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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Avant-première du nouveau film de Michael Grynszpan ;

 Manitou – la Parole Retrouvée,  le 22 janvier au Centre Rachi à Paris.

le film événement sur les enseignements de Manitou (le Rav Leon Askenazi)

Vous pouvez dès à présent réserver vos places . 

En présence du réalisateur et du producteur Olivier Cohen.

 

Pour en savoir plus

https://my.weezevent.com/manitou

 

Par Danielle MORALI
Implantés de longue date en Algérie, les Juifs acquièrent la nationalité française en 1870 par le vote du décret Crémieux.

Originaire d’Espagne puis d’Italie, la famille Morali s’installe au XVIIIème siècle à Alger, elle compte de nombreux savants et rabbins dont le premier rabbin d’Alger, Zerahia Morali.

Né en 1867 à Alger, Isaac Morali est le fils de David Raphaël Morali, homme pieux exerçant les fonctions de ministre-officiant à titre bénévole et en même temps “commerçant d’une honnêteté exemplaire” comme le rapporte Abraham Elmaleh dans Le dernier Mohican de la poésie hébraïque sépharade en Afrique du Nord (Barcelone, 1954) consacré à Isaac Morali.

Il épouse en 1894 Anaïs Camille Kaoua, descendante du rav Enkaoua de Tlemcen.

   

  Liens du judaïsme algérien

         avec Eretz-lsraël

 

                       Par

 

           Yossef CHARVIT

 

 

 

 

Ue évolution dans l'attitude du judaïsme algérien à l'égard d'Eretz Israël se fit jour dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Elle se manifesta en particulier par une hausse notoire de la aliya, la "montée" vers la terre sainte, qui, de quelques dizaines de personnes par an, passa à plusieurs centaines.

Si jusqu'alors les juifs partaient à un âge avancé, désormais se dessine une tendance à quitter l'Algérie dans la force de l'âge.

Cette évolution est assortie de la diversification des motivations à l'émigration vers Eretz-lsraël : au-delà de celles d'ordre purement messianique qui l'avaient toujours inspirée -- servir le Créateur sur Sa terre, hâter la rédemption et être enterré en terre sainte — s'ébaucha dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle une immigration d'essence séculière, fondée sur la volonté d'exploiter les potentialités économiques offertes par la terre promise, où s'annoncent quelques signes prometteurs de développement.

Quelles sont les raisons de cette évolution, symptomatique de l'époque ? Si les liens entretenus avec Eretz-lsraël constituent un élément décisif dans la conscience collective des juifs algériens, il ne fait pas de doute qu'ils adviennent à une période particulièrement propice.

Ces liens émotionnels trouvaient aussi leur expression dans l'attribution de noms de villes et de localités d’Eretz-Israël à celles d'Algérie, celles surtout qui se distinguaient par la piété de leurs habitants et la qualité de leurs yéchivot : Tlemcen, Constantine, Ghardaïa intitulées dans les sources locales « la petite Jérusalem » ou "la petite Safed ».

Les toponymes de Tibériade, Tsipori, Sichem, Hebron, Beershéva, Tyr, Sidon,, Pays du Néguev, Judée, Galilée servaient également à désigner des localités et des régions du Maghreb.

Source de l'information

Ouvrage "Elite Rabbinique d'Algérie et Modernisation"de Yossef Charvit

DE L'AFRIQUE DU NORD A REGAVIM (1944-2009)

C'est un groupe de jeunes qui, au lendemain des années de guerre, ayant souffert de discrimination et camps de travail, à la recherche d'un judaïsme vivant et d'une société meilleure, a donné naissance au Kibboutz Regavim.

Dès juin 1944, arrivaient a Haïfa les 3 premiers havérim du mouvement pionnier d'Afrique du Nord, embryon du premier kibboutz nord-africain en Eretz Israel.

II fallut attendre cinq ans avant la fondation du Kibboutz Régavim. Le premier groupe, agrandi par l'arrivée d'une vingtaine de jeunes du mouvement d'Afrique du Nord, doit suivre les étapes qui leur permettent de s'intégrer, d'abord dans le kibboutz Beit Oren, ensuite au kibboutz Beit Hashita.

Par Yossef CHARVIT

Au moment de l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, en Israël, on soutenait que les Juifs d'Algérie, du moins leur majorité, allaient venir s'installer en Terre Sainte.

Mais le fait que l'immense majorité des 120.000 Juifs algériens de l'époque ait préféré la France et que moins de seulement (environ huit mille) aient choisi Israël, obséda longtemps les cercles dirigeants du pays.

Le judaïsme algérien fut interpellé à travers la presse israélienne.

La polémique s'engagea même allègrement dans l'absurde, lorsque, le plus sérieusement du monde, en janvier 1963, un "procès public", organisé à Jérusalem, mit le judaïsme algérien.. au banc des accusés!

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