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Par Charles Baccouche
De la Place de la Brèche à la rue Caraman, de la rue de France à la rue Antoine Zevaco, Constantine fut juive en tous lieux par ses coutumes, ses synagogues, ses rabbins, ses parfums sa cuisine juive dont les arômes se répandaient jusqu’aux cieux infinis.
La plus grande communauté juive de l’Est algérien est reconnaissable par ses langues en français, en arabe, en judéo-arabe, elle s’identifie par ses musiques : Le Maalouf, le El Haouzi, le Chaarbi, le Sahli, par ses musiciens et ses compositeurs. Constantine qui a donné Raymond Leyris à la culture musicale de tout les Maghreb "Cheikh Raymond" le maitre incontesté du maalouf, "el andalous", Raymond, dont la guitare chantait dès qu’il la regardait.
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Photo : Irène Tubiana
Mercredi 30 novembre 2016, Rosh Hodesh kislev, une soirée extraordinaire s’est tenue à Jérusalem, au Centre mondial du Judaïsme nord-africain : l’intronisation d’un sefer Torah, vieux de 180 ans, qui a voyagé de Tlemcen jusqu’à Jérusalem en passant par Paris.
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L’Association Moriel, est heureuse de vous annoncer la prochaine réédition du livre épuise à ce jour : “Chronique des Communautés Juives d’Algérie ... aujourd’hui disparues’’
Voir des extraits de ce livre ci-dessous :
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Par Fernand Darmon
A 70 km au sud-ouest d'Alger, cette ancienne ville romaine est bâtie dans une région agricole prospère, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja.
Synagogue Darmon de MédéaLe Grand Rabbin Abraham Kaddouch y avait implanté des vignes et une usine de fabrication de célèbres vins pour avoir du vin cacher pour Chabbat.
A Médéa on fêtait Lagh Baomer avec faste et c'était l'occasion pour toutes les familles de manifester leur soutien à la communauté. Les Médéens étaient et ils le sont encore, connus pour leur piété et leurs connaissances religieuses.
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A 120 km d'Alger, 44 de Boghari, 32 de Médéa.
On y comptait 50 familles juives, soit 250 âmes, sur 12000 habitants, dont 1200 Français. Ils jouissaient d'une très bonne situation économique.
Il y avait une synagogue qui appartenait à la communauté dès 1920.
On avait connu les rabbins Jacob Bahbout, Eleazar Abitbol (chohet), Benayoun, Chalom Bendavid (le fils de Yahia) et Salomon Nedjar (qui, n'ayant pas suffisamment de ressources, devint surveillant à la Santé. Il était aussi officiant à Ris Orangis.
David Amar s'est retrouvé plus tard à Marseille.
On y trouvait les familles Adjadj, Ayache, Azoulay, Bahbout, Baruch, Bendavid, Benhamou, Cherqui, Chouraqui, Cohen, Darmon, Heller (Joseph), Jaïs, Médioni, Nedjar, Seksek, Sellam, Tordjman, Zermati.
Un samedi, à la sortie de la synagogue, la troupe a ouvert le feu "par erreur" et 2 membres de la communauté ont été tués. Les Juifs de la ville en ont tiré les conclusions...
Après 1962 le cimetière juif a été détruit pour laisser place à un marché.
Emile Ayache