L’ORT en Algérie (1946 – 1962)
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Par Laure Fourtage
Jacques Lazarus, délégué d'ORT-France en Algérie, et Georges Emsalem, directeur du centre d'Alger, 1948, Archives ORT-France
En Russie à la fin du XIXe siècle, les fondateurs de la Société de propagation du travail industriel et agricole, plus connue sous le nom "ORT", estimaient que seule une refonte radicale de la structure économique de la population juive permettrait d'améliorer à terme sa situation.
À cet effet, il était nécessaire selon eux de la diriger vers les métiers manuels, peu pratiqués jusqu'à cette époque.
La nouvelle institution exerça alors son action dans deux directions : la formation professionnelle des jeunes et des adultes, avec la création d'écoles, et l'aide aux artisans et agriculteurs.
Les centres de formation de l’ORT en Algérie
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Par Laure Fourtage
Elèves de l'école de jeune fille en cours de dessin artistique à Alger en 1953. Archives ORT-France
Trois centres de formation furent créés successivement dans les trois villes où la population juive était la plus forte.
↪ Le premier ouvrit ses portes au 8, rue Léon-Roches, à Alger, le 5 mai 1947, sous la direction de Georges Emsalem, lequel cumula à partir de 1952 la fonction de secrétaire général de l'association ORT-Algérie nouvellement constituée. Ces locaux réaménagés avaient abrité pendant la guerre l'école artisanale de la Société d'étude d'aide et d'assistance subventionnée par l'ORT. Les garçons pouvaient chosisr entre trois spécialités : la menuiserie, la mécanique et l'électricité.
Maquette de la synagogue de Wysokie Mazowieckie par les élèves des écoles de l'ORT (mahJ)
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Alger, Constantine ( Algérie) 1948-1952
photo © mahJ
Description
En bois avec parties métalliques, cette maquette a pour dimensions : H. 34,5 - L. 40,5 - Pr. 40,5 cm
Il s’agit d'une petite synagogue, base carrée, deux étages, coiffée d'un toit pyramidal, bordée d'annexes sur deux cotés contigus, surmontées de toit à quatre pans aux angles et de deux toits à deux pans au-dessus des deux entrées distinctes (hommes et femmes)
Construite vers la fin du 17e, dans la région de Bialystok d'après un dessin de Z. Gloger, 1870.
Echet Hayil
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Par Nicole Squinazi Teboul
Echet Hayil est tirée du chapitre 31 du "Livre des Proverbes".
Selon la tradition, ce texte a été écrit par le Roi Salomon, en acrostiche. Le premier mot est Echett Hayil, qui signifie la Femme Vaillante. Chacun des vers suivants commence avec une des lettes d’Echett Hayil. De sorte, qu’Echett Hayl, se lit aussi verticalement à l’initiale de chaque vers.
Ce passage est très populaire, dans le judaïsme. Echett Hayil décrit une femme vaillante ou vertueuse et la conduite qu’elle adopte à chaque moment de sa vie. C’est un poème qui est chanté à Chabbat, par le mari à son épouse, le vendredi soir, à la table du foyer.
Élissa Rhaïs, conteuse algérienne (1876 -1940)
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Par Albert Bensoussan
Elissa Rhaïs vers 1920
S'il est une figure marquante des lettres juives d’Algérie, c’est bien celle d’Elissa Rhaïs, née Rosine Boumendil auteur de romans et de nouvelles orientalistes se déroulant en Algérie
Personnage haut en couleurs, romancière féconde et à succès, dans le Paris des années 20, mais aussi femme énigmatique sur lequel la légende a pris corps et s’est fortifiée jusqu’à présent.
Il faut savoir gré à Joseph Boumendil, responsable actif d’un kahal parisien et universitaire attaché à Elissa Rhaïs au moins par le patronyme, d’avoir pu mener, selon le propre sous-titre de son ouvrage, une "enquête sur la vie et l’œuvre d’Elissa Rhaïss".
Célestine Aboulker (Alger, 1874 – Paris, 1954)
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Par Sylvie Harburger, sa petite-fille
Célestine Aboulker est née à Alger en 1874. Son père, le docteur Moïse Aboulker, dont elle est la fille unique, meurt quelques années après sa naissance. Fils d’un juge rabbinique, il avait été le premier juif d’Algérie à entreprendre des études de médecine à Paris. En 1867, Moïse Aboulker obtient la citoyenneté française au titre du sénatus-consulte de 1865, trois ans avant le décret Crémieux.
La mère de Célestine, Adélaïde Azoubib, est issue d’une lignée de rabbins et de poètes. Femme lettrée à une époque où les juives algériennes l’étaient encore rarement, elle a rédigé des commentaires poétiques de la Bible, illustrés par sa fille et publiés à Paris.
Berthe Bénichou-Aboulker (1887-1942)
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Première femme de lettres publiée en Algérie.

Son grand père Haïm Bénichou, conseiller général d’Oran depuis la création du conseil général jusqu’en 1876 où ses interventions sont celles d’un homme cultivé, sa grand-mère Messaouda Amar-Bénichou qui disait avec ses sœurs des poèmes en français lors d’une représentation à Oran, sa mère Adélaïde qui publie un livre sur les prières et écrit un article dans l’Univers Israélite, ses tantes du côté Azoubib.
Reine Chouraqui (1924 - 2021) : une grande résistante
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Reine Chouraqui, née à Oran le 29 septembre 1924, était une femme engagée, courageuse, résistante de la première heure, connue et appréciée de tous.
Le 10 février 2021, sur le site internet de l’association "Journée Nationale de la Résistance de Paris – Comité Parisien de Libération", a été annoncée sa disparition à l’âge de 96 ans.
Avant de déménager à Marseille, elle a vécu de 1927 à 1928, à Paris, avec sa famille : sa mère, Ester Benayoun, et son père, Chaloum Chouraqui, qui étaient tous deux citoyens juifs français ; ses frères et sœurs Joséphine (née en 1916), Dina (née en 1918), Léon (née en 1922) et Simone (née en 1927).
Chabbat Para
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22 Adar 5781 / 6 mars 2021
D'après certains de nos Maîtres, l'obligation d'écouter cette Paracha est la même que pour Zakhor.
Cet épisode relate le sacrifice de la vache rousse (Nombres 19). En cas de besoin, il fallait trouver une vache entièrement rousse (il ne fallait pas qu'il y eût un seul poil qui ne le fût pas), la brûler et la réduire en cendres sur le Mont des Oliviers, face au Temple. Ces cendres mélangées à de l'eau de source donnaient l'eau lusfrale qui purifiait les personnes rendues impures au contact d'un mort.
Les pèlerins qui montaient à Jérusalem pour Pessah devaient se soumettre à ce processus de purification avant d'aborder le Temple et d'offrir le sacrifice pascal, s'étant certainement rendu impurs jusque là.
Voilà le lien avec Pessah et voilà pourquoi cette section est toujours lue le Chabbat qui précède le Chabbat Hahodech, c'est-àdire le Chabbat de Roch Hodech Nissan.
PARACHA KI-TISSA
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Lecture de la Torah : Exode 30:11 - 34:35 - 22 Adar 5781 / 6 mars 2021
PEUPLE DE D. OU PEUPLE DE MOÏSE ? par Caroline Elishéva REBOUH
Certains versets de cette sidra seront relus lors du shabbat shekalim (l'un des quatre shabbat spéciaux avant Pessah : Shabbat shekalim, shabbat Para, shabbat Zakhor, shabbat hahodesh annonçant Pessah.
Dans cette portion de Torah il est question de la faute du veau d'or. Des hommes de toutes les tribus se sont retrouvés impliqués dans cette faute en dehors des descendants de Lévy. Aharon lui-même se trouve acculé devant cette foule hurlante et possédée par le Yetser Harâ.
HAFTARA KI TISSA / CHABBAT PARA
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Lecture Ezéchiel : 36, 16-36
Par Caroline Elishéva REBOUH
Chabba Para est le troisième des quatre shabbatot particuliers avant Pessah : il y a eu shabbat shekalim, shabbat zakhor avant Pourim, ce shabbat – celui de la vache rousse- et le shabbat hahodesh introduisant le mois de Nissan ou mois de la liberté retrouvée, de la fête de Pessah.
Dans le livre d’Ezéchiel se trouve cette haftara spéciale.
POURIM : 14 Adar 5781 / 26 février 2021
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Joyeuse fête
Hag Pourim Sameah !
Le mot"Pourim" vient du perse pour qui signifie "tirage au sort", et fait référence aux dés lancés par Aman pour fixer la date propice au massacre des Juifs.
Jeûne d'Esther : mercredi 20/03/2019, début 5h20 - Fin 19h42 (région parisienne)
Ce jour de jeûne et de repentir, en souvenir d'Esther, qui avait jeûné trois jours et avait demandé au peuple d'observer une journée de privation.
GUIDE DE POURIM 2021
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Pour consulter le guide complet sur la fête de POURIM :
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