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Par Simon Bénarous
Ecrire la saga de Mascara en deux pages n'est pas possible : il en faudrait cinq cents. Raconter la vie de ses habitants, ses personnages pittoresques, son folklore, serait trop long.
Qui ne se souvient des pères Amiache, Djian, Daoudi qui partaient à la pèche accompagnes de leur bonbonne d'anisette, du père Benillouz assis avec ses amis rue d'Oran, tenant sa conférence de presse, du grand-père Benadi et de son garde de corps Zouzou Chetkit.
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Par Lucien Alezra
A 100 km d’Oran; on arrivait à Mascara par la route Crève-Coeur (!). Elle culminait, en lacets, à 700 m d’altitude pour redescendre, 200m au-dessous, à l’entrée de la ville.
Débouché agricole de la plaine d’Eghris, on y cultivait surtout la vigne -et ses vins étaient réputés; longtemps on y a fabriqué du vin cachère.
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Par le Professeur Yossef Charvit
Le rav Haim Benaim, était natif de Fès où il fit ses études auprès du rav Ephraim ben Avraham Monsonego, dayan de cette ville.
Désireux de s’installer en Eretz-Israel, il se dirigea vers l’est et fit une longue étape à Mascara de 1757 à 1763 où il remplit les fonctions de juge et d'enseignant de la communauté locale.
En 1764, les dirigeants de la communauté d’Alger le prièrent d’assurer la direction spirituelle de leur communauté.
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Mascara a été l'enjeu de luttes acharnées entre Abd-El-Kader et les troupes françaises.
Au cœur d'une vaste région de vignobles, sur les pentes ensoleillées des monts des Beni-Chougrane et dominant la plain
e d'Eghris aux larges horizons, Mascara est une ville animée, à la fois agricole et commerçante. Les olives, les céréales, le taboc et la vigne surtout ont fait la réputation de cette région.
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Par E. AMADO-LEVY-VALENSI : "Information JUIVE" N°163 d'avril 1966
ZIKHRONO LIVRAKHA
"Je sais que tu me mènes à la Mort, au rendez-vous de tous les vivants" (Job, XXX, 23.)
Jean Dahan est mort. Et pourtant pour sa disparition à lui on voudrait trouver un autre mot, plus juste. Car sa lumière, pour tous ceux qui I' ont connu, ne s'est pas éteinte et il suffit d'un peu d'attention à ce que nous sommes pour retrouver sa présence. Mais dans le quotidien !a douleur de la séparation est là. II est mort un chabbat, une veille de Pourim, quelques heures avant la lecture de la Méguilah et à la veille d'une journée si ensoleillée qu'elle nous apparait comme le premier jour du printemps.