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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

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Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Didier NEBOT

En 333 avant J.C., à l’époque d’Alexandre le Grand, la Judée passa sous le contrôle des Grecs.

Pour beaucoup de juifs de l’époque, le monde helléniste était porteur d’une nouvelle civilisation très séduisante.

Devant la bienveillance initiale des occupants, il s’en suivit un rapprochement étroit entre les cultures grecques et juives.

Seuls, les très religieux voyaient d’un mauvais œil ce mélange.

Cette bonne entente entre juifs et grecs dura très longtemps jusqu’à l’époque d’Onias III, le Grand Prêtre du Temple de Jérusalem.

Mais en -167, à la suite d’une série d’intrigues Onias fut destitué par les grecs.

Mais son aura et son autorité sur le peuple était si forte qu’il était régulièrement consulté, en donnant toujours de judicieux conseils depuis son exil à Antioche, même aux prêtres en poste à Jérusalem, qui lui rendaient très souvent visite.

Malheureusement Onias III fut assassiné, ce fut la stupéfaction parmi les juifs et la mort de l’ancien grand prêtre, si vénéré, provoqua une guerre civile en Judée. 

Mais les Grecs ne pouvaient pas laisser une telle insurrection se développer en Judée. Alors rompant avec la tradition de tolérance qu’ils prônaient jusque-là, ils pillèrent le Temple, désormais consacré à Zeus, interdirent la religion juive et massacrèrent de nombreux juifs.

La mort d’Onias provoqua un choc important au sein des religieux. On parla de lui comme d’un Saint, une grande figure messianique, louée pour sa piété, sa bonté et son grand sens de la justice.

C’était un maître, « un maître de Justice ». Beaucoup de religieux, très pieux, durent fuir les villes. Ils se refugièrent dans les zones semi désertiques de la Judée pour continuer à exercer un mode de vie en accord avec leur foi. On les appelait Assidéens (Hassidim en Hébreu) que les grecs appelèrent ensuite Esséniens.

Concomitamment, après l’assassinat d’Onias III, son fils, Onias IV se réfugia en Egypte. Là, à Léontopolis près d’Alexandrie, il fit construire un temple identique à celui de Jérusalem, avec l’autorisation des Ptolémées, l’autre dynastie grecque rivale des séleucides et maitre de cette région. De nombreux Assidéens y vivaient, on les appelait là-bas, thérapeutes, ils avaient les mêmes lois et les mêmes règles de vie que ceux de Judée.

 

 

C’est à ce moment qu’apparurent Judas Macchabée et ses frères.

Avec de nombreux résistants et l’appui des Assidéens, après une longue guerre d’usure contre les Grecs, Juda libéra le Temple en -164.

C’était une grande victoire que nous saluons encore de nos jours, par la fête d’Hanoukka, la fête des lumières.

Tout se passa bien au début, mais devant l’abus de pouvoir de la nouvelle dynastie Hasmonéenne qui décida de cumuler les rôles de roi et grand Prêtre, les Assidéens (Esséniens en grec ne l’oublions pas), qui avaient fortement soutenu Juda Macchabée et ses frères, s’indignèrent.

 

Ils s’isolèrent, vivant en congrégations, disséminées dans toute la Judée et même en Egypte où ils pouvaient vivre en toute tranquillité.

Ils priaient dans les proseuques, des lieux de prière en pleine nature sans aucune construction.

Ils étaient dans l’humilité absolue, la contemplation et l’étude de la loi, attendant le retour du Maitre de Justice ressuscité. Cela dura des décennies.

 

 

Puis les Romains prirent la place des Grecs et les Esséniens s’isolèrent encore plus, toujours disséminés dans la Judée et en Egypte où ils étaient très nombreux.

Ce n’est que sous l’époque d’Hérode le Grand, après un tremblement de terre, que la forteresse de Qumran fut abandonnée par les troupes militaires romaines qui l’occupaient.

A ce moment les esséniens en prirent possession.

 

Durant plus de deux siècles il y eut deux Temples un à Jérusalem, l’autre à Léontopolis, fief des Esséniens d’Egypte (Thérapeutes) que vraisemblablement Jésus de Nazareth fréquenta.

Le Temple d’Egypte, construit à l’identique du temple de Jérusalem fut détruit en 73 par les romains, car de nombreux juifs de Judée, après la destruction de celui de Jérusalem en 70 venaient y prier.

 

 

 

EXTRAIT DU LIVRE LE CODEX DE QUMRAN

 

 

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