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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
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Alger : le marché de la place de Chartres
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Par Gérard Shimon Dadoun Petit –Fils de Grand Rabbin de Constantine Sidi Fredj Halimi

Durant très longtemps, je me suis posé la question, et cette question m’a été posée : "Pourquoi déposons nous des petits cailloux sur la tombe qu’une personne à qui nous rendons visites au cimetière ?".

La lecture des commentaires sur la Paracha VAYETSE, débute par le songe de Yaakov, où il voit une échelle dont les pieds sont sur terre et l’autre extrémité au ciel, sur laquelle montent et descendent des anges.

Le KLI YAKAR, dans son commentaire sur la Paracha LEKH LEKHA (genèse chapitre 12 verset 1) va nous donner, sans prétention de ma part, les éléments de réponse : la Tora nous apprend que lorsque Yaakov Avinou a fui son frère Ésaü, après lui avoir pris le droit d’ainesse et la bénédiction de son père Isaac, était arrivée à ‘Haran, lorsqu’il s’est rendu compte qu’il était passé à côté du lieu où avaient prié son père et son grand-père Abraham, sans s’être lui-même arrêté à cet endroit. Aussi a t’il rebroussé chemin. Arrivé en ce lieu, D.ieu a voulu qu’il y passe la nuit.

Aussi a-t-Il fait se coucher le soleil deux heures avant la normale. (Yaakov institua ainsi la prière du soir : Arbit - Maariv). Avant de s’endormir, Yaakov prit 12 pierres qu’il disposa autour de lui, afin de se protéger des « bêtes sauvages » (bêtes maléfiques de la nuit – les Chedim). (À savoir, que la pierre ne prend pas la « Toum’a »).

Ces pierres se battirent entre elles pour avoir le privilège d’être sous la tête du Tsadik. Et là, Yaakov fit un songe. Il vit des anges montants et descendants sur cette échelle, au-dessus de laquelle se tenait D.ieu.

À son réveil, Yaakov réalisa l’importance de ce lieu (Har haMoriah, emplacement du futur Beit Hamikdach) : « je ne savais pas que ce lieu est la porte du ciel ». D’autre part, il constata que les 12 pierres s’étaient fondues en une seule.

Il en fit une stèle (Matseva) qu’il oint avec une huile miraculeuse. (Il trouva une petite fiole d’huile au pied du monument, dont le contenu suffit à oindre toute la pierre, pour sanctification.) À propos des anges qui montaient et descendaient sur l’échelle, le Kli Yakar nous apprend que ce sont les "Nechamot" (les âmes) des Hommes qui, en s’endormant, vont rendre compte à D.ieu des actions commises par cet individu, dans la journée ; puis redescendent pour lui rendre la vie à son réveil (le sommeil égal 1/60 de la mort).

Quel rapport tout ce discours, avec la pose de petits cailloux sur la tombe d’une personne à qui on rend visite au cimetière, me direz-vous ? Quand un individu meurt, sa Nechama (âme) remonte au ciel, et par où passe-t-elle ? Évidemment, par la porte du ciel. C’est-à-dire par le lieu où Abraham, Isaac et Jacob (nos trois Avot) ont prié : "la porte du ciel".

uand on rend visite, au cimetière, sur la tombe d’un individu, la Nechama de cette personne, plane audessus de la tombe et remonte au ciel au départ du visiteur. Les petites pierres que l’on place sur la tombe symbolisent les « autels » sanctifiés par Abraham, Isaac, Jacob.

"Lorsque l'on reçoit un invité, à son départ, on l'accompagne toujours jusqu'à la porte. Aussi, lorsque l'on quitte la Nechama de la personne à qui on a rendu visite, on l'accompagne jusqu'à la porte du ciel par la dépose des petites pierres sur sa tombe. À noter que la pierre ne prend pas laToum'a, à l'opposé de tout autre matériau."

Avec l’Aimable autorisation de Jacques Nakache de l’AJOC. Copyright © 2019 AJOC.

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