- Affichages : 1731
Lecture : Genèse 18 :1-22 :24 - Lecture chabbat : 12 novembre 2022 / 18 Mar'Hechvan 5783
DU POUVOIR DE LA PAROLE , par Caroline Elishéva REBOUH
Bikour Holim c'est la visite aux malades et Akhnassath Orhim est la mitsva d'accueillir des hôtes. La sidra Vayéra met l'accent sur ces deux actions très importantes de la vie quotidienne que l'on néglige parfois souvent "par manque de temps".
Abraham savait qu'il s'agissait là d'une mitsva très importante. A tel point qu'il plantait sa tente munie de quatre entrées (une par point cardinal) à un carrefour de manière à obliger les voyageurs de pénétrer dans sa tente. Il est important aussi de souligner qu'accueillir un hôte c'est le mettre à l'aise, lui donner l'impression qu'il est chez lui, le servir et lui donner ce qu'il y a de meilleur.
- Affichages : 1818
21 octobre 2023 / 6 HESHVANE 5784 - Lecture de la Torah : Noa'h, Genèse 6:9 – 11, fin
NOE OU ABRAHAM ? Par Caroline Elishéva REBOUH
Cette sidra est très longue et nous permet d'aborder des thèmes très graves traversés par ceux qui ont eu le privilège de vivre parmi ces premiers hommes qui ont joui de l'Univers dès sa création.
Commençons par Noé (Noah). La sidra de bereshith se termine, après avoir énuméré les 10 générations qui ont succédé à Adam et chaque chef de famille ayant vécu un nombre d'années incroyable (Adam vécut 930 ans, Mathusalem 969 ans…).
- Affichages : 1508
Qohélet
Par
Charles Baccouche
Qohélet est le nom hébreu donné au Livre de l’Ecclésiaste, livre du fils de David roi d’Israël mais dont la tradition nous dit que Salomon le Roi riche et sage, en est l’auteur.
Livre qui fait partie du canon juif comme le Cantique des Cantique prêté aussi au roi Salomon, le livre de Ruth la Moabite, Qohélet que nous entendrons comme "Le Diseur à l’assemblée d’Israël" est supposé à la fois être pessimiste et moderne car il rappelle l’absence apparente de Dieu et la précarité de l’existence humaine dont les efforts sous le soleil ne sont que buée ou selon le texte : "Vanité des vanités et pâture des vents".
Je rappelle pour le plaisir de notre mémoire et la beauté de l’écriture, le célèbre couplet :
"Il y a un temps pour tout, et chaque chose sous le ciel a son heure" :
Temps de naître et temps de mourir
Temps de tuer, temps de guérir
Temps de planter, temps de détruire
Temps de bâtir, temps d’arracher
Temps de gémir, temps de danser
Temps de pleurer et temps de rire.
Temps d’assembler les blocs, temps de les disperser
Temps d’aimer les baisers et temps de les maudire,
Temps d’aimer, temps de repousser.
Temps où l’on coud, où l’on déchire
Temps où l’on garde, où l’on se tait
Temps où l’on hait, où l’on soupire
Temps de la guerre et temps de la paix.
Que reste-t-il à l’homme, des peines qu’il a prises ? J’ai vu toutes les occupations que Dieu a données aux fils d’Adam.
Il a fait toute chose bonne à son heure; le monde, il le déroule devant les hommes, mais de façon que, d’un bout à l’autre, ils ne puissent rien comprendre à ses desseins".
Livre pessimiste qui constate l’absence du Dieu d’Israël, de la petitesse de l’homme et la vanité de toute chose.
Ce livre aurait du être écarté de la tradition juive qui, elle au contraire, chante l’espérance d’un Monde meilleur, la présence du Créateur veillant sur ses créatures, l’alliance du Sinaï, les moadim et fêtes de la Thora, la morale juive, les traditions qui maintiennent la pérennité du le peuple choisi et en butte à la haine des Nations.
Pourquoi les Maitres de notre tradition l’on retenu et inclus dans la bible (Talnakh) ?
Il faut lire la conclusion du discours pour comprendre la leçon de Qoélet :
"Crains Dieu et observe ses commandements; car c'est là tout l'homme"
Qoélet rejoint les leçons de la Thora, des prophètes, de Job, du Cantique, qui, tous enseignent que c’est dans l’acceptation de la Loi du Saint d’Israël, du très haut, du kadosh saint trois fois saint, que se fonde et de perpétue la joie de vivre sous l’aile de sa Présence, source de bénédictions (Bérakha) et de bien-être (Parnassa)
Qoélet écarte les illusions de ce Monde et célèbre la gloire (Cavod hachem) de l’Eternel qui donne la paix et l’éternité à son peuple.
Charles BACCOUCHE
- Affichages : 895
Lecture : Nombres 13,1 - 15, fin
DE MEDISANCE EN PROFANATION
Les Sages font remarquer que sur le plan chronologique cette péricope est placée entre deux épisodes qui ont eu lieu avant l'envoi des explorateurs.
En effet, l'incident de Korah a eu lieu le 22 sivan de la deuxième année après la sortie d'Egypte alors que l'envoi des explorateurs a pris place le 29 sivan, une semaine après la révolte de Korah.
- Affichages : 948
LECTURE DE LA TORAH : Deutéronome 21:10 - 25:19
COMBATTRE POUR VAINCRE par Caroline Elishéva REBOUH
La sidra de cette semaine pose dès son premier verset un petit problème grammatical. Ainsi que nous l'avons vu dans la parashat REE, le singulier et le pluriel nous ballottent de l'un à l'autre, sans aucune raison apparente. Les Sages se penchant sur ce verset éclairent notre esprit… En effet, voici ce que nous lisons : כִּי-תֵצֵא לַמִּלְחָמָה, עַל-אֹיְבֶיךָ; וּנְתָנוֹ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּיָדֶךָ--וְשָׁבִיתָ שִׁבְיוֹ
Quand tu iras en guerre contre tes ennemis, que l'Éternel, ton Dieu, les livrera en ton pouvoir, et que tu leur feras des prisonniers.