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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Photo de Joseph Nebot sur un canon

Simon Nebot et Joseph Nebot cousins germain d’Eliezer Nebot (mon père) ont fait la guerre de 1914-1918 :

-  Simon Nebot, fils de Mikael Nebot (mon arrière grand-père) et de Gazala, Julie Nebout, né le 3 octobre 1883, décédé le 27 novembre 1914 à Reninghe en Belgique.

- Joseph Nebot, fils de Mikael Nebot (mon arrière grand père) né le 20 novembre 1886, engagé le 15 aout 1915, a fait Verdun comme canonnier sergent (voir photo). Il s’en est sorti. 

                                Cliquer sur les images pour les agrandir

   

 Carte de combattant de     Joseph Nebot 

 

 

 

 

L’association MORIAL et le centenaire de la guerre 1914-1918

A l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, à la fin de l’année 2014, l’association MORIAL, que j’ai l’honneur d’animer, jugeait nécessaire de mettre à l’honneur les soldats juifs d’Algérie ayant combattu pour la France lors de la première guerre mondiale.

Nous décidions alors d’organiser une grande manifestation pour le 15 novembre 2015, combinaison harmonieuse de conférences, exposition de cartes postales, lectures de textes de Grands Rabbins de l’époque, ponctuée par un hommage solennel aux Français juifs d’Algérie morts pour la France.

Sur les 2800 juifs d’Algérie morts pour la France, 52 d’entre eux seraient cités au moment de l’hommage officiel.

En janvier 2015, un des membres de notre association m’adressait une photo du monument aux morts du cimetière Israélite de Saint Eugène, en Algérie, avec la liste des morts pour la France de la première guerre mondiale. J’eus la surprise de constater qu’il s’y trouvait un Simon Nebot.

Même si je connaissais l’existence de ce monument, j’avoue que jusqu’à ce jour, je ne m’y étais jamais intéressé.

                                                  Bulletin de décès de Simon Nebot

Ce Simon était-il un parent ? 

Mon père étant décédé depuis plus de 30 ans, tous les membres de ce côté de ma famille aussi, je m’inquiétais auprès de ma mère, âgée de 95 ans, pour savoir s’il s’agissait d’un parent à nous. Elle fut incapable de me répondre.

Peu après, en mars 2015, je recevais un appel téléphonique d’un certain Jean Louis Yaïch, qui avait eu beaucoup de mal à avoir mes coordonnées. Il s’agissait d’un petit cousin que j’avais du voir une fois ou deux, il y avait plus de cinquante ans.

Il ne connaissait pas mon statut de président d’une association de mémoire, ni bien entendu que nous mettions à l’honneur les soldats juifs d’Algérie de la première guerre mondiale.

             

  Livret militaire de Joseph Nebot          

Le Hasard ?

Il m’indiqua que prenant sa retraite, il avait mis de l’ordre dans ses affaires, et qu’il avait trouvé de vieux papier, dans sa cave, appartenait à son Grand Père, Joseph Nebot, cousin de mon Père et que ces papiers seraient mieux chez moi.

  

                                 

 Il me les envoya par la poste et qu’elle ne fut pas ma surprise de recevoir le livret de famille de mon arrière grand père et le bulletin de décès, avec l’inscription : "Mort pour la France" de ce Simon Nebot dont j’avais appris l’existence si peu de temps auparavant.

 

            

         Livret de famille de Mikael Nebot (arrière grand-père de Didier)

 

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