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Du 14 au 19 juin 2021, se tiendra en Andalousie, le festival de musique Séfarade.
C’est le rendez-vous incontournable pour tous ceux qui veulent découvrir les différentes traditions de cette culture. Ce festival qui est une référence internationale de la musique séfarade, a lieu chaque année dans le cadre du Jardin Botanique de Cordoue, cela depuis 2002.
Cet événement fut nommé dans un premier temps comme le festival du Réseau des quartiers juifs de l''Espagne "Chemins de Séfarade". Il s’agit d’un point de rencontre, dans lequel le public peut approfondir les différentes traditions de la culture séfarade.
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Il est clair que la Tradition est en quelque sorte l’alibi de la chose religieuse.
Le traditionaliste pouvait se dédouaner de la pure pratique religieuse et de toutes ses contraintes tout en restant normatif au regard du fil de l’Histoire.
La Tradition disait marginaliser l’orthodoxie pour "s’adapter" au monde moderne.
"Je n’oublie pas d’où je viens, je connais l’Histoire de mes ancêtres qui ont traversé des siècles de vissicitudes et d’oppressions mais je dois me reconnaître en homme libre pour exister et prendre une lace dans la société où je vis.".
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A partir d’une banale réalité d’un environnement algérien de ces années où régnaient à la fois difficultés, précarité, et insouciance, la superstition nous invite à un suspense haletant où même les représentants du Diable se mettent à faire des miracles.
Mélange passionnant et détonnant de sacrilèges et d’humour juif. Les maisons de ces pauvres juifs grouillaient de rebondissements insolites.
Quelques témoignages recueillis :
Joseph a grandi dans une petite rue bruyante de Constantine, pas loin de l’étal d’Albert, le boucher casher qu’il voyait souvent sacrifier des poules pour obtenir un bienfait ou obtenir une guérison.
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De Henri Touitou
Cet ouvrage broché de 128 pages est paru le 7 juillet 2020, chez l’éditeur Unicité
Dans le cadre du festival "Quartier du livre", l’auteur propose de dédicacer son livre, samedi 5 juin 2021, de 13h à 14h à la mairie du 5ème arrondissement de Paris.
Extrait du récit
« Encore pétri de rêves récurrents d’adolescent, j’étais dans l’attente du retour dans ce monde premier, essentiel.
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Une partie des Berbères professait le judaïsme, religion qu’ils avaient reçue de leurs puissants voisins, les Israélites de la Syrie. Parmi les berbères juifs, on distinguait les Djéraoua, tribu qui habitait l’Aurès et à laquelle appartenait la Kahéna, femme qui fut tuée par les arabes, à l’époque des premières invasions.
Les autres tribus juives étaient les Néfoussa, berbères de l’Ifriqiya, les Fendéloua, les Médiouna, les Behloula, les Rhiata et les Fazas, berbères du Maghreb el Aqsa. Parmi leurs chefs les plus puissants, on remarqua surtout la Kahéna, reine du Mont Aurès, et dont le vrai nom était Dahia, fille de Tabet, fils de Nicin.
Sa famille faisait partie des Djéraoua, tribu qui fournissait des rois et des chefs à tous les berbères descendus d’El-Abter. Douée d’une grande beauté, elle était recherchée en mariage par les chefs les plus puissants.
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La Kahéna forma le projet de délivrer son peuple du monstre qui l’opprimait.
Elle annonça son mariage avec lui ; et, elle lui plongea un poignard dans le sein. La libératrice fut immédiatement proclamée chef par ses compatriotes reconnaissants.
Quand Hassan eut chassé les grecs, il séjourna quelques temps à Kairouan pour donner du repos à ses troupes.
Ayant demandé aux habitants quel chef puissant restait encore en Ifriqiya, il lui fut répondu que la Kahéna exerçait un pouvoir tel que, s’il parvenait à la vaincre, il serait le maître absolu de tout le Maghreb. Il se mit en marche vers l’Aurès. A la nouvelle de cette menace, la Kahéna descendit de ses montagnes à la tête d’une armée innombrable.
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Isaac Bloch (1848-1925), a été Grand Rabbin d’Oran, de 1878 à 1882, puis Grand Rabbin d’Alger jusqu’en 1890, il décrit quarante-huit pierres tombales du cimetière de Saint Eugène, et donne la traduction des épitaphes écrites en hébreu qui y sont gravées. L’auteur
La tombe la plus ancienne est celle de Juda Khallac décédé en 1620, la plus récente étant celle d’Isaac Aboulker, mort en 1815.
↪ Le livre peut être consulté en cliquant sur le lien :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8530393/f11.item
Cet ouvrage présente un intérêt considérable en raison des nombreux repères datés relatifs à la communauté juive d’Alger pendant près de deux siècles ; il constitue un appui précieux pour toute recherche sur Alger à la fin du 18e et dans la première moitié du 19e siècle.
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J’étais vraiment très jeune lorsqu’un jour j’entrai chez mon oncle Joseph Jaoui qui habitait au 36 rue de la Lyre à Alger, et je l’entendis s’exclamer : "Rebbanim ! Rebbanim !" (Prononciation locale de ‘Rabbanim’).
Son plus jeune fils, Gérard, qui jouait au ballon, avait fait rebondir la balle, envoyant le vase valser avec toutes ses fleurs. Le récipient de verre, tombé par terre, s’était cassé en mille morceaux, et l’eau qu’il contenait avait inondé la table et sa belle nappe que Tata Félicie avait brodée à la main avec beaucoup de goût et de patience.
Le plus grave était que Gérard était pieds nus et risquait de se blesser. C’est à ce moment-là que Tonton Joseph avait crié "Rebbanim ! Rebbanim" !
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Il y a 194 ans, l’événement du "coup de l’éventail" infligé par le dey d’Alger, Hussein Pacha au consul de France Pierre Deval, eut pour conséquence trois ans plus tard, à l’envoi d’un corps expéditionnaire français conduit par le général de Bourmont pour un débarquement à Sidi-Ferruch.
C’est le début d’une conquête qui s’étendra dans tout le pays durant 132 ans.
A l’origine de cet événement, il y avait des dettes dont la France devait s’acquitter auprès de la Régence.
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Cette fin de semaine est marquée par le 73è anniversaire de la création de l'Etat d'Israël.
Pour cette occasion, Guy Levy, vice President de Morial a commenté, cette semaine, sur JudaïCannes, les événements du Yom Ha Shoah et du Yom Ha'atzmaut.
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Cet ouvrage broché de 352 pages est paru aux éditions de l’Archipel en février 2019.
Spécialiste de l'Histoire contemporaine, Alain Vincenot réhabilite l'histoire oubliée des victimes, directes ou indirectes, de la guerre d'Algérie, pieds-noirs et harkis principalement. Le livre inclut de nombreux témoignages inédits.
Signés le 18 mars 1962, les accords d'Évian, censés mettre fin à la guerre d'Algérie, prévoient un cessez-le-feu le lendemain à midi, les deux parties s'engageant à « interdire tout recours aux actes de violence, collective ou individuelle ». Il n'en sera rien.
Aussitôt, massacres et enlèvements se multiplient pour pousser les pieds-noirs au départ.
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Par Laure Fourtage
En Russie à la fin du XIXe siècle, les fondateurs de la Société de propagation du travail industriel et agricole, plus connue sous le nom "ORT", estimaient que seule une refonte radicale de la structure économique de la population juive permettrait d'améliorer à terme sa situation.
À cet effet, il était nécessaire selon eux de la diriger vers les métiers manuels, peu pratiqués jusqu'à cette époque.
La nouvelle institution exerça alors son action dans deux directions : la formation professionnelle des jeunes et des adultes, avec la création d'écoles, et l'aide aux artisans et agriculteurs.
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Par Laure Fourtage
Trois centres de formation furent créés successivement dans les trois villes où la population juive était la plus forte.
↪ Le premier ouvrit ses portes au 8, rue Léon-Roches, à Alger, le 5 mai 1947, sous la direction de Georges Emsalem, lequel cumula à partir de 1952 la fonction de secrétaire général de l'association ORT-Algérie nouvellement constituée. Ces locaux réaménagés avaient abrité pendant la guerre l'école artisanale de la Société d'étude d'aide et d'assistance subventionnée par l'ORT. Les garçons pouvaient chosisr entre trois spécialités : la menuiserie, la mécanique et l'électricité.