BLIDA : une riante cité
- Affichages : 1841
Blida est l’une des localités les plus riantes de l’Algérie.
Par sa position au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, oliviers et mimosas, , justement surnommée "Ourida" la petite rose.
Bien située au contact de l'Atlas et de la plaine de la Mitidja, au débouché de l'oued Kébir, Blida est une riante cité aux nombreuses fontaines. Au 16e siècle, des Maures refluant d Andalousie et passés maitres dans l'art de l'irrigation, avaient déjà fait de Blida un joli village entouré de jardins el d'orangeries. Mais à deux reprises, en 1760 et en 1825, de violents tremblements de terre détruisirent leur œuvre.
Blida et des poussières... Une Algérie dans le miroir
- Affichages : 1927
De Line Meller-Saïd
Cet ouvrage broché de 202 pages est paru le 2/01/2007 chez l’éditeur Romillat.
Résumé
L'auteur retrouve un regard d'enfant pour évoquer les saveurs douces-amères de sa prime jeunesse à Blida, berceau de sa famille, avec les personnages hauts en couleur qui l'ont traversée.
Ponctués d'humour ou d'amertume, traversés d'épisodes cocasses ou pathétiques, les récits ressuscitent une vie familiale et sociale frémissante.
Ils évoquent les flambées d'antisémitisme et leur cortège de terreur, l'iniquité des lois de Vichy, la solidarité dans l'accueil des réfugiés juifs de Libye en 1942, l'enthousiasme envers les soldats alliés libérateurs, et racontent aussi quelques péripéties surprenantes liées au soulèvement nationaliste algérien.
Le Rabbin Ichoua Arouss de Blida
- Affichages : 2312
Par Dan Atlan
Le Rav Ichoua Arouss (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Ichoua Arouss est né à Tanger en 1825 et est décédé à Blida en 1927, à l'âge de 102 ans. Dans son jeune âge, il était guide de caravanes et chamelier. A 20 ans, à peu près, il vint à Alger, puis s'installa à Blida où il fut cordonnier. II se maria et eut 5 enfants. Un jour, il fit un grand pèlerinage à Jérusalem - ce dont il rêvait depuis toujours. On raconte qu'il entra à Jérusalem à dos de cheval.
Dès son retour, il entreprit des études rabbiniques : il devint un Rabbin important de la communauté de Blida. Il perdit son épouse et se remaria à l'âge de 80 ans.
Chaque année, à la date de son Azguer, de nombreux fidèles venaient se recueillir et prier sur sa tombe, arrivant de tout le département et surtout d'Alger où un service d'autocars était organisé à cette occasion.
Paracha Bechalah - Chabbat Chira
- Affichages : 2450
Lecture de la Torah Bechalla'h : Exode 13.17, fin : 8 fevrier 2025/10 Chevate 5785 (Chabbat Chira)
Passage de la mer Rouge et cantique, Amalek, la manne.
La marche vers l'indépendance par Caroline Elishéva REBOUH
Boker tov (bonjour) à toi et à toi ! Nous sommes le 17 nissan 2448[1] ! Une effervescence peu commune règne dans toutes les maisons juives du pays de Goshen ! Tout le monde s'affaire, on charge les ânes, les chariots, tout ce qui peut porter de grosses charges. Un vent de liberté souffle sur toute la communauté.
Nous sommes arrivés avec notre aïeul Jacob et tous nos biens mais, tout-à-coup, un jour, après que le roi d'Egypte ait craint que nous ne nous soulevions contre lui, le joug de l'esclavage est tombé sur nous et nous nous sommes retrouvés, au fil des années, opprimés et oppressés, réduits en esclavage et dans un dénuement complet !
Haftara Bechala'h
- Affichages : 2893
Lecture : Les Juges 4,4 - 5 ; Sepharadim
Par Caroline Elisheva REBOUH
La période où les Juges étaient en fonction remonte aux environs du XIIème siècle avant l’ère vulgaire soit à la période de transition entre l’entrée du peuple en terre de Canaan et l’instauration de la royauté en Israël. Au tout début, chaque tribu installait en fonction une autorité (un chef) ayant le grade de "juge" dont le rôle n’était pas de veiller à faire appliquer la lo mais ils venaient, en quelque sorte, à la place d’un prophète.
En parallèle à la sidra de Beshalah, la lecture des chapitres 4 et 5 des Juges met en scène 5 personnages parmi lesquels 3 femmes dont deux sont juives.
Norbert BEL ANGE
- Affichages : 182
Chers amis,
C’est avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons la disparition de notre ami Shmuel Norbert Bel Ange,ben Sadia , décédé vendredi 17 janvier, à Ra'anana et enterré samedi soir 18 janvier, à Ashdod.
ברוך דיין האמת
Mostaganem : Les Sages de la Sidra
- Affichages : 17687
Par Norbert Bel-Ange
Les menbres de la Hevra Kadisha autour des Hakhmei Hassidra
Les Sages de la Sidra, étaient ces Rabbins venus d'Espagne, ici pour enfin jouir d'un havre de paix après les tribulations et les tourments endurés.
On n'a jamais su vraiment pourquoi on les appelait comme ça. Toutes les légendes à ce propos ne sont qu'imagination.
Il y avait 2 Synagogues qui se sont retrouvées plus tard en plein quartier arabe ; il était donc scabreux de s'y rendre. On en avait alors créé une troisième, plus petite, en quartier européen, dans les années 50, On avait connu dans les temps anciens, les Rabbins David Cohen, Jacob Soussan, Saadia Médioni, Makhlouf Ben Hanin, Abraham Ben Natan le Sépharade, Moché, Yossef et Yehouda Alachkar.
Les "Hakhmé Hafsidra" de Mostaganem
- Affichages : 1943
Par Norbert Bel-Ange
Nombreuses sont les interprétations que l'on donna à leur nom générique. S'agissait-il du texte étudié chaque semaine à la Synagogue ? De l'arbre à l'ombre duquel ils reposent ? De la haie de jujubiers sauvages protégeant leur dernier sommeil ? On dit que ces sages furent brûlés vifs avec des sefarim attachés sur leur poitrine.
La vie religieuse à Mostaganem
- Affichages : 1531
Par Norbert Bel-Ange
Grande Synagogue de Mostaganem
En 1391, lors de la première expulsion, les grands maitres furent du voyage.
Parmi eux, les « Hahmé Hafdidra » ou des sages de la sidra enterrés au cimetière juif de la ville. Voici l’une des légendes attachées à leurs nom : un beau matin, sur une mer calme on les vit. Des sepharim arrimés sur leurs corps les avaient sauvés d’une mort certaine. Depuis, sur leurs tombes, lors de Lag Baomer ce furent force libations ouvertes à tous et ce jusqu’à la veille de l’indépendance algérienne.
"La Compagnie Transmosaïk" du 11 au 26 janvier 2025 Le Mois des Diasporas :
- Affichages : 514
Une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir 6 spectacles musicaux de la Compagnie Transmosaïk dans un lieu d'exception à Paris.
Le Mois des Diasporas, c'est toute la richesse des identités et des traditions musicales d'Europe, de Méditerranée et d'Orient réunies pour faire résonner à travers le temps et l'espace, une mosaïque de cultures et de multiples répertoires.
Le Mois des Diasporas : Théâtre de l'Epée de Bois Cartoucherie:
Route du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris
Du 11 au 26 janvier 2025 : Samedis à 19h Dimanches à 14h30
Mostaganem : Occidentalisation
- Affichages : 1391
Par Norbert Bel-Ange
Le 28 juillet 1833, les Français entrent dans Mostaganem. Le 19 juin 1857, après neuf ans de tractations et de travaux, Mostaganem possède une Synagogue toute neuve pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes. Oran n'aura sa grande Synagogue qu'en 1919.
Si le Rabbin Meimoun ben Reuben Abbou, dans le courant de cette deuxième moitié du XIXe siècle, déplore les mœurs dissolues de ses ouailles, ce n'est pas faute de les avoir instruites par ses ouvrages emplis de sagesse et imprimés à Livourne.
Shoah par Charles BACCOUCHE
- Affichages : 161
par Charles BACCOUCHE
Jamais je n’oublierai cette nuit, la première nuit au camp qui a fait de ma vie une nuit longue et sept fois verrouillée.
Jamais je n’oublierai cette fumée.
Jamais je n’oublierai les petits visages des enfants dont j'avais vu les corps se transformer en volutes sous un azur muet.
Jamais je n’oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma Foi.
Jamais je n’oublierai ce silence nocturne qui ma privé pour l'éternité du désir de vivre.
Jamais je n’oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves qui prirent le visage du désert.
Jamais je n’oublierai cela, même si j'étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu lui-même.
JAMAIS"
Elie Wiesel
27 janvier : Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste
- Affichages : 1847
ccLa résolution 60/7 adoptée le 1/11/2005 par l’Assemblée générale des Nations Unies, a retenu la date du 27 janvier, date de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau par l'armée soviétique, pour instituer cette journée internationale du souvenir, qui est dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.
De nombreuses commémorations et manifestations sont organisées à cette occasion partout dans le monde.