Albert CAMUS, enseignant à Oran
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De Renée Birman
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, près de Bône, en Algérie, il est mort, comme il disait souvent, scandaleusement dans un accident de voiture, le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne en France.
Très brièvement, je tiens à rappeler quand se situe au cours de la vie d'Albert Camus, ce qui n'a été que rarement dit, le laps de temps pendant lequel en Algérie, il a été enseignant.
C’est à Oran du début de l'année 1940 à fin 1942 qu'il a trouvé l'accueil et le réconfort de nombreux amis, ce dont il avait si grand besoin, dans le milieu des intellectuels de cette ville auquel il s'est aussitôt complètement intégré.
Albert Camus, un Français d’Algérie qui aimait les Juifs
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Par Charles BACCOUCHE
Il est une apparente contradiction dans la personne, la vie et l’œuvre d’Albert Camus : un Français d’Algérie qui n’a pas été antisémite, quoi ? Pas même un peu ?
Pourtant, il est l’archétype du "Français d’Algérie" par son physique, par son comportement par sa coiffure, par sa façon de se vêtir, même à la façon de tenir sa cigarette il est Français d’Algérie et la gabardine que l’on portait partout mais avec uns distinction particulière en Algérie française.
Si on voulait peindre un français d’Algérie c’est lui qui serait le modèle.
Témoignage de Charles BUNAN sur les conséquences de l'Algérie vichyste 1940-1943
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Le gouvernement de Vichy, qui voulait effacer toutes les intitutions de la République, avait supprimé en 1940 le certificat d’études, remplacé par le DEPP que j’ai obtenu sans pouvoir entrer en 6e, parce que Juif.
Ausitôt, les communautés ont organisé des cours dirigés par des enseignants exclus de la fonction publique. A Oran, l’école Gambetta comptait prés de 200 éléves.
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Paracha CHEMOT
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Lecture de la Torah : Exode 1:1 - 6:1 : - 25 tevet 5784 / 6 janvier 2024
Par Caroline Elishéva REBOUH
D'après l'opinion de certains exégètes tels le Ramban, le Natsiv, et d'autres, ce deuxième volume du pentateuque que nous commençons cette semaine ne devrait porter comme titre que "deuxième" livre et non "chemot" en hébreu, ou "exode" en français, mais uniquement "le deuxième" livre car il ne représente, d'après eux, que le récit de la suite du livre de la création.
Bien que descendre en Egypte fut un projet divin[1], se rendre dans ce pays (ou dans un autre pays que l'Egypte) comportait un risque énorme seuls trois critères sont à même de sauvegarder le peuple : ne pas apporter de changements ni sur le plan des noms, de la langue et du costume.
Haftara CHEMOT
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Par Caroline Elisheva REBOUH
Cette sidra possède deux haftaroth selon qu’il s’agisse du rite Ashkenaze (3 passages tirés de la prophétie d’Isaïe 27,6 - 28,13 et 29, 22-23) ou du rite Sefarade : Jérémie 1,1 - 2,3
Qui était Jérémie tout d’abord ?
Son père Hilkya de la tribu de Benjamin était cohen à Anatot à Jérusalem.
Il fut contemporain de Tsephaniya (Sophonie) et ils vécurent sous le règne du roi Yoashiahou au VIe siècle avant l’ère vulgaire au royaume de Juda. Hilkyahou retrouva un sefer Torah et c’est ce qui donna à Yoashiahou (Josias) la motivation nécessaire pour faire "teshouva" et opérer dans son royaume la chasse aux idoles et aux idolâtres ce qui lui valut de ne pas être présent lors de la destruction de Jérusalem..
Les pionniers de REGAVIM (Israël)
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DE L'AFRIQUE DU NORD A REGAVIM (1944-2009)
C'est un groupe de jeunes qui, au lendemain des années de guerre, ayant souffert de discrimination et camps de travail, à la recherche d'un judaïsme vivant et d'une société meilleure, a donné naissance au Kibboutz Regavim.
Dès juin 1944, arrivaient a Haïfa les 3 premiers havérim du mouvement pionnier d'Afrique du Nord, embryon du premier kibboutz nord-africain en Eretz Israel.
II fallut attendre cinq ans avant la fondation du Kibboutz Régavim. Le premier groupe, agrandi par l'arrivée d'une vingtaine de jeunes du mouvement d'Afrique du Nord, doit suivre les étapes qui leur permettent de s'intégrer, d'abord dans le kibboutz Beit Oren, ensuite au kibboutz Beit Hashita.
Le " Procès public " des Juifs d’Algérie à Jérusalem (23/01/1963)
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Au moment de l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, en Israël, on soutenait que les Juifs d'Algérie, du moins leur majorité, allaient venir s'installer en Terre Sainte.
Mais le fait que l'immense majorité des 120.000 Juifs algériens de l'époque ait préféré la France et que moins de seulement (environ huit mille) aient choisi Israël, obséda longtemps les cercles dirigeants du pays.
Le judaïsme algérien fut interpellé à travers la presse israélienne.
La polémique s'engagea même allègrement dans l'absurde, lorsque, le plus sérieusement du monde, en janvier 1963, un "procès public", organisé à Jérusalem, mit le judaïsme algérien.. au banc des accusés!
La petite Jérusalem dans la conscience juive
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De Simon Darmon
C'est un phénomène bien connu que de trouver en Algérie des petites villes (parfois très petites) et qui se sont donné le titre de "Petite Jérusalem". Quelquefois l'expression leur était attribuée d'office.
Parmi ces localités, il y avait Médéa, Tlemcen, Souk Ahras, Aïn Beïda et bien d'autres. Et pourquoi ?
Jérusalem, capitale d'Israël avait été à la fois le centre spirituel, l'appareil social et le cerveau qui régissaient le Pays tout entier. Et donc, dès que dans un endroit on trouvait une activité religieuse intense, une atmosphère qui liait l'ensemble (ou la presque totalité) de la population juive et une cohésion sociale où les membres agissaient au sein du groupe, on pouvait affirmer qu'on était dans la petite Jérusalem.
Paracha VAYE'HI
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Lecture : Genèse 47,28 - fin du livre : La mort de Jacob et celle de Joseph - 14 Tévet 5783 / 7 janvier 2023
PRENDRE TOUT A LA RACINE par Caroline Elishéva REBOUH
Avec cette sidra, nous terminons le premier des cinq livres de la Torah et nous allons quitter l’atmosphère sécurisante des patriarches et de toutes les péripéties qui ont servi de décor aux débuts de l’humanité et aux prémices de notre Peuple : le peuple Juif.
Cette portion hebdomadaire nous montre Jacob descendant avec toute sa famille vers le pays de Goshen où ils vont s’établir.
Haftara VAYE'HI
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Lecture I Rois 2 1-12 : La mort de David
EFFACER SON ARDOISE AVANT DE PARTIR de Caroline Elishéva REBOUH
La lecture de la haftara de cette semaine est un véritable parallèle de la sidrat vayéhi, dans laquelle il est question de Jacob sur son lit de mort et des instructions que le patriarche laisse à ses fils : l’enterrer à Hébron.
Dans cette lecture située dans le Livre des Rois, nous assistons à un spectacle quelque peu similaire : David est sur son lit, il nomine Salomon comme successeur alors qu’en réalité, Salomon n’est pas le fils aîné du vieux souverain mais le cadet.
La Grande Synagogue d'Alger
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Par Albert Bensoussan
Cette Synagogue, la plus belle de la communauté d'Alger, avait été édifiée par Napoléon III (au 19e siècle) sur un terrain libre — Place Randon, plus tard Place du Grand-Rabbin Abraham Bloch — et remise à la communauté.
Tous la considéraient comme un joyau architectural : extérieurement, l'édifice à deux étages, tout blanc et de style mauresque, présente grande porte sur toute la façade et deux petites portes, de part et d'autre, toutes en bois massif.
INAUGURATION DE LA GRANDE SYNAGOGUE D'ALGER (19/09/1865)
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Par Albert BENSOUSSAN
Le 19 septembre 1865, a eu lieu l'inauguration solennelle de la Grande Synagogue d'Alger, située rue Caton (nomée plus tard rue Randon, puis rue du G-R Abraham Bloch).
Construit depuis longtemps, ce monument n'a été délivré à la Communauté israélite que depuis quelques années seulement. Les travaux accessoires viennent à peine d'être achevés.
L'extérieur du nouveau Temple n'offre rien de bien remarquable; l'intérieur, au contraire, a tout pour plaire. C'est un carré surmonté d'une magnifique coupole qui donne à cette partie de l'édifice un aspect véritablement grandiose.
L'architecture en est simple et sévère, l'ornement ne manque pas d'élégance et se marie heureusement avec quelques arabesques.
La profanation de la Grande Synagogue d’Alger
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Nous nous souviendrons longtemps de ce lundi 12 décembre 1960
Dès 13 heures, grâce à notre uniforme d'aumônier et à notre véhicule militaire, avec notre collègue B. Choukroun, et ce au prix d'un témérité qui nous mettait à la merci des coups de certains exaltés, nous réussissions sans escorte à nous frayer un passage dans ce flot humain, jusqu'à la Grande Synagogue.
Une véritable marée humaine y entrait et en sortait. Notre voiture ne pouvait aller plus loin…