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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

     LES VOEUX

 

         DU

 

  PRESIDENT

 

 

Chers Amis de Morial,

 

En ce début d'année 5782, en mon nom et au nom de tous les membres du Bureau de Morial je vous présente mes meilleurs vœux pour une année douce, dans la paix, le bonheur, l’amitié et la prospérité pour vous et vos familles.

 

Puissiez-vous célébrer les fêtes de Rosh Hashana dans la joie, entourés de tous vos proches.

 

Alors que la Covid-19 continue de sévir, s'il y a un vœu à faire et un souhait à vous exprimer en ce début 5782 c'est bien que vous soyez tous préservé et en bonne santé.

Depuis de trop nombreux mois la pandémie nous a empêcher de nous rassembler, et a rendu plus difficiles l’organisation de nos événements et rendez-vous Morial.

La bonne nouvelle pour 5782, c'est que les vaccins et le respect des règles sanitaires ouvrent les portes de nos « retrouvailles » autour d’un riche programme Morial qui vous sera très vite présenté

Chers amis je forme le vœu que cette nouvelle année renforce notre unité pour poursuivre ensemble et dans l’harmonie notre travail de mémoire des Juifs d’Algérie, la diffusion et d’enrichissement de cet héritage.

 

Permettez-moi de remercier une fois encore tous les membres de notre association et en particulier les membres du Bureau pour leur contribution au rayonnement et à la prospérité de Morial

  

Le site internet de Morial est régulièrement enrichi de vos témoignages, vous pouvez le consulter : www.morial.fr.

 

Je souhaite à vous tous, à vos familles et à tous ceux qui vous sont chers, Chana Tova Oumetouka

 

Serge Dahan
Président de Morial

                

   Francis Harburger

 

             

               dans 

 

          Les musées

 

 

 

 

 "Toutes les larmes sont salées", 1952

(Huile sur toile, 97 x 145 cm. Paris, collection particulière).
Ce tableau antiraciste de 1952 figure parmi les "compositions civiquesde l'œuvre du peintre.
Alors que la guerre de Corée se poursuit, Harburger peint en 1952 "Toutes les larmes sont salées", un titre qu’il emprunte au romancier et poète Claude Aveline (1901-1992).

Son accrochage, au Salon des indépendants, est mouvementé : bien qu’accepté par le comité de sélection du Salon, le tableau est décroché le jour de l’inauguration; le propos ouvertement antiraciste risque de gêner les visiteurs officiels. Harburger s’indigne. Face aux nombreuses protestations – à travers lui, c’est la liberté de l’art qui est attaquée –, le tableau finit par reprendre sa place sur les cimaises du Salon.

↪ En ce moment et jusqu'au 17 septembre 2023, se tient à Trouville, musée Villa Montebello, une exposition "De la Casa Velazquez à la Normandie" où figurent quatre œuvres de Francis Harburger :

  • - Femme de Séville dans un intérieur, vers 1928, lithographie
  • - La Grande Poterie rose, 1959, Huile sur toile
  • - Trouville, chapelle Saint-Jean, 1966, Huile sur toile
  • - Grand nu de blonde couchée, 1929, Huile sur toile

Ce tableau fait partie des œuvres (réalisées par Harburger à la Casa Velazquez à Madrid), qui lui ont été spoliées par les Nazis n 1940 et ce tableau lui a été restitué en 1961 : 
https://www.trouvillesurmer.org

Pour en savoir plus :

https://www.harburger.fr/
https://www.harburger.fr/actus.html

 

 

Par Albert Bensoussan

L'été 62 fut décisif. C'était à prendre ou à laisser.

- A prendre ses cliques et ses claques.

- A laisser pour compte.

En fait, c'était seulement à laisser. On l'avait tellement dit et répété, les derniers temps, ce slogan à la mode qu'on en avait la bouche écorchée. Alors « la valise ou le cercueil », on le murmurait la mort dans l'âme. Et chacun, dans le coin de sa maison encore un peu à lui, la bouclait sans mot dire. Et certains en maudissant celui qui, disaient-ils, avait tout fait pour les ruiner.

L'Algérie, il leur a « dôné », jurait avec l'accent de Bône (qui sera désormais Anaba) ce vieux cordonnier maltais, lui qui n'avait pas grand chose à perdre mais qui y tenait plus qu'à la prunelle de ses yeux gris, le général à la mords-moi-le, il leur a tout « dôné », et il achevait de trancher dans le cuir.

Cet été-là, on voyait maints commerçants tirer le rideau de fer en baissant les bras. Eh quoi, m'sieur Cassoba, vous aussi vous partez ? persiflaient les voisins. Eh quoi, madame Portella ? Et toi, Costa, que le fils il est à I'O.A.S. ? Et vous aussi, m'sieur Chicheportiche, vous partez ? Non, non, qué va, ils répondaient, on part (quitter le pays à cette heure c'était s'exposer au représailles des ultras), on part en vacances en métropole, les bras encombrés de valises et de multiples paquets ficelés, à croire qu'ils y avaient fourré presque toute leur boutique.

Et puis, lorsqu'on connut la date de l'indépendance, alors tous les bras, tous les masques tombèrent.

Ce fut la ruée vers les docks et, pour les fortunés, les mieux pistonnés, vers l'aérodrome de Maison-Blanche (qui s'appelle depuis Dar-el-Beida). Mme Baudouin, seule, veuve et vieille, s'accrochait à mes parents : « Je ne vous quitte pas, si vous partez je pars ». Qui le paquebot, qui l'avion, et ces pêcheurs dans leurs chalutiers ou sur de ridicules pasteras à fond plat, gagneraient, inch'Allah ! la côte d'Alicante où trente mille des nôtres repeupleraient la ville au pied de la colline espagnole.

Oui, ils sont partis, en fermant au verrou la porte de leur appartement, avec un dernier regard sur le buffet d'acajou acheté sur catalogue chez Lévitan, le lustre en cristal qui venait de chez Taourel, rue d'Isly, le piano livré par Paul Colin, rue Dumont-d'Urville, enfin rien que des belles pièces intransportables.

Ils ont soigneusement repoussé les persiennes, rapport au soleil qui brûle la tapisserie si on le laisse entrer, et baissé les stores de Vidal et Manégat, en pleine déconfiture, La Istor !

Ils ont mis la clé dans leur poche, on ne sait jamais, et ils sont partis avec le linge, les draps, la vaisselle et les photos de famille. Et nous avec la mézouza qu'on a décrochée de la porte d'entrée.

Ceux qui avaient des voitures les ont laissées sur le port, avec la clé de contact au tableau de bord, c'était à prendre tout de suite et à emporter. Mais Ahmed, le marchand de légumes, ou Chérif, qui est wattman aux C.F.R.A., leur disait : « Vous êtes mabouls ! pourquoi que vous partez ? — Allez, en avant fissa, qu'ils répondaient, on va pas discuter « asteure ! »

Nous l'avons tous connu, tous vu et vécu dans notre chair, cet homme languissant sur les docks, coincé entre ses valises, escomptant la fuite d'un bateau de la Compagnie Mixte ou de la Transat, voire un des beaux cargos de m'sieur Schiaffino, l'une des bonnes fortunes du pays naufragé.

Tournant le dos définitivement à la ville qu'explosions et taillades avaient habillée de sept ans de malheur. Et le soleil avait déjà fait un tour complet dans le ciel, immuablement indifférent à la prostration de l'homme qui sentait la douleur franchir le mur de ses entrailles et monter en larmes jusqu'à ses yeux, quand le charivari de l'embarquement le ravit à l'Histoire, lui faisant rejoindre le troupeau ahanant sur le quai. La tomate à l'horizon explosait dans sa tête, ruisselant de tous côtés sur son front hirsute de veille et de cendre.

« Maman, maman, je maudis le sang qui a coulé sur ma tête », se lamentait-il et il ajoutait en arabe « Ah'ladarbaba ! » que s'écroule la maison de mon père ! A son flanc, le vieux Maltais n'arrêtait pas de jurer : « Il leur a 'dôné', la mort de ses os, ce général à la mords-moi-le, il leur a tout dôné ! »

Et grimpe que je te grimpe sur la passerelle en ployant sous les valises et les ballots pleins à craquer de tout ce que la main du dernier quart d'heure avait pu rafler. Au loin, la bibliothèque de l'université allumait ses feux de décomposition. « Comme un vaisseau ancré sur la colline », telle la décrivait, lyrique, notre professeur importé de Métropole, ce frangaoui venu dispenser le verbe salvateur, telle la culture de France qui avait ici jeté l'ancre de 1830 à 1962.

Mais le destin des vaisseaux est toujours d'appareiller et de prendre le large. Et maintenant, le dernier bastion de la culture d'importation, qui avait tant séduit et tant rassemblé, ce n'était plus, dans l'incendie du couchant, que le vaisseau fantôme.

Et m'sieur Choukroun posa son lourd fardeau avec toute la vaisselle dans un coin de la cale, fragile et précieux. Pensez, il y avait même ce délicieux service à thé en porcelaine de Chine que toute famille parvenue se devait d'avoir à Alger, oh ! non pas pour s'en servir, mais comme ornement de salon.

H'bouba ! glapissait la grosse Cheltiel en s'écrasant contre lui dans la bousculade. Me cago la mar ! lançait en écho le boulanger Ferrer qui franchissait à son tour la coupée.

La famille Grosoli priait au pied du hublot, Aie Madonna ! les meilleures glaces de Bab-el-Oued et les cassates et l'inénarrable créponné au citron, tout a fondu au soleil.

Et grimpe que je te gnmpe, et pousse que je te pousse, et la ruée sur les chaises longues, quel campement, ma mère ! Quelle smala ! Pire que d'Abd-el-Kader, et cette fois le duc d'Aumale, répétait à l'infini le vieux Maltais, il leur a tout "dôné", ce falampo. La grande Zorra, naadine babek, sanglotait en hurlant m'sieur Zénathi. Le Grand Connétable, eh ! va tla prendre, la figa tahuela ! Ainsi juraient-ils tous dans leur langue d'origine, tous ceux qui étaient en train de devenir, sans même le savoir, des « rapatriés ».

Puis ce fut l'ébranlement des cubes immaculés sur la darse, Alger la Blanche, comme on chantait, le cheval du duc d'Orléans s'effondrant sur la place du Gouvernement, Bugeaud avec sa casquette jeté à bas devant la caserne Pélissier et Viviani perdant sa tête de bronze qui roulerait du square Laferrière jusqu'au Mauritania, mais bien fait pour lui qui avait naguère déclaré au Parlement : « L'antisémitisme est la meilleure forme de lutte des classes », quelle pourriture ce Viviani ! Toute l'Algérie française pressée au bastingage voyait glisser pour la dernière fois les beaux immeubles alignés du boulevard Amiral-Pierre, l'ultime défilé des arcades et le dernier mouchoir tendu au cimetière de Saint-Eugène, le Chrétien et le Juif côte à côte, où les tombes ne seraient plus lavées ni fleuries, et, pire que tout, les morts abandonnés, et puis l'effritement du cap Matifou, l'effacement de la carte...

La Méditerranée à traverser, ce n'était pas la mer à boire.

Malgré le chahut du golfe du Lion qui secouait toujours, c'était naguère encore la fête. Passer et repasser d'un bord à l'autre était la vocation saisonnière des Algérois et puis les fonctionnaires avaient le voyage payé tous les deux ans. La ville de Vichy était notre port d'attache et le salut du foie colonial. Ceux qui avaient du mal à suivre à l'école allaient passer le baccalauréat à Cusset, parce que c'était plus facile. Mais l'été 62, la traversée n'était qu'aigreurs et larmes. On eût dit les Hébreux traversant la mer Rouge sans Moïse ni colonne protectrice mais avec les herbes amères tant qu'on voulait.

Les voilà donc sillonnant la France, mère des Armes, des Arts et des Bobards, dans les trains surchauffés, qui, vers tel cousin, qui, plus avisé, avait déménagé de la rue Marengo une année plus tôt, qui vers ses parents du Poitou dont les ancêtres avaient plaqué marais, cages à poules et cancrelats au début du siècle pour défricher Boufarik, et c'était si dur qu'on l'appelait chez nous « Bouf'des briques ».

Et ces Musulmans des harkas qui auraient droit aussi, de Bou-Louris au Douar-Nenez, à être des "pieds-noirs" Et tous les gens du Sud, les Djelfaouis et les Bou-Saadis, gagneraient cette Alsace désertée en 1870 sous la botte prussienne, mais maintenant Strasbourg comptait la meilleure yéchiva de toute la France.

A Paris, enfin, les Juifs du Maghreb viendraient réchauffer les chants de Synagogue d'une voix plus pleine et plus modulée, assurant la relève rue des Rosiers ou rue Richer.

Voilà en route cette nouvelle diaspora peuplant telle île du Rhône ou tel îlot de Sarcelles, cette errance d'une mosaïque de peuples et de races sur le sol métropolitain, ces gens qui seront alors montrés du doigt et désignés comme différents, à cause de l'accent, la faconde, le folklore de synthèse, couscous-merguez, se constituant peu à peu en groupe homogène ou en peuple, en oubliant les cloisonnements, les rivalités de clan, de douar, de quartier, les affrontements d'une longue histoire.

Oran pardonne à Alger ses airs supérieurs et Constantine — à cause du pont suspendu — consent à rabattre sa morgue. Les gens du sud cessent désormais d'être des Mozabites. Et la France applaudit, en chantant la naissance d'une nouvelle nation qui inonde ses provinces de sève ardente et féconde. Et puis, et puis tout est inscrit dans l'Histoire et dans le Petit Larousse et Enrico Macias — qui est autant Gaston Ghrenassia de Constantine que Patrick Bruel est Maurice Benguigui le Tlemcénien — n'en finit pas de chanter «Comme elles sont jolies les filles de not' pays".

Bon, mais la plage effacée, il convient désormais de tourner la page.

 

Albert Bensoussan

 

 

 

Le dimanche 3 avril à 17h00 au Théâtre La Comédie Nation 77 rue de Montreuil 75011 PARISLa Compagnie Transmosaïk et Yaël Morciano présentent leur nouveau spectacle : L'Orienbal.
Si vous souhaitez y assister, nous vous remercions de vous inscrire auprès de Yaël (mosaik.yael@gmail.comavant le 2 avril prochain en communiquant vos noms et prénoms ou de réserver un tarif réduit via le site :
 L'OrienBal | Comédie Nation (comedienation.fr)

Pour les adhérents de MORIAL le tarif est proposé à 13 €/personne au lieu de 18€/personne

En consultant le site de la Compagnie https://www.transmosaik.com/, vous découvrirez de nombreux projets artistiques qui ont pour objectif de réaliser un travail autour de la transmission de l'histoire des peuples sédentaires et nomades souvent contraints à l'exil.

Hommage au rabbin Daniel Farhi, disparu le 23 août 2021.

Fervent défenseur pour la mémoire de la Shoah, il est le rabbin fondateur du MJLF (Mouvement juif libéral de France) entouré du président Roger Benarosch, de Madame Colette Kessler directrice de l’enseignement et d’une trentaine de familles issues de l´ULIF (Union Libérale Israélite de France) de la rue Copernic.

Le rabbin Daniel Farhi est à l'origine, avec les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, de la Journée de la lecture publique ininterrompue, pendant 24 heures, des noms des déportés juifs de France.

La date est celle retenue par l’État d’Israël pour la commémoration des victimes de la Shoah et des héros de la Résistance juive pendant la Seconde Guerre mondiale : "Yom HaShoah".

 

Extrait du texte prononcé le 30 avril 1992 (yom hashoah 5752) :

                          

   

 

Je te promets d’être

la mémoire de ta mémoire…

                                              

Par

 

DANIEL FARHI                                 

(18/11/1941- 23/08/2021)

 

Où que ce soit, quand que ce soit, je serai là avec toi, le dernier survivant...

Tu t’appelleras Yankélé ou Maurice, John ou Yitzhak, Hannalé ou Rosa, Joanna ou Madeleine;

Tu habiteras Jérusalem ou Paris, Chicago ou Moscou, Southampton ou Amsterdam.

Parce que tu seras le dernier survivant, je serai là, je te le promets.

Je te promets d’être la mémoire de ta mémoire.
Je te promets 
que ce que tu as enduré ne sera pas oublié de la conscience humaine.

Je te promets cette ultime justice de ne pas laisser ton nom ni ta souffrance disparaître de l’histoire universelle.

Tu étais un seul homme, une seule femme. Pourtant, c’est comme si tu avais été une humanité souffrante.

Et, parce que tu seras le dernier, ce sera mon devoir de reprendre ton martyre comme on prendrait un relais, non pour le revivre, mais pour le dire aux temps futurs, pour témoigner devant l’histoire afin qu’on n’absolve plus des criminels, pour l’enseigner aux enfants et qu’adultes devenus, ils construisent une société consciente de son passé et résolument tournée vers un avenir de justice, de fraternité et de paix.

 

Daniel Farhi

La transmission et le maintien des traditions tlemcéniennes étaient pour André Charbit, plus qu’un devoir : il y a consacré sa vie.

La synagogue de la Fraternelle à Paris

La Fraternelle (Union nationale des amis de Tlemcen - UNAT), association à buts cultuel, culturel et philanthropique, a été créée en 1947 à Paris, pour regrouper les familles juives originaires de Tlemcen (Algérie) et leurs sympathisants.

En 1962, suite au rapatriement des juifs d'Algérie, l’UNAT fait  l'acquisition d'un local à Paris, dans le 17e arr. de Paris. Dix ans plus tard, l’association s'installe au 15 rue des Petites Ecuries dans le 10e arr. mais, le lieu est détruit par un incendie en 1999.

Sous l'impulsion dynamique de son Président, André Charbit, et de ses membres, un nouvel endroit, dans la même rue - 56 Rue des Petites Écuries,  est acquis. Sont Inaugurés en 2002, un centre culturel avec une synagogue. Les offices selon le rite tlemcénien y ont été célébrés sans interruption depuis.  

L’UNAT avait été géré par ue direction collégiale de trois membres : Roger Bansard, Robert Djian et Joseph Carbit, le frére d'André; et, et ensuite par lui.même vers 1980.

Le pére d’André, Jacob Charbit grand rabbin de Tlemcen décédé en 1982, en était le chef religieux.

Cette importante réalisation ne libéra cependant pas ses auteurs de l'obligation d’organiser, dans de grandes salles parisiennes (le Palais des Congrès de Paris ou La Maison de la Mutualité), les offices des grandes fêtes que fréquentaient massivement les Tlemcéniens, regroupant près de 900 personnes, dispersés dans la capitale et ses environs.  

La Fraternelle, a réussi à regrouper un millier de familles tlemcéniennes qui voulaient continuer de prier ensemble. Il avait aussi fallu prendre toutes les dispositions pour leur permettre de se loger à proximité de ces lieux de prière provisoires. 

Publications d'ouvrages

- Pour permettre la participation des fidèles aux prières et maintenir le rite de Tlemcen  dans son originalité, les rituels de Rosh Ha-Shana et de Kippour, accompagnés d'une traduction française, furent réédités par les soins de l'association.   


                                          Cliquer sur l'image pour l'agrandir

- Peu après ce fut le tour du Shir Yedidot qui rassemble tous les poèmes et cantiques chantés lors de certaines fêtes, des mariages, des  circoncisions et de la cérémonie des Tefilin.

En 1995, les éditions LA FRATERNELLE ont publié  une série limitée de luxe : "Tlemcen mille ans d'histoire d'une communauté juiv", avec une couverture reliée en cuir pleine peau doré à l'or fin 22 carats et tranche or.

-  En 2005, suite à la demande de nombreux lecteurs est publié "A l'ombre du Rab - Le souvenir de Tlemcen", qui fait suite au précédern ouvrage par un volume consacré au souvenir. 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fondation du Judaïsme Tlemcénien abritée par la Fondation du Judaïsme Français 

André Charbit est à l'origine de cette fondation, dont l'objectif est
- De conserver et de préserver le patrimoine mémoriel de la Communauté juive d’Algérie et plus particulièrement de Tlemcen. 

- Valoriser, restaurer et promouvoir le dudit patrimoine historique et culturel.
- Soutenir l’action sociale et philanthropique par l’aide des personnes ou familles en grande difficulté. 

- Attribuer un prix à une œuvre littéraire, une œuvre historique ou autre ouvrage artistique se rapportant au judaïsme d’Algérie

 

Une synagogue "Ephraïm Enkaoua" à Jérusalem

André Charbit est aussi à l’origine de l’acquisition de la synagogue du Rav Ephraïm Enkaoua de Tlemcen, au Centre mondial du patrimoine juif de l'Afrique du Nordà Jérusalem, .au 12 Rehov King David.

Cela malgré de nombreuses difficultés à surmonter pour la réalisation de ce projet.   

Pour en savoir plus :

https://www.morial.fr/18-actualites/1615-hiloula-du-rab-de-tlemcen-a-jerusalem.html

 

Un pèlerinage à Tlemcen en mai 2005

André Charbit, organise en mai 2005, un voyage à Tlemcen à l’occasion de la fête de Lag Baomer, (18 Iyar 5765 : vendredi 27 mai 2005).

Environ 140 pèlerins,  arrivés à l’aéroport de Tlemcen étaient attendus par les autorités locales.

Les premiers jours, une visite avait été organisée pour rencontrer les personnes qui vivaient dans ce qui avait été leurs domiciles avant 1962.

Une visite avait  aussi été prévue sur  les lieux de leur enfance,  pour revoir et  retrouver les traces du leur passé et les souvenirs de leur pays natal.

Mercredi 25 mai, une soirée était organisée avec l'Ambassadeur de France en Algérie,  son attaché  culturel, et  la présence des maires des willayas de Tlemcen et des environs.

Jeudi 26 mai, les voyageurs ont pu effectuer leur pèlerinage collectif de "Lag Baomer", appelé «Hiloula» sur le tombeau du rabbin Ephraïm Enkaoua, en pr

ésence, de l'Ambassadeur de France en Algérie, qui a déposé, une gerbe de fleurs au Monument aux morts du cimetière juif de Tlemcen.  

Ensuite les voyageurs tlemcéniens se sont  recueillis sur les tombes des membres de leur famille.

 

GAZETTE SPECIALE 

En hommage à André CHARBIT, né à Tlemcen le 13 septembre 1928, et disparu le 26 août 2021, il est inhumé le 30 août au cimetière Morasha de Ramat Hasharon, en Israël.         

 

La transmission et le maintien des traditions tlemcéniennes étaient pour André Charbit, plus qu’un devoir : il y a consacré sa vie.

La synagogue de la Fraternelle à Paris

La Fraternelle (Union nationale des amis de Tlemcen - UNAT), association à buts cultuel, culturel et philanthropique, a été créée en 1947 à Paris, pour regrouper les familles juives originaires de Tlemcen (Algérie) et leurs sympathisants.

En 1962, suite au rapatriement des juifs d'Algérie, l’UNAT fait  l'acquisition d'un local à Paris, dans le 17e arr. Dix ans plus tard, l’association s'installe au 15 rue des Petites Ecuries dans le 10e arr. mais, le lieu est détruit par un incendie en 1999.

Sous l'impulsion dynamique de son Président, André Charbit, et de ses membres, un nouvel endroit, dans la même rue - 56 Rue des Petites Écuries,  est acquis. Sont Inaugurés en 2002, un centre culturel avec une synagogue. Les offices selon le rite tlemcénien y ont été célébrés sans interruption depuis.  

L’UNAT avait été géré par une direction collégiale de trois membres : Roger Bansard, Robert Djian et Joseph Charbit, le frère d'André; et, ensuite par lui-même vers 1980.

Le père d’André, Jacob Charbit grand rabbin de Tlemcen décédé en 1982, en était le chef religieux.

Cette importante réalisation ne libéra cependant pas ses auteurs de l'obligation d’organiser, dans de grandes salles parisiennes (le Palais des Congrès de Paris ou La Maison de la Mutualité), les offices des grandes fêtes que fréquentaient massivement les Tlemcéniens, composés de près de 900 personnes, dispersés dans la capitale et ses environs.  

La Fraternelle, a réussi à regrouper un millier des familles tlemcéniennes qui voulaient continuer de prier ensemble. Il avait aussi fallu prendre toutes les dispositions pour leur permettre de se loger à proximité de ces lieux de prière provisoires. 

Publications d'ouvrages

- Pour permettre la participation des fidèles aux prières et maintenir le rite de Tlemcen  dans son originalité, les rituels de Rosh Ha-Shana et de Kippour, accompagnés d'une traduction française, furent réédités par les soins de l'association.   


                                          Cliquer sur l'image pour l'agrandir

- Peu après ce fut le tour du Shir Yedidot qui rassemble tous les poèmes et cantiques chantés lors de certaines fêtes, des mariages, des  circoncisions et de la cérémonie des Tefilin.

En 1995, les éditions LA FRATERNELLE ont publié  une série limitée de luxe : "Tlemcen mille ans d'histoire d'une communauté juive", avec une couverture reliée en cuir pleine peau doré à l'or fin 22 carats et tranche or.

En 2005, suite à la demande de nombreux lecteurs est publié "A l'ombre du Rab - Le souvenir de Tlemcen", qui fait suite au précédern ouvrage par un volume consacré au souvenir. 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fondation du Judaïsme Tlemcénien abritée par la Fondation du Judaïsme Français 

André Charbit est à l'origine de cette fondation, dont l'objectif est
- De conserver et de préserver le patrimoine mémoriel de la Communauté juive d’Algérie et plus particulièrement de Tlemcen. 

- Valoriser, restaurer et promouvoir le dit patrimoine historique et culturel.
- Soutenir l’action sociale et philanthropique par l’aide des personnes ou familles en grande difficulté. 

- Attribuer un prix à une œuvre littéraire, une œuvre historique ou autre ouvrage artistique se rapportant au judaïsme d’Algérie

 

Une synagogue "Ephraïm Enkaoua" à Jérusalem

André Charbit est aussi à l’origine de l’acquisition de la synagogue du Rav Ephraïm Enkaoua de Tlemcen, au Centre mondial du patrimoine juif de l'Afrique du Nordà Jérusalem, .au 12 Rehov King David.

Cela malgré de nombreuses difficultés à surmonter pour la réalisation de ce projet.   

Pour en savoir plus :

https://www.morial.fr/18-actualites/1615-hiloula-du-rab-de-tlemcen-a-jerusalem.html

 

Un pèlerinage à Tlemcen en mai 2005

André Charbit, organise en mai 2005, un voyage à Tlemcen à l’occasion de la fête de Lag Baomer, (18 Iyar 5765 : vendredi 27 mai 2005).

Environ 140 pèlerins,  arrivés à l’aéroport de Tlemcen étaient attendus par les autorités locales.

Les premiers jours, une visite avait été organisée pour rencontrer les personnes qui vivaient dans ce qui avait été leurs domiciles avant 1962.

Une visite avait  aussi été prévue sur  les lieux de leur enfance,  pour revoir et  retrouver les traces du leur passé et les souvenirs de leur pays natal.

Mercredi 25 mai, une soirée était organisée avec l'Ambassadeur de France en Algérie,  son attaché  culturel, et  la présence des maires des willayas de Tlemcen et des environs.

Jeudi 26 mai, les voyageurs ont pu effectuer leur pèlerinage collectif de "Lag Baomer", appelé «Hiloula» sur le tombeau du rabbin Ephraïm Enkaoua, en présence, de l'Ambassadeur de France en Algérie, qui a déposé, une gerbe de fleurs au Monument aux morts du cimetière juif de Tlemcen.  

Ensuite les voyageurs tlemcéniens se sont  recueillis sur les tombes des membres de leurs familles.

 
 
 

GAZETTE SPECIALE 

En hommage à André CHARBIT, né à Tlemcen le 13 septembre 1928, et disparu le 26 août 2021, il est inhumé le 30 août au cimetière Morasha de Ramat Hasharon, en Israël.         

 

Préface de l'ouvrage  de Simon SCHWARZFUCHS

TLEMCEN - "Mille ans d'histoire d'une communauté juive"                                     

                                     Par

                           André S. CHARBIT 

                     Président de La Fraternelle 

             Union Nationale des Amis de Tlemcen 

 

 

La vie n'était pas toujours facile à Tlemcen et les misères n'y étaient pas rares, mais nous y étions heureux.  

Même ceux qui étaient partis s'établir à Oran, au Maroc ou en métropole se plaisaient à rappeler leur origine tlemcénienne, énumérant les membres de leur famille, proche ou lointaine, qui en étaient issus, faisant le compte des mariages qui les avaient reliés entre eux : nous étions le fils ou la fille de..., le petit-fils ou le cousin de... Ces rappels ne faisaient que nous rapprocher davantage. Il y avait aussi des querelles, mais elles restaient toujours des petites querelles de famille. 

En 1962, nous avons pu craindre que tout cela s'écroule, et les premières années de notre rapatriement n'ont pas toujours favorisé notre regroupement. Les soucis du quotidien étaient si nombreux que, souvent, il n'y avait plus beaucoup de temps pour autre chose.  

Cependant, la solidarité traditionnelle des Tlemcéniens n'a jamais cessé d'étendre ses bienfaits sur ceux qui en avaient le plus besoin. Cette même solidarité nous a empêchés de nous abandonner et d'oublier ce que nous avions été. Grâce au ciel, nous avons pu nous regrouper, avec l'aide et les conseils de nos amis et parents qui nous avaient précédés en métropole, s'y étant établis dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.  

Nous devons rendre hommage à tous ceux qui ont repris le drapeau de La Fraternelle, et qui ont recréé autour d'elle notre petit Tlemcen. Nous devons remercier tous ceux qui depuis 1947, grâce à la clairvoyance dont ils ont alors fait preuve par cette initiative, furent les instigateurs du regroupement.  

Nous tenons de même à dire toute notre reconnaissance à nos rabbins Jacob Charbit Zal et Haïm Touati Zal, de même qu'au rabbin Salomon Tapiéro et au hazan Marcel Attias, qui ont si longtemps dirigé nos offices. 

Nous devons également rendre hommage à tous ceux qui, à Paris comme à Marseille, ont permis aux Tlemcéniens de se retrouver entre eux. Notre reconnaissance va aux membres-fondateurs de notre communauté à Paris ainsi qu'à ceux qui, installés à Marseille en 1962, ont su créer la synagogue du 14, rue Saint-Dominique.  

Nos remerciements vont enfin à tous ceux, membres du conseil d'administration ou simples fidèles, dont l'aide et le dévouement permettent la vie quotidienne de La Fratemelle. 

La situation nouvelle du judaïsme a rapproché nos communautés. Après le grand et tragique bouleversement des communautés juives d'Europe est venu notre tour : nous n'avons pas été décimés, mais nous sommes partis ensemble. Aujourd'hui encore, les familles peuvent se réunir : les enfants et les petits-enfants peuvent rendre visite à leurs parents et grands-parents, mais ce n'est plus l'intimité d'antan.  

Si notre tradition de convivialité a survécu, ce n'est plus celle de tous les jours. Nous sommes dispersés dans des villes immenses, et nous sommes heureux de constater que nous désirons toujours nous rencontrer.  A Tlemcen, nous vivions ensemble. 

 

André S. CHARBIT 

Extrait de la préface de l’ouvrage "TLEMCEN" de Simon SCHWARZFUCHS 

 

Les loges : Léon Blum - Judaïsme Pluriel, Léon Poliakov et Simone Veil vous proposent une rencontre avec Didier NEBOT : 'De la Kahéna au Décret Crémieux' le jeudi 21 janvier 2021 à 20h.

Pour participer, c’est simple il suffit de cliquer le lien Zoom
https://us02web.zoom.us/j/7719515960?pwd=NVl4Sll2QnhTek8rRHhMSFp2WHhEdz09

Deux phrases de  la "Kahéna" de  (Didier Nebot),  aux alentours de l’an 700
 

"Entends la fureur de Dahia, fille de Tabet et de Malka !"
"Jamais je ne serai écrasée par le corps d’un homme. Je serai comme la massue que craint le mécréant."

 

Cette visioconférence est proposée Jeudi 7 janvier à 21 heures.

Lien ZOOM :
https://us02web.zoom.us/.../731.../WN_ad2CEmdjS5ysdhF5kvKUvQ

Les intervants sont Didier Nebot, Jacques Attali, Brigitte Benkemoun, Julien Cohen-Lacassagne.

L'événement est organisé par

- L’Association Mimouna

L'American Sephardi Federation

Pour en savoir plus :

https://www.moroccojewishtimes.com/2020/02/28/association-mimouna-une-nostalgie-juive/
http://americansephardi.org/

Robert Castel décédé vendredi 5 décembre 2020 à Paris, était né à Alger en 1933.

Populaire des deux côtés de la Méditerranée, c'était une figure emblématique de l’humour pied noir.

Il suit dans un premier temps les traces de son père, Lili Labassi, un musicien de chaabi, dérivé populaire de la musique arabo-andalouse, qu’il va accompagner au tar et à la guitare.

Le comédien, Robert Moyal, de son vrai nom, s'est fait connaître en 1957, en intégrant  la troupe du C.R.A.D. (Centre régional d'Art dramatique) d'Alger, dans pièce de théâtre créée en 1957 à Paris, écrit et mis en scène par Geneviève Baïlac La Famille Hernandez, composé de scènes de la vie quotidienne d’une famille de pieds-noirs.

DE LA FAMILLE HERNANDEZ A LA PUREE DE NOUS Z’ÔTRES - 17 février, 2010

Texte extrait du Blog « ANDRÉ SE SOUVIENT… » publié avec l’aimable autorisation de l’auteur.

La Famille Hernandez naît à Alger en 1957 de l’imagination de deux comédiennes amateurs : Anne Berger et Lucette Sahuquet dont le talent d’improvisation stupéfie leurs premiers spectateurs, parmi lesquels Robert Castel, amateur lui aussi qui aimerait bien rentrer dans ce jeu-là – Mais les sketches de deux jeunes femmes ne comportant pas de rôle pour lui, Lucette Sahuquet propose alors « On va donner à Robert le rôle d’un bègue comme cela la pièce durera plus longtemps ».

Stimulé par cette proposition Robert Castel écrit à son tour plusieurs sketches :

« Je les avais écrits, je les avais pensés et formulés en cassant la syntaxe, avec les fautes délibérées d’un mauvais français, mâtiné d’arabe, d’espagnol et d’italien en pensant que ce type de formulation et les trouvailles qui en découlaient (pour valoir ce qu’elles valaient) étaient plus accessibles aux oreilles métropolitaines que nous devions séduire ».

Pour en savoir plus

➢ Cliquer sur les liens

LE CENTRE REGIONAL D’ART DRAMATIQUE D’ALGER

DE LA FAMILLE HERNANDEZ A LA PUREE DE NOUS Z’ÔTRES

Consulter le Blog d’André Limoges : http://andrelimoges.unblog.fr/a-propos/

➢ Filmographie, théâtre, bibliographie,... : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Castel_(acteur)

De Yves Maxime Danan

Cet ouvrage broché de 244 pages est paru le 1er juillet 2019 aux Editions L'Harmattan.

Résumé

Le 10 juillet 1940, Pétain, investi des pleins pouvoirs, abolit le décret Crémieux qui attribuait aux Juifs d'Algérie la citoyenneté française.

Jeune adolescent à Alger pendant la Seconde Guerre mondiale, l'auteur est ainsi le témoin de l'application des lois vichystes, mais aussi des résistances qu'elles provoquèrent. Il observe par exemple la planification d'une conspiration patriotique.

DClaude PLOCIENIAK

 Cet ouvrage broché de 304 pages est paru le 1/11/2018 chez Verone éditions.

Le temps a rejeté dans l’oubli l’héroïsme de ces résistants qui luttèrent clandestinement contre les commissions d’Armistice germano-italiennes installées à Alger.

Résumé
L’auteur dévoile un aspect inconnu de la guerre de l’ombre qui a eu lieu en Algérie, et révèle l’efficacité de "ces oubliés de la gloire".
Grâce à une astuce géniale, l’ingénieur des P.T.T. 
La Maïda, père de l’auteur,, mit au point un système d’écoute original qui permit de duper les Commissions de l’Axe pendant de longs mois.

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