, et même de l'archevêché qui, pourtant, dans un passé récent, s'identifiait encore à l'oppression coloniale.

C'est parce que le FLN considère les Israélites algériens comme les fils de notre patrie qu'il espère que les dirigeants de la communauté juive auront la sagesse de contribuer à l'édification d'une Algérie libre et véritablement fraternelle.

Le FLN est convaincu que les responsables comprendront qu'il est de leur devoir et de l'intérêt bien compris de toute la communauté israélite de ne plus demeurer «au-dessus de la mêlée», de condamner sans rémission le régime colonial français agonisant, et de proclamer leur option pour la nationalité algérienne.

Salutations patriotiques.

 
  • 3. gharbi isabelle | Ven 01 Nov 2013

Je suis la fille de Rolland GHARBI, né en 1928 et décédé en 1978, qui a passé sa jeunesse à Alger, et je fais des recherches sur mon père qui est parti prématurément, et que j'ai besoin de connaitre davantage. Il m'a laissée orpheline à 20 ans, et sa famille ne s'est que très peu occupée de moi. J'ai donc besoin de retrouver mes racines, et je remercie tous ceux qui pourraient évoquer sa mémoire même en rapportant des choses banales. Tout est de l'or pour moi.
Isabelle GHARBI

 
  • 4. bentolila jean louis | Ven 14 Juin 2013

Je me souviens très bien de Fernand Aîche qui était d'un ami de mon père Paul Bentolila . Il a été assassiné dans son bureau de tabac près de la place du gouvernement à Alger .
J'étais gamin à l'époque et cet assassinat m'avait profondément choqué .....
J'ignorais qu'il était resistant et qu'il avait participé à l' opération Torch.
Je me souviens de lui comme d'un Monsieur d'une grande gentillesse , toujours le sourire aux lèvres .
Jean Louis Bentolila

 
  • 5. gozlan lucien | Lun 03 Sept 2012

En effet Paule, il y a des coincidences qui troublent et qui nous interpellent....!!!!
C est un triste anniversaire pour vous, cela doit etre un reveil de je ne sais quoi de prophetique....Il serait bon que MORIAL lance un appel comme vous l ecrivez, que toute personne ayant eu un deces dans sa famille proche, victime du terrorisme algerien se fasse connaitre afin qu il puisse y avoir une enumeration au plus pres de tous nos morts assassines pour faire place nette a une presence juive dans toute l Algerie.
Une pensee a tous nos morts laisses las-bas en Algerie. Le President de MORIAL monsieur Didier NEBOT avait lu un texte en memoire aux ames de TOUS nos parents, le samedi 11 fevrier 2012 a la synagogue Ribach et Rachbats a Natania...!!! Pourquoi ne pas ouvrir une page qui recueillerait le nom de chaque matyr assassine, cela briserait le silence sur les veritables raisons de leur deces...???

 
  • 6. Paule Atlan | Lun 03 Sept 2012

Et le hasard fait que je laisse ce message le 3 septembre, date anniversaire de la mort de mon père tué il y a 56 ans. Une pensée pour lui.

 
  • 7. Paule Atlan | Lun 03 Sept 2012

Je remercie Monsieur Gozlan de rappeler ces meurtres bien ciblés dès 1956 contre des commerçants juifs de la Basse Casbah, résistants et fondateurs du Cercle Géo Gras, parlant arabe et représentant le "chaînon de trop" entre Français et Arabes aux yeux du FLN. Leur mort ainsi que celle ensuite de nombreux juifs tués pour la même raison, est passée sous silence alors que symbolique du souhait de voir les juifs quitter leur pays.

 
  • 8. gozlan lucien | Jeu 30 Août 2012

En reference a l appel du FLN aux Juifs algeriens en date du 25-11-1959, il serait bon d apporter des rappels sur les assassinats cibles par le FLN sur les personnes de monsieur AICHE Fernand, lachement assassine le 16 aout 1956 suivi de celui de monsieur ATLAN Emile lachement assassine le 3 septembre 1956...Tous deux resistants eminents dans l Operation TORCH du 8 novembre 1942 et tues par le FLN en mise en garde et intimidation contre toute tentative eventuelle de resistance de la communaute juive sur la revolution algerienne.

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