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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Par Didier NEBOT

Représentation d'un navire sur un relief romain en marbre du iie siècle

Quand, près de cent ans plus tard, arrivèrent les Byzantins, le monde qui allait bientôt accueillir les Arabes était déjà modelé. Un siècle de vandalisme avait donné sa texture définitive au pays.
En 533, Les Grecs de Byzance prirent possession de Carthage et de quelques comptoirs disséminés en Afrique, mais leur occupation n’avait rien de commun avec celle de Rome.

 Ils n’avaient ni la même puissance, ni les mêmes moyens pour s’imposer, et la majorité du pays resta libre. Ainsi les Berbères, qui avaient retrouvé leur indépendance sous les Vandales, la gardèrent-ils.

Les Grecs comprirent qu’il fallait amadouer les Berbères, du moins les tribus voisines pour s’assurer une sorte de paix. Ils les utilisèrent comme alliés, car ils n’étaient pas suffisamment forts pour les asservir, même si au début de leur occupation de multiples guérillas les opposèrent aux autochtones.

L’anarchie était totale, les tribus insoumises attaquaient les villages alliés et les paysans devaient se réfugier à l’intérieur des forteresses édifiées à la hâte par les occupants. Mais à force de compromission, les Byzantins réussirent à se faire accepter.
Après donc une période d’adaptation difficile les Byzantins se renforcèrent en Afrique. Ils réintroduisirent le christianisme, mais pas aussi efficacement qu’à l’époque Romaine. Si certaines tribus qui étaient revenues au paganisme se reconvertiront, nombreux furent ceux qui restèrent fidèles au judaïsme qui, avec ce siècle de liberté, s’était imposé dans les masses berbères.

Mais les byzantins ne pouvaient le tolérer. Ils reprochaient aux païens, aux donatistes et aux juifs d’avoir soutenu les Vandales, alors ce fut l’époque de persécutions très violentes. La novelle 37 (un édit byzantin) ordonna la transformation en églises orthodoxes des églises ariennes ou donatistes et des synagogues. Il fut interdit aux juifs des cités de pratiquer leur religion, mais ces brimades durèrent peu de temps et l’empereur Maurice leur rendit la liberté de culte. Un certain nombre de juifs demeurèrent dans les villes qu’ils avaient toujours habitées, alors que d’autres se réfugièrent à l’intérieur des terres ou dans le Maghreb el-Aqsa (c’est-à-dire au Maroc), où l’emprise byzantine était très faible, rejoignant ainsi les fameuses tribus judéo-berbères. Voilà ce que dit l’historien Monceaux en 1901 dans son livre : Les colonies juives de l’Empire Romain :
«Traqués dans le pays ou même expulsés, beaucoup de juifs s’étaient réfugiés chez les berbères des massifs montagneux ou du désert. Là, ils avaient repris leur propagande, si bien qu’à l’arrivée des Arabes, nombre de tribus berbères étaient plus ou moins gagnées au judaïsme, surtout en Tripolitaine, dans les Aurès et dans les Ksour du Sahara

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