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Par Caroline Elishéva REBOUH
Le texte met en scène le prophète Elisée (Elishâ) successeur du prophète Elie. Elisée vécut au VIII ème siècle avant l’ère vulgaire. Il vécut dans le royaume d’Israël et pendant qu’il officia se succédèrent les rois Ahab, Yoram, Yoahaz, Yoash, Jéhu.
Périodes troublées furent ces règnes brefs au cours desquels se succédèrent rapidement des rois ne craignant pas D. Pendant cette période, le roi d’Aram assiégea le royaume d’Israël et la famine régna sur le pays. La population céda au désespoir.
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LECTURE DE LA TORA : Lévitique 12:1 - 15:33 - Lecture 1er Nissan 5782 / 2 Avril 2022
DU PUR A L’IMPUR - Caroline Elishéva REBOUH
Dans la parasha de tazriâ il sera question au début de l’accouchée et de la période pendant laquelle la personne sera isolée ; puis, il s’agira de la lèpre ou metsora - ici une affection des temps bibliques - provoquant encore un isolement mais pas pour les mêmes raisons et nous allons tenter de tout examiner dans le peu d’espace qui nous est imparti.
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Samuel II 6:1-19
DANSE AVEC LES STARS par Caroline Elishéva REBOUH
Luth de David
Cette haftara se trouve dans le second livre du prophète Samuel (chapitre VI en entier et VII jusqu’au verset 17).
Ce texte nous rend témoin d’une mort spectaculaire : celle de Ouzza[1] (עוזא) qui, craignant que le Tabernacle ne glisse du chariot tendit la main, fut foudroyé et mourut. Ce fait nous rappelle donc la mort des deux fils d’Aharon.
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Lecture de la Torah : Chémini, Lévitique 9:1 - 11:47
A L’AUBE DU HUITIEME JOUR - Caroline Elishéva REBOUH
Moïse, depuis la fin du mois d’Adar, a exercé le travail sacerdotal dans ses moindres détails de manière à montrer à Aharon et à ses fils comment procéder à partir du 1er Nissan, date à laquelle serait inauguré le Mikdash.
Le Midrash nous enseigne les raisons pour lesquelles D a choisi le 1er Nissan comme date d’inauguration : Le premier jour de la Création du Monde était un premier jour de la première semaine :
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Jérémie 7:21-28; Jérémie 9:22-23
Caroline Elishéva REBOUH
Etant donné que parasha tsav tombe souvent sur l’une des quatre shabbatot spéciales entre Pourim et Pessah, on n’a que peu souvent l’occasion de lire le texte de cette haftara qui se trouve dans la prophétie de Jérémie (chapitre 7, et le tout début du chapitre 8).
A vrai dire, la nature humaine n’apprécie pas toujours d’être réprimandée et d‘entendre de durs reproches bien qu’ils soient mérités.
Objectivement, l’histoire a prouvé que le peuple juif a souvent fauté et a été infidèle au point de rompre tout engagement vis-à-vis de D et rompre toutes les attaches. Jérémie admoneste sévèrement le peuple.
A quoi bon ces sacrifices offerts alors que, par ailleurs la conduite du peuple est inconvenante se lamente le prophète ? Ce peuple qui fut le témoin des bienfaits divins n’a de cesse que de contrevenir aux paroles de la Torah qui sont éternelles et qui devraient servir de guide pour la vie tout entière.
S’adonner à l’idolâtrie de cette façon peut-il être pardonné par des sacrifices ? Ces sacrifices pourraient-ils être agréables à l’Eternel ? Jérémie souhaite parvenir à secouer le peuple afin qu’il se conduise conformément à la promesse des Pères. Ces reproches, réprimandes et admonestations ne sont pas adressées uniquement par Jérémie mais, nous l’avons déjà vu, Isaïe l’a déjà fait et bien d’autres ont désavoué ce peuple ingrat et à la nuque roide.
SHABBAT HAGADOL
La haftara de ce shabbat qui précède la fête de Pessah fait partie de la prophétie de Malakhy (Malachie) qui vécut à l’époque où une partie de la population juive de Judée exilée en Babylonie après la destruction du premier Temple, amorce son retour dans son pays d’origine et est déclenchée la reconstruction du deuxième Temple. Le prophète a un discours à la fois réconfortant et débilitant, car d’une part le prophète se veut rassurant en promettant que désormais, tous les sacrifices offerts seront agréés par D admoneste la "caste" des Cohanim qui se sont laissés aller et ont été corrompus.
Le prophète se laisse aller à poser des questions qui ont toujours intrigué le peuple à savoir : pourquoi certains dont les actes sont parfaitement répréhensibles vis-à-vis de D sont comblés en richesse, honneurs, santé et bonheur alors que d’autres qui s’attachent à l’observation des commandements sont accablés de soucis, ou de dettes.
"A quoi cela sert-il" se laisserait-il presque déplorer le prophète bien qu’il sache qu’il ne convient pas de servir D dans l’espoir d’en recevoir une récompense mais, ainsi que l’enseigne Shimôn hatsadik : אל תהיו כעבדים המשמשים את הרב על מנת לקבל פרס : "al tihyou kaâvadim hameshameshim eth harav âl menat lekabel prass", soit : Ne soyez pas comme les esclaves qui servent leur maître afin de recevoir une récompense. Cette question posée depuis des millénaires trouve sa réponse dans ce qui suit. Chaque Juif se doit, en tant que tel, de se conduire selon les préceptes pour lesquels il s’est engagé de manière particulière et communautaire à observer. Pour le reste, ce que D lui donne, quand et comment sera éclairci au moment de faire les comptes.