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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Yossef CHARVIT

Au moment de l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, en Israël, on soutenait que les Juifs d'Algérie, du moins leur majorité, allaient venir s'installer en Terre Sainte.

Mais le fait que l'immense majorité des 120.000 Juifs algériens de l'époque ait préféré la France et que moins de seulement (environ huit mille) aient choisi Israël, obséda longtemps les cercles dirigeants du pays.

Le judaïsme algérien fut interpellé à travers la presse israélienne.

La polémique s'engagea même allègrement dans l'absurde, lorsque, le plus sérieusement du monde, en janvier 1963, un "procès public", organisé à Jérusalem, mit le judaïsme algérien.. au banc des accusés!

Feu Me André Narboni, qui prononça l'acte d'accusation, déclara en substance: "Fuyant un exil, le judaïsme algérien n'a pas su tirer les leçons de l'histoire et a préféré un second exil, plutôt que son foyer permanent, l'État d'Israël."

UN PROCÈS ABSURDE

Me Shlomo Cohen-Sidon, l'avocat de la défense, fit pour sa part ressortir que "malgré leur faiblesse numérique, les immigrants d'Algérie représentent encore le plus grand pourcentage d'aliyah des pays d'Occident".

Il souligna en outre 'les effets désastreux de la discrimination, dans les méthodes d'immigration et d'intégration" et conclut en affirmant que "le judaïsme algérien, même établi en France, n'avait pas encore dit son dernier mot".

Le procès se termina par un "acquittement".

L'acte d'accusation fut jugé "un peu excessif, bien que contenant une part de vérité."

Source de l'information

"Le Judaïsme Algérien - Réflexions" de Yossef CHARVIT

Pour en savoir plus

⇒ Le « Procès public » des Juifs d’Algérie à Jérusalem (1963) par Yossef Charvit

Dans Pardès 2014/2 (N° 56), pages 285 à 294

https://www.cairn.info/revue-pardes-2014-2-page-285.htm

Pour en savoir plus   Cliquer sur l'image pour l'agrandir

 

 

Commentaires   

0 # HABIB 15-01-2023 09:39
J'ai été, à cette époque, à Jérusalem, un acteur actif de ce "curieux procès" qui a beaucoup touché notamment l'équipe d'intellectuels algériens dont je faisais partie, arrivés en 1962 à Béer-Scheva.
Il faut savoir qu'à cette époque, nous étions nettement "discriminés" puisque nous étions reçu en tant qu'immigrants "mizrahis (orientaux) avec toute la différence manifeste par rapport aux immigrants occidentaux. Il a fallu que nous intervenions en demandant audience au Président de l'époque : Ben Z'vi. Merci à Yossi Charbit d'avoir évoquer ce "vécu difficile" dans son excellent ouvrage.
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