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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Caroline Elishéva REBOUH

L'OLIVE FRUIT D'ISRAEL ET SON HUILE :

Le mot ZAYIT (olive) est souvent évoqué par le Roi David dans le livre des Psaumes et il est souvent qualifié de "raanan" = frais car le feuillage de l'olivier est persistant et demeure vert quelles que soient les saisons, il fleurit une fois l'an (il y a des arbres qui fleurissent deux ou 4 fois l'an selon les variétés tel le citronnier) mais la floraison est discrète. Le Psalmiste suggère par ses vers que les enfants pousseront droit et seront vigoureux comme de jeunes plants d'oliviers.

Le Talmud dans divers traites (Berakhot, Pessahim, Yoma, Erouvin) évoque souvent la présence de démons plus ou moins nuisibles à l'ombre d'arbres fruitiers divers tels les figuiers, les sorbiers et autres mais tous s'accordent à conférer à l'olivier des vertus revigorantes, au contraire du figuier qui affaiblit…

A la fin de la période d'isolement de Noé et sa famille et des couples d'animaux que ce saint homme avait fait entrer dans l'Arche, la blanche colombe revient de son survol des eaux vers Noé une branche d'olivier dans son bec qui devint symbole de la volonté de paix. Mais il est à rappeler que si l'olivier produit des fruits très appréciés pour leurs propriétés nutritives et pour le produit que l'on en tire : l'huile d'olives, il n'empêche que ce fruit à l'état naturel n'est pas agréable à consommer tel quel : il est très amer et demande une longue préparation pour pouvoir le déguster : il faut parfois le frapper, le saler, lui ajouter des aromates et ajouter parfois aussi de l'eau.

Pour en extraire de l'huile de haute qualité qui sera appréciée et également une mine de principes nutritifs il faudra presser ces fruits entre des pierres et les broyer sans toutefois casser les noyaux et cet or vert jaune qui en sera produit est d'une excellence incomparable.

Ce fruit et son huile offrent une ressemblance parabolique avec le peuple d'Israël qui est parfois un peu abrupte mais qui livrera son excellence en étant malmené, frappé, broyé et rejeté par les Nations bien que l'Humanité sache que le destin d'Israël sera de montrer l'enseignement contenu dans la Torah notamment à la fin des Temps et de servir de prêtres aux nations du Monde.

Cette huile a été élue pour être celle qui serait le liquide par excellence pour éclairer le Temple dans la Menora pour illuminer le Temple et le monde entier de son éclat doré.

Cet emploi fut concédé à l'olivier et à l'olive pour ce message de paix délivré à Noé et aux habitants de l'Arche pour leur signifier que la colère de l'Eternel s'était apaisée.

Ce petit fruit oblong figure dans de nombreux passages de la Torah ainsi que dans la Guemara et il se distingue des autres (avec le palmier-dattier d'ailleurs) par le produit

dérivé qui rend le pays illustre. En effet lorsque sont énumérés les "fruits d'Israël" est nommé le blé (et non pas du pain) et de l'orge (idem), la vigne (et pas du vin) la figue, la grenade et… "le pays de l'huile d'olives et du miel" (produit dérivé des dattes et pas des abeilles).

Cette huile était si réputée qu'elle était utilisée non pas seulement en cuisine ou comme combustible mais comme monnaie/devise ainsi que cela est relaté dans le premier livre des Rois chapitre 5 verset 25 ou encore ce récit du prophète Elisha qui fit un miracle sur de l'huile d'olives (Deuxième livre des Rois chapitre 4 versets 1 à 7 compris) etc…

Ainsi, nous voyons que l'huile d'olives a toujours été un produit hautement apprécié.

La fiole d'huile retrouvée dans le Temple qui fut profané par les Grecs, ne suffisait que pour une nuit d'éclairage de la Menorah or, il fallait d'une part beaucoup de jours pour nettoyer le Temple et le purifier des immondices que ces idolâtres avaient laissés dans cet espace sacré et, d'autre part, il fallait encore au moins 8 jours pour aller au "moulin" qui fabriquait l'huile à l'extérieur de Jérusalem, quelque part dans la province de Yéhouda et, revenir muni de fioles sur lesquelles serait apposé le cachet de cire du Cohen Gadol.

Le miracle qui eut lieu fut en fait sur les 7 jours supplémentaires pendant lesquels l'huile de la fiole éclaira la Menora sans toutefois brûler véritablement, un peu comme dans l'épisode du buisson ardent qui était en flammes sans se consumer !!! C'est donc en cela que résida le miracle dans le fait que l'huile ne se consumait pas et que la menora s'éteignit lorsque le Cohen apporta la nouvelle quantité d'huile nécessaire pour allumer la menora chaque jour.

Il y eut deux sortes de miracles un miracle militaire et un miracle avec l'huile et d'après le Rav Dov Soloveitchik et d'autres maîtres de la pensée juive hassidique, tels le "Hozé de Lubline" ou le "Nefesh Hayim" (Hayim de Volojine) certains miracles ne peuvent s'accomplir que lorsque les hommes démontrent à l'Eternel que leurs actes vont de pair avec la volonté de D.

Certains penseurs voient dans la victoire militaire remportée par les Hashmonayim comme un "réveil" du Sionisme religieux, 167 ans avant l'ère vulgaire !! Ainsi qu'insiste Rabbi Tsadok meLoubline nous assistons avec cette victoire une reconnaissance et un remerciement envers le Tout Puissant et en même temps une déclaration de foi en l'avenir. D'ailleurs, lorsqu'en allumant la Hanoukia nous bénissons et prononçons les mots "bazeman hazé" (en ce temps) c'est à la fois une reconnaissance sur ce qui eut lieu dans le passé et, à la fois pour ce qui a lieu de nos jours car des miracles pour le peuple d'Israël ont lieu chaque jour et bien être conscient du fait que sans l'amour de l'homme pour son Créateur et Sa Torah ne peuvent avoir lieu de miracles..

De manière à perpétuer le peuple d'Israël nous devons nous projeter dans l'avenir en transmettant l'Héritage de la Torah sans cette transmission nous ne saurions être de vrais parents : Abraham n'a été "Avinou" qu'à partir du moment où il a pris à cœur de

transmettre la Torah à son fils Isaac et que celui-ci transmit cet héritage à Jacob et celui-ci à ses 12 fils.

Caroline Elishéva REBOUH

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