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Voyage en Algérie du 2 au 10 novembre 2017
Colloque international : les 12 et 13 novembre 2017 à Paris
Le débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1942, aidé par l’action de la Résistance en Afrique du Nord, représente assurément un tournant majeur de la Seconde Guerre mondiale, avec la bataille de Guadalcanal dans le Pacifique et celle de Stalingrad (qui dure cependant jusqu’en 1943).
Soixante-quinze ans après le déroulement de "l’Opération Torch"en Afrique du Nord, il paraît important de revenir sur cet événement qui reste encore trop peu étudié en France.
Il impose en effet de décentrer le regard de l’Europe vers l’Afrique du Nord, et de s’intéresser à des protagonistes dont beaucoup sont anglo-saxons. Néanmoins, l’espace du débarquement allié se déroule sur un territoire qui est alors français : l’Algérie représente des départements français, le Maroc et la Tunisie sont des protectorats.
De ce fait, la grande majorité des acteurs de cet événement sont français. Les problématiques par rapport à la France métropolitaine sont alors similaires : l’Afrique du Nord est prise en tenaille entre collaboration et vichysme d’un côté, et Résistance de l’autre.
"La France de Vichy" étudiée par Robert Paxton a également existé sous la forme de "l’Algérie de Vichy", avec des permanences et des points communs, mais aussi des différences à étudier et à mettre en valeur.
Ainsi, le "vichysme colonial" étudié par Jacques Cantier et Eric Jennings ou encore Christine Lévisse-Touzé semble encore faire trop peu l’objet de recherches approfondies, et rester dans les marges d’une histoire pourtant fondamentale. Singularités qui marquent les modes et les formes des résistances en Afrique du Nord, particulièrement les évènements du 8 novembre 1942, ainsi que la diversité et la pluralité de ses acteurs. Si la Résistance et la collaboration ont leurs formes propres sous les colonies, leurs mémoires sont aussi différentes. De la même façon, les clivages sont également internes à la société coloniale dominée. Le contexte est important dans les orientations que va prendre le mouvement national algérien.
Il est ainsi important d’éclairer les événements de la Seconde Guerre mondiale en Afrique du Nord, et en Algérie en particulier, autour du débarquement allié du 8 novembre, afin de mieux en comprendre les enjeux et les conséquences, tant dans les événements ultérieurs (autour de la décolonisation notamment) que dans les mémoires et les représentations socio-culturelles et artistiques.
Voyage en Algérie : Départ de Paris le 2 novembre - Retour le 10 novembre.
3 novembre :
matin : Visite de lieux personnels
Après-midi : Salon International du Livre
Soirée : projection de film : Les Ombres de Casablanca
4 novembre :
Tipaza - Cherchell
5 novembre :
Matin : Prison de Barberousse, Casbah et son Hamam, Bd Gambetta
Après-midi : colonne Voirol, Villa Mahiedine, Hydra, Le Mont Hydra, villa Dar El Raïs (Mendigal) à El Biar.
Soirée : projection de film. L'opération Torch, de Christophe Muel
6 et 7 novembre (thème 8 novembre)
Rue Michelet (26 et 30) - Rue Charras - Bd Baudin (Pillafort) - Commissariat Central
Port - Caserne Pélissier - Lycée Bugeaud - Place du Gouvernement - Palais d'Hiver
Emile ATLAN/ Raphël ABOULKER 11 rue Bab azoun/3 Place de Chartres
Armurerie 34 rue de Chartres - Brasserie Le Tantonville
Hôtel Aletti (Safir) - Elysées Couture, 55 rue d'Isly
Rue Mogador
XIXème Corps d'armée
Palais du Gouvernement Général
Radio, rue Berthezène
Balcon de Saint Raphaël, villa des Oliviers (général Juin)
Bd Gallieni
Hôtel Saint George (El Djezaïr) Palais d'été
8 novembre :
Notre Dame d'Afrique
Cimetière de Saint Eugène
Guyoville
Plage de Sidi Ferruch
Cimetière Dely Ibrahim
9 novembre :
Matin :
Bd Bru - Musée des Beaux-Arts - Villa Abdeltif
Jardin d'essai
Rue de Lyon, maison de Camus
Après-midi :
Librairie Les Vraies Richesses, 2 bis rue Charras (Arezki-Hamani) (1ère librairie Edmond Charlot)
Le Cercle du Progrès (Nadi Ettaraki)
Librairie Rivages, 92 rue Michelet (Didouche)Mourad) (2e librairie Edmond Charlot)
Soirée :
Musique andalouse
Le coût du voyage en Algérie est estimé à environ 800€ par personne.
Pour des raisons de demande de visa, etc, votre réponse est nécessaire par retour de courriel pour le voyage en Algérie.
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Georges Brandstatter présente son livre : "Combattants Juifs dans les armées de Libération (1939-1948)", mardi 12/09/2017 à 14h30 à Bruxelles.
Cet ouvrage nous transporte dans le passé héroïque de la Seconde Guerre mondiale et nous emmène sur les traces de ces hommes et femmes qui ont risqué leur vie pour combattre la barbarie de l'Allemagne nazie. L'auteur décrit un pan méconnu de l’Histoire, et un travail de Mémoire.
Dans ce livre ont été recueilli des témoignages de combattants Juifs d’Algérie :
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Le thème choisi "Diaspora" provient d’un mot grec qui désigne la dispersion, la dissémination d’une communauté ethnique ou d’un peuple à travers le monde. il désigne aussi le résultat de la dispersion, c’est-à-dire l’ensemble des membres d’une communauté disséminée dans plusieurs pays.
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) : samedi 2 et dimanche 3 septembre 2017
Gratuité de la collection "Art et histoire du Judaïsme"
Gratuité des expositions :
https://www.mahj.org/fr/decouvrir/collection
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La Conference on Jewish Material Claims Against Germany, aussi appelée CLAIMS Conference, est une organisation internationale créée en 1951, qui propose des programmes d’indemnisation.
Elle démontre au gouvernement allemand qu’il doit également indemniser les Juifs qui étaient en Algérie pendant la Shoah.
Même s’ils n’ont pas été contraints à rejoindre des ghettos, l’organisation internationale estime que Berlin doit dédommager les Juifs d'Algérie qui ont perdu la nationalité française et leurs professions sous Vichy.
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Dans le cadre d’un futur ouvrage à paraître aux éditions de la Maison des sciences de l'homme (MSH) et consacré à la spoliation des biens appartenant à des Juifs en Algérie, sous le régime de Vichy (1941-1942), Jean Laloum, historien (CNRS), recherche des témoins dont les familles furent victimes de cette mesure d’exception.
Contact : Jean Laloum, historien au CNRS
Tél. : 01 88 12 13 91 - jean.laloum@cnrs.fr
En Algérie, comme dans la France de Vichy, les mesures d'aryanisation économique ont constitué l'un des axes majeurs de la politique antijuive.
C'est au sein d'une société coloniale que s'opère leur mise en œuvre.