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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Jacques Bernard Sadon

Texte du décret, publié le 24/10/1870 (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Le 24 octobre 1870, neuf décrets, approuvés et signés, dotent l’Algérie d’une Constitution nouvelle, dont le septième, communément appelé "décret Crémieux", accorde la naturalisation collective aux Juifs d’Algérie : 

"Les israélites indigènes des départements de l’Algérie sont déclarés citoyens français. En conséquence, leur statut réel et leur statut personnel seront, à compter, de la promulgation du présent décret, réglés par la loi française."

Ce décret ne recueille pas l’unanimité. Les milieux conservateurs l’accusent d’avoir "transformé la France en une nouvelle Jérusalem".

En 1871, le gouvernement d’Adolphe Thiers s’efforce d’en obtenir l’abrogation.

Finalement, le vote de l’Assemblée nationale confirme le décret.

Ainsi près de trente-cinq mille juifs algériens deviennent citoyens français, à l’exception des personnes originaires des territoires annexés après 1870, qui le deviendront en 1946.

↪ Entre-temps, le décret Crémieux sera abrogé :

- Le 7 octobre 1940,

Et rétabli

- Le 14 mars 1943.

 

Extrait du N°297 de la gazette "LE MONITUER UNIVERSEL" du dimanche 30/10/1870 (visuel ci-dessus)

Historique

Isaac Adolphe Crémieux (1796-1880), né à Nimes dans une ancienne famille du Comtat-Venaissin, il fut le premier élève juif admis au Lycée Impérial à Paris, il soutient plusieurs causes libérales et devient le défenseur des droits juifs, en 1828 il devient membre du Collège des Notables du Consistoire de Marseilles.

En 1830 il s'installe à Paris, en 1842 il entre à la Chambre des Députés, devient ministre de la justice du gouvernement provisoire en 1848, il se retire de la politique pendant le Second Empire, et revient à sa chute, son nom reste attaché au décret de 1870 qui donne la nationalité française à tous les juifs d'Algérie, il est nommé sénateur à vie en 1875

Au musée d'art et d'histoire du Judaïseme (mahJ)

Portrait en buste d'Adolphe Crémieux de trois quarts à gauche, cheveux frisés, il porte la robe d'avocat.

Cette lithographie sur papier vélin mesure : H. 31,9 - L. 24,8 cm, est exposée au musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ).

 

Cliquer sur le visuel pour l'agrandir

 
 
 
 
 
 
 
 
 

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