GHARDAIA
Vue générale.Au premier plan,le marché
Ghardaïa
Fondée en 1048 sur la rive droite de l'Oued M'zab et en amont des quatre autres centres de la Pentapole par deux frères Slimane et Mohammed Ben Yahia, cette ville devint rapidement la capitale commerciale du M'zab.
La Mosquée et son minaret en forme de tronc de pyramide très allongé, domine toute la cité. Celle-ci, située sur les flancs d'une éminence conique au milieu de l'oued M'Zab, développe l'étagement de ses maisons en un panorama qui ne manque ni d'originalité, ni de grandeur.
Au coeur de la ville haute se niche l'ancienne place du marché de taille réduite dont le charme tient en grande partie à ses couleurs et à la présence de son puits centenaire auprès duquel un élégant palmier a poussé grâce aux inévitables éclaboussures et maladresses des habitants du quartier.
La palmeraie de GHARDAIA, située à deux kilomètres en amont de la ville, est de beaucoup la plus florissante de la Pentapole, avec quelque 60.000 palmiers. C'est, de plus, une véritable ville d'été par le nombre de maisons de campagne qui s'y trouvent. Ces villas de plaisance sont occupées durant toute la saison chaude par les familles entières venues chercher l'isolement et quelque fraîcheur. Mais la vie y continue comme en ville, dans les mosquées, dans les écoles coraniques, chez les artisans et commerçants qui font la saison.
Ghardaïa a inspiré beaucoup d'architectes, chercheurs, scientifiques, peintres et écrivains. Ainsi, dans "La force des choses" Simone de Beauvoir décrit son arrivée à Ghardaïa en ces termes : "C'était un tableau cubiste, magnifiquement construit : des rectangles blancs et ocres, bleutés par la lumière s'étageaient en pyramide; à la pointe de la colline était fichée de guingois une terre cuite jaune qu'on aurait crue sortie, géante, extravagante et superbe, des mains de Picasso : la mosquée. Les rues grouillaient de marchands et de marchandises : des carottes, des poireaux, des choux à la peau si brillante et si lisse qu'ils semblaient non des légumes mais des fruits. Gras, la face reposée, les Mozabites avaient l'air bien nourris : la plupart des épiciers d'Algérie étaient originaires du M'zab où ils retournaient après fortune faite."
Oasis de Ghardaïa
Place du marché
Ghardaïa - Architecture traditionnelle
Banderolle "Dieu protège la France" à Ghardaïa
Le quartier juif de Ghardaïa en 1960, rue Tamentit. Collection Maurice Attia
Le camion cache l'entrée de la maison du Grand Rabbin MOUCHY h'lala. Dans la rue se
trouvait la yeshiva
Commentaires (3)
1. Khadidja (site web) Sam 09 Nov 2013
Bonsoir !
Merci pour ce voyage virtuel, j'adore Ghardaïa, en particulier les trois cités conçues et construites en l'An mille, avec une petite préférence pour Beni Izguen !
Fraternellement,
Khadidja
2. maiz Sam 14 Sept 2013
soyez le bienvenu a Ghardaia M.DRUET Yann Dim
3. DRUET Yann Dim 31 Mars 2013
né à Ghardaïa, il y a bientôt 70 ans, j'adore cette ville qui est la plus belle du monde, et le peuple mozabite qui est accueillant et chaleureux. J'aime aussi la Palmeraie qui est un endroit de paix et de calme en été...
Merci pour ces photos qui donnent envie de revenir voir le pays natal... Et oublier dans la fraternité, ces douleurs d'une guerre dont notre génération n'est pas responsable.
Amitiés
Yann