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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

70 ans après sa libération à la Sainte Baume par les tabors marocains et les tirailleurs algériens, le 21 aout 1944, ce témoignage vient de nous parvenir des Etats Unis...

.....Merci.....

 
 
Hilde Mann - Michele Mehlinger - Helene Mehlinger
 
DOCUMENT D'EPOQUE RETROUVE A LA SAINTE BAUME

Née à RODALBAN (Palatinat) le 16 janvier 1927. Elle est arrivée en France par transport d’enfant (Baronne de Rothschild) en mars 1939. Puis, elle séjourne jusqu’en mars 1943 dans une Maison d’accueil et entre à l’école Hôtelière de la Ste Baume en Mars 1943.

Les Parents :
- Père à Shanghai (sans nouvelles)
- Mère déportée de DUISBURG, date et destination inconnue
- Deux frères servent dans l’armée Américaine


Témoignage de Ron Simenauer, fils de Hilde,Michèle Mann
 
 Here's a big Throwback Thursday for y'all : 70 years ago

21 August 1944”

In Monseigneur’s garden (couvent maudit)
Darning and folding and murmuring
Prophetic poems of seas and its Djinns
Sat my mother to be, tentatively,
Returned hostess' smiles to soldiers in grey,
Casting her glances while eying ships at sea

Did Hugo's verses she'd then recite
Comfort her, bewildered girl, from these Djinns
Before help approached, de Kerautem's men,
Halting before firmly locked convent gates
bursting orphans, who, cloistered since preteen
would scurry to Jeeps, chocolates and soldiers' knees?

They are so near! – We keep closed
This room where we defy them.
What noise outside! Fearsome army
Of vampires and dragons!
The beams of the loose ceiling
Sag and wilt like soaked grasses,
The rusted old door trembles,
Unseated from its hinges.

Cries from hell! voices roar and weep!
Filthy swarm, driven by north wind,
Doubtless, or heaven! stalks my home.
Walls bend under black battalions.
The house cries and staggers tilted,
And one could say, ripped from its soil,
Just as it chases a dry leaf,
Rolling on in the vortex wind!

Prophet! If your hand spare me
From impure demons of night,
I would prostrate my bald head
Fore your sacred incense bowls!
Allow their breath full of sparks
To die on these faithful doors,
Make the talons and their wings
Scrape in vain at these black pains!

They have passed! – Their cohort
Takes flight and flees; their feet
Stop beating on my door
With their multiple blows.
All filled with sounds of chains,
And in the nearby woods
Great oaks they do tremble
Bent beneath fiery flight!

And would she then say once comfort was hers, "I shall be,
Hilde, Michele, Helene, Haleine, or anyone I please"?

70 years ago, a Free French contingent off the main allied columns arrived at Holy Ste. Beaume above Toulon, and, with the Wehrmacht gone, Hilde Mann, Michele Mehlinger, Helene Mehlinger or whoever she was, packed up, went to Marseilles, then Paris, then America to find herself. Happy Liberation Day, Mom!

Traduction

(Texte extrait de la poésie Les Djinns de Victoir Hugo)

Ils sont tout près ! - Tenons fermée
Cette salle, où nous les narguons.
Quel bruit dehors ! Hideuse armée
De vampires et de dragons !
La poutre du toit descellée
Ploie ainsi qu'une herbe mouillée,
Et la vieille porte rouillée
Tremble, à déraciner ses gonds !

Cris de l'enfer ! voix qui hurle et qui pleure !
L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,
Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée,
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon !

Prophète ! si ta main me sauve
De ces impurs démons des soirs,
J'irai prosterner mon front chauve
Devant tes sacrés encensoirs !
Fais que sur ces portes fidèles
Meure leur souffle d'étincelles,
Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes
Grince et crie à ces vitraux noirs !

Ils sont passés ! - Leur cohorte
S'envole, et fuit, et leurs pieds
Cessent de battre ma porte
De leurs coups multipliés.
L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans les forêts prochaines
Frissonnent tous les grands chênes,
Sous leur vol de feu pliés !

Traduction des 4 dernières lignes

Il y a 70 ans, un contingent de la France libre, avec des colonnes d'alliés, est arrivé à la Sainte Beaume au-dessus de Toulon et, la Wehrmacht chassée, Hilde Mann, Michele Mehlinger, Helene Mehlinger, ou quelque nom d'emprunt qu'elle ait pu avoir à l'époque était, avec ses quelques affaires, allée à Marseille, puis Paris, et ensuite l'Amérique où elle se trouve.  Heureux jour de Libération, maman !

Ron Simenauer (son fils)

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/les_djinns.html

 

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