logo_transparent1.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Jean Luc ALLOUCHE

Rabbi Isaac Luria Askénazi

En fait, après 1492, l’arrivée de juifs espagnols s’étale jusqu’au XVIe siècle qui connaît un afflux de marranes du Portugal, de France, d’Italie (Livourne essentiellement, longtemps centre intellectuel du judaïsme maghrébin, grâce à ses imprimeries) et même de Constantinople.

Au début, cette hégémonie grandissante n’alla pas sans heurts avec les tochavim, furent regardés de haut par ces expulsés qui se considéraient un peu comme des hidalgos du judaïsme, mais, assez vite, en Algérie, les deux populations se mélangèrent, ne serait-ce que par les unions matrimoniales. (Ce qui ne fut pas le cas, comme on sait, de la Tunisie voisine où le conflit entre Touansa (« Tunes ») et Grana (originaires de Livourne) fut fort vif et dura jusqu’au XXe siècle…)

Ces « séfarades » apportent avec eux leur liturgie qu’ils imposent à toutes les communautés juives du Maghreb de même que leur interprétation des lois de la Halakha. Cette influence, pour ne pas dire cette prédominance, s’exerça au fil des siècles.

 

A quoi il convient d’ajouter la faveur de la Cabbale, née en Espagne et en Provence, qui se répand à la fois dans les cercles érudits et populaires. Non sans conflits, parfois, lorsque certains rabbins introduisent les enseignements du Ari (Rabbi Ytshak Louria Ashkénazi) dans la liturgie : longtemps, Alger a connu ainsi deux rituels de prières, celui des mékoubalim et celui des pachtanim.

En fin de compte, le judaïsme algérien dans sa majorité – autant que le marocain et le tunisien –se rangea dans le camp de la Cabbale – et je me souviens encore de la Hévrat Hazohar de mon enfance à Constantine et des études et pratiques de mon père – et des minhagim cabalistiques dans la prière, les coutumes populaires (amulettes, feuilles de protection pour la femme accouchée, etc.) ont façonné ce judaïsme-là, à l’instar de la plupart des communautés séfarades dans l’ancien empire ottoman.

Sous l’empire ottoman, puis sous le régime de la France, la fusion entre juifs locaux et espagnols devient quasi-totale, à l’exception, sans doute, de quelques familles fières de leur ancienne filiation ibérique. Mieux, l’acculturation avec l’environnement arabo-berbère est profonde, y compris aux lendemains de la conquête française.

 

Pour en savoir plus

L’arrivée et l’installation en Algérie des Juifs d'Espagne (1)

Arrivée en Algérie des juifs espagnols en 1391 (2)

 
 

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

MORIAL - Association loi de 1901 - Le nom MORIAL est déposé à l'INPI © 2011 Tous droits réservés
Site réalisé Avec joomla Conception graphique et développement : Eric WEINSTEIN