Par Simon DARMON
Les quelques contes de Boghari que nous avons inclus ici font partie d’un recueil de récits racontés par notre oncle Moïse (Maurice) SERRAF et que son fils Guy a transcrits « pour qu’on n’oublie pas ».
C’était autour de 1900 et on se les racontait en arabe ou en français ou dans les deux à la fois.
Tous ces contes ont circulé dans notre famille et circulent encore. Mon cousin Guy, aujourd’hui décédé, m’a donné un exemplaire de cette littérature en me priant de le faire connaître. C’est ce que je fais ici, en partie.
Ces récits constituent une richesse folklorique et l’ensemble du recueil constitue un sauvetage du trésor verbal populaire autant qu’un témoignage de l’humour et des finesses de pensées d’un monde à peu près disparu, celui qui précède le développement des grandes techniques industrielles.