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Mardi 5/09/2017 de 15h00 à17h00 et vendredi 8/09/2017 de 11h à 13h, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) propose la découverte des métiers d'art de la bijouterie, orfèvrerie et joaillerie juive à travers ses collections.
Bagues, broches, mains de lecture, couronnes de Torah : il faut apprendre à observer ces objets pour reconnaître les décors, les techniques et les matériaux utilisés, juger l’habileté des artisans.
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La profession d’orfèvre était le plus souvent exercée par des Juifs en Algérie. Une dévaveur étant attachée aux professions qui manient les metaux, que seuls pouvaient travailler les dhimmis.
L'or était sublimé en filigrane, en émaux cloisonnés à la façon de l'Egypte ancienne, en anneaux entaillés aux têtes de serpent, etc.
Les bijoux ont une fonction de protection, de renforcement de l'image féminine et de l'appartenance à une Histoire, à une terre d'origine.
Les poinçons
En Algérie, la fabrication d’objets en or ou en argent ainsi que le contrôle de leur qualité à l’aide de poinçons, ont des origines très anciennes.
Chaque orfèvre a son poinçon : par exemple, les Assoun ont comme symbole la rose, les Hannoun le lièvre, les Allouch le violon, les Toubiana le lion, les Attali un cœur, les Zerbib une grappe de raisin, les David Bensaïd, une tête de cheval, etc.
Souvent nous pensons que le type de métal précieux et sa pureté sont les seules indications apportées par un poinçon.
Mais, il donne aussi l'information sur :
- La pureté du métal précieux (en carats ou millièmes)
- Si le bijou est constitué d'un métal précieux et d'un métal commun.
- Si le bijou est composé de deux métaux précieux.
- Le pays, la ville ou la rgion où il a été fabriqué.
- Sa date de création.
LA KHAMSA : Main protectrice
Bijoux berbères
L'histoire des Juifs d'Afrique du Nord se mêle à celle des Berbères (voir tribus berbères juives- Histoire).