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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Par Caroline Rebouh

 La Torah nous demande de mettre des mezouzoth à nos portes. Pourquoi ?

En dehors du fait qu’il s’agisse de commandements positifs de la Torah Deutéronome VI, 4 à 9 et XI, 13 à 21 si l’on pose la question de savoir quel est le motif de cette mitsva, on recevra la réponse suivante : "c’est quelque chose qui nous protège". En effet mais pas seulement et pourquoi cette opinion est-elle ancrée dans nos esprits ? Dans quelle mesure cela nous protège-t-il ?

Nous allons nous projeter dans le passé : exactement à la veille de la sortie d’Egypte : en sacrifiant l’agneau pascal, D nous a enjoint de badigeonner le sang de cet agneau à l’entrée des maisons sur les linteaux des portes et c’est grâce à cette disposition que prirent les Juifs en observant la Parole de D que l’Ange de la Mort épargna toutes les demeures juives. Cependant, un peu plus tard, dans la Torah écrite et la Torah orale qui furent délivrées au peuple par l’intermédiaire de Moshé Rabénou, que l’on apprit comment "fabriquer" une mezouza et c’est grâce à ces "règles" que la mezouza nous protège.

Il faut donc un parchemin sur lequel seront inscrits les versets concernant le Shémâ Israël par l’office d’un scribe (sofer) qui se sera soumis à l’apprentissage à la main avec une plume d’oie (et non une plume métallique) ou avec un roseau (aujourd’hui il existe aussi des plumes en plastique) et avec une encre spéciale de ces textes. De même, les lettres qui seront inscrites devront l’être selon des règles spéciales pour chacune des lettres ainsi, par exemple :

- La lettre aleph sera composée de deux lettres youd et d’un vav stylisées pour parvenir au total de 26.

- La lettre Mem elle aussi sera composée d’un kaf et d’un vav = valeur 26…. Etc……..

Le parchemin ne devra pas être enduit pour éviter qu’après avoir été "roulé" la lettre inscrite sur cet enduit crayeux ne « saute » et disparaisse rendant le texte incomplet.

Aujourd’hui, malheureusement, certains commerçants peu scrupuleux profitent de la crédulité des gens et de leur non « professionnalisme » pour leur donner avec un joli boîtier un "parchemin" qui ne sera autre qu’un morceau de papier imprimé faisant croire qu’il est écrit à la main.

Il est vrai qu’un véritable parchemin coûte cher (tout est relatif) car il y a un morceau de parchemin véritable de 12 cms de côté minimum, sur lequel, le scribe inscrit les versets du texte de la Torah afférant au Shémâ, (et cela demande du temps et du savoir) puis il faut qu’il le fasse dans les règles de l’art et en allant au Mikvé pour inscrire les noms de D en état de pureté. Pourquoi ces précautions ? Car c’est ainsi, que se prouve l’efficacité d’une mezouza. C’est aussi la raison pour laquelle on ne pourra utiliser n’importe quel boîtier même s’il est très beau et très artistique et même s’il est présenté comme une antiquité.

C’est aussi la raison pour laquelle on peut acheter des parchemins avec tampon certifiant de l’authenticité de la chose. Une question se pose : pourquoi à des époques plus reculées se servait-on de mezouzoth relativement petites et plates la réponse est simple : souvent par ignorance ! Sans doute les acheteurs faisaient-ils confiance aux vendeurs qui n’étaient pas plus savants que cela.

Il faut se méfier des "vendeurs d’antiquités" surtout s’ils ne sont pas juifs ou des juifs peu pratiquants.

Il suffit de réfléchir lorsque l’on se rend en Turquie ou en Tunisie ou ailleurs à la quantité incroyable de mezouzoth ou de hanoukioth ou autres objets en provenance de maisons juives !!!!! C’est tout simplement impossible !

Lorsqu’on roule le parchemin (qui est une matière volumineuse et élastique – fait ressort - ) il faut que le boîtier offre un habitat convenable pour ne pas endommager le petit rouleau mais surtout les écritures qui y sont.

Devant le danger des routes, certains mettent une mezouza dans leur voiture et parfois il s’agit simplement d’un étui comportant quelques versets de la prière de la route "tefilat haderekh". Cela n’a pas lieu d’être.

En revanche, il est conseillé d’avoir toujours dans la voiture, un sidour et un houmash et/ou un livre de tehilim et un petit tronc pour la tsedaka et dire la prière de la route après être sorti de la ville et pour le cas où l’on entreprend un voyage de plus de 70 kms.

En ayant de belles mezouzoth vous ferez la mitsva comme il convient et il faut les faire vérifier  trois fois en sept ans !!!  (à suivre pour les tefiline)

Caroline Elishéva REBOUH

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