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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Cette robe appartenait à l'arrière grand-mère maternelle du donateur : Madame Nedjma Marchina née Stora, famille native de Constantine.

Description de cette tenue traditionnelle portée en Algérie, fin du XIXe-début du XXe.

Il s’agit d’une robe longue de forme chasuble, sans manches avec une jupe évasée, en soie noire, au décolleté en forme d'écusson dont le tour comporte un plastron brodé de fils d'or représentant des motifs végétaux stylisés.

Ce plastron est doublé, rigidifié par un élément en carton recouvert de soie rouge brochée.

L’association Mémoires Juives – Patrimoine photographique (Voir Jean Laloum-Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité, CNRS- École pratique des hautes études) rassemble et reproduit les photos qu’on peut leur confier, témoignant des divers aspects de la vie juive : vestimentaire, métiers, Histoire, etc. couvrant la période de 1870 aux années 1950.

 

Extrait ci-dessous de l'article de Jean Laloum: "Le patrimoine photographique des familles juives. Un révélateur de processus d’acculturation et de sécularisation"

 

"La tenue vestimentaire figure très largement sur les photographies familiales, une tenue riche dans sa diversité – surtout pour ce qui concerne le costume féminin –, propre à chaque pays, à chaque région. Il ressort à l’examen du fonds documentaire que les différentes classes d’âge tout comme chacune des grandes étapes du cycle de la vie – fiançailles, mariage et deuil – possède son vestimentaire. L’origine culturelle des populations détermine la langue dans laquelle sont désignées les différentes pièces du costume : ainsi, dans la sphère maghrébine, ces appellations sont-elles en arabe – ou en judéo-arabe –, mais également en espagnol – ou en ladino –, référence à l’héritage ibérique".

 

 

GILET BRODÉ

Le gilet d'apparat brodé de fil d'or estprésenté ci-dessous; il appartient à la famille LAÏK (Alger)
Il daterait du 18ème ou du 19 siècle.
Un gilet semblable est exposé au MAHJ (Paris). 

 

  

Détail du tissu brodé d'or - Photos H. Alphandary

 

Portrait de Sultana Boumendil (Alger, fin 19ème).

            Huile sur toile. Broderies judéo-espagnoles.
            Photo Jean Djiane
La coiffe noire : tekreta, est portée dans l'Algérois et en Oranie.
 
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Gilet similaire, brodé de fil d'or  au Musée "Hekal  Shlomo" à  Jérusalem. 
   Don de Madame Eugénie Agou z.l., née Chekroun.
       Son père, le rabbin Eliyahou  Chekroun (1871-1934, Médéa), également tailleur, l'avait confectionné et brodé pour  son   épouse Fortunée(1875-1954).
Ce gilet était destiné à être porté pour les fêtes de  Roch  Hachana et de Yom Kippour
Photo du gilet, extraite des archives privées de Danièle Iancu-Agou, fille de Madame Eugénie Agou.
 
EXPOSITION Portrait de nos mères : costumes des femmes juives d'Algérie


Le costume des femmes d'Algérie est varié et a évolué au cours des siècles, notamment au moment du Décret Crémieux.

L'iconographie retrouvée permet d’observer cette évolution en un siècle de 1835 à 1935.

Le costume de la femme juive d’Algérie était constitué d'une coiffe en forme de cône, la sarmah, d'un benigo ou d'un foulard frangé. 

Le vêtement se composait d'une chemise fine aux longues manches amples portée sous une grande robe sans manche, appelée la djubba, à laquelle pouvait s'ajouter la ghlila, jaquette décolletée ou farmla (ou frimla) gilet sans manche pour soutenir la poitrine et retenir les manches de la chemise). Une ceinture parachevait le costume. Ce costume pouvait différer selon les villes, c'est la qualité de l’étoffe et des broderies qui indiquait la condition.

 

http://www.centrefleg.com/agenda-culturel/pop-up-agenda/agenda-octobre-exposition-juifs-d-algerie.html

 

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LE CHEICH

 

 

Portrait de Mardoché Djiane (1842-1904) Photo Jean Djiane.

Huile sur toile de Salomon Assus* (Alger, fin 19ème).      

Le cheich : longue écharpe imprimée enroulée autour d'une toque de feutrine : la chéchia plate, pour former comme un turban.

 

Diaporama de costumes typiques des juifs d'Agérie au 19ème siècle

 

 

Par Valérie Amram d'Onofrio

La Gandoura constantinoise est une longue robe qui tirerait ses racines de l’époque turque. Un merveilleux équilibre entre le savoir-faire ottoman et la confection typiquement constantinoise.

 

Cette robe en velour épais traditionnellement de couleur bordeaux mais parfois de couleur vert fondé ou bleu nuit est brodée de fil d’or que l’on retrouve surtout sur le plastron.

Cette broderie travaillée au « medjboud » ou à la « fetla » (broderies en arabesques) la rend si onéreuse qu’elle est considérée aussi précieuse qu’un bijou

La confection en trois parties, qu’on appelle « kh’ratate », est la seule manière de garder sa forme évasée

 

Les manches de la gandoura amovibles sont réalisées dans une soie fine et translucide de couleur blanc parfois également brodées d’or. Sur chacune d’elle est fixée un ruban que l’on noue dans le haut du dos avant d’enfiler la robe

                  

 

Cet ensemble, indispensable aux trousseaux des jeunes mariées se porte le jour de la Hanna juste après le mariage civil

 

                                 

 

La gandoura constantinoise aujourd’hui appelée Gandoura Fergani en hommage au célèbre chanteur de maalouf a été copiée et quelque peu modifiée à Bône comme à Tlemcen, mais seul le savoir-faire ancestral des Constantinoises qui s’est transmis de mère en fille depuis des temps immémoriaux, confère à cette robe toute son authenticité

 

                                                                                  

 

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ROBE DE MARIEE  (TLEMCEN 1920)

 

Jewish Museum New 

 

http://www.thejewishmuseum.org/onlinecollection/object_collection.php?objectid=27591&lefttxt=algeria

 

Cette robe a été  offerte au musée par Jacques Bensaid à la mémoire de sa mère Zarie Bendenoun

 

ROBE DE MARIEE DE TLEMCEN

 

 

Commentaires (1)
 

1. sicsicclaude Mar 29 Mai 2012

magnifique et très émouvant

 

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