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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Le huitième jour, après la tombée de la nuit, certaines familles préparent un couscous au beurre avec des fèves cuites à la vapeur; la boisson qui l'accompagne est le petit lait.

Il est bien entendu que tous les préparatifs et surtout l'achat de Hamets ne peuvent se faire qu'après la tombée de la nuit, sans quoi on perdrait en une heure ou deux, voire une minute ou deux, le bénéfice des huit jours de fête.

Faire du couscous dès la fin de la fête présente des difficzultés certaines; voilà pourquoi aussi dans beaucoup de familles, on ne fait le couscous que le lendemain à midi.
 

En Algérie, le soir même, on allait chercher des épis de blé verts que l'on suspend aux lustres et sur les portes intérieures de sa maison. On dit que c'est un bon présage.

La raison est probablement double : la première est que pendant Pessah le Hamets était interdit, ce Hamets qui provient de ces blés; maintenant que Pessah est passé, on peut le faire entrer à la maison sans nulle crainte, avec joie et allégresse.

La deuxième raison est que la verdure est le signe du renouveau de la nature: la nature qui était pour ainsi dire morte en hiver ressuscite en ce début de printemps, au mois de Nissan; faisons entrer un peu de cette nouvelle vie chez soi.

On pourraît penser aussi à une troisième raison: ces blés verts nous rappellent les herbes qu'on arrache au cimetière après un enterrement.

Elles sont le signe que même dans les moments les plus tragiques de la vie, il faut avoir confiance : la délivrance d'une part et la résurrection des morts d'autre part arriveront.

En effet, nos Sages nous enseignent qu'à Nissan la délivrance (d'Egypte) a eu lieu et à Nissan la délivrance (de notre sort tragique, en tant que peuple, et de nos soucis personnels) aura lieu.

Pessah étant passé, on pourrait peut-être désespérer de la délivrance. Mais non. Comme au cimetière, les herbes sont là pour nous rappeler qu'il faut avoir confiance.

Source de l'information
Le Livre de nos Coutumes, selon Ribach, Rachbats, Rachbach et R. Yehouda Ayache de Simon Darmon.

 

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