Ecole juive à Miliana (Algérie) en 1861
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Sur cette peinture d’Édouard Moyse on voit dans une pièce, des enfants assis sur le parquet qui étudient encadrés par deux instituteurs
Peinture d’Edouard MOYSE - photo © mahJ / Christophe Fouin
Description
Édouard Moyse (1827-1908), peintre d'origine lorraine, s'est attaché à traitee à la fois des scènes de la vie juive et des épisodes importants de l’histoire des Juifs de France.
Moyse a longuement travaillé sur ce sujet : de nombreux dessins et pastels, ainsi que plusieurs versions de la composition l’attestent.
Chaque personnage, notamment ceux du maître Samuel Toboul et des enfants, est l’objet d’esquisses.
Haftara MICHPATIM
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Rois II 11:17 - 12:17; Samuel I 20:18; Samuel I 20:42
Caroline Elisheva REBOUH
David ayant vaincu Goliath, a été intégré à la cour de Saül. Le vieux souverain perdant l’esprit, et conscient du fait que David est susceptible de lui succéder sur le trône du royaume, est animé de sentiments pleins de violence et de vengeance.
David était lié à la famille royale de Saül par un double lien, c'était d’une part, parce qu’il a épousé Mikhal l’une des filles de Saül, et d’autre part par l’amitié puissante qui le lie à Jonathan.
Histoire des Juifs de Livourne - Etude génétique des Juifs contemporains
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Le CGJ présentera 2 conférences au Centre Culturel Juif de Boulogne *
dimanche 9 février à 14h30
- Histoire des Juifs de Livourne, une reconstitution généalogique par Alain Nedjar
- Etude génétique des Juifs contemporains par Raquel Levy-Toledano
*Centre Culturel Juif de Boulogne 17 rue Barthélémy Danjou - 92100 Boulogne
Entrée libre et gratuite, mais Il est recommandé de s'inscrire au préalable
Nouvel An des arbres (15 Chevat 5785 / 13 fevrier 2025)
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Tou Bichvat ou le nouvel an des arbres.
Par Caroline Elishéva REBOUH
Selon le traité talmudique de Rosh Hashana, il y a quatre nouvel an dans l'année juive.
- le 1er Nissan pour les rois et les fêtes,
- le 1er Eloul pour les bêtes,
- le 1er Tishri pour les années simples, les années shabbatiques, les jubilés, pour les plantations,
- le 1er Chevat d'après Shamay et le 15 Chevat d'après Hillel.
TOU BICHVAT - 15 Chevat
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Par Simon Darmon
En Algérie, Tou Bichvat était l’occasion pour les riches et les notables d'inviter les fidèles de la Communauté, de la synagogue, à venir participer à une réception au cours de laquelle on chantait des Piyoutim, on écoutait des commentaires de la Tora en rapport avec l'événement, mais surtout on mangeait et on consommait des fruits de toutes sortes après avoir récité les bénédictions d'usage.
A la fin de la réception, le rabbin bénissait l’hôte et sa famille puis tous les fidèles présents. Après cela, chacun rentrait chez soi en emportant un petit sachet contenant fruits secs et gâteaux.
Chevat est le mois qui marque les premiers signes du printemps au beau milieu de l'hiver.
Les quatre calices
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Une belle coutume juive d’Algérie par Paul Fenton
Saadia Gaon (882 – 942)
Le cycle des lectures hebdomadaires de la Tora que nous parcourons en ce moment dans nos synagogues était marqué jadis dans certaines communautés juives en Algérie par une magnifique coutume propre à la tradition judéo-arabe, qui par sa valeur culturelle et pédagogique mérite d’être rappelée.
Si la coutume dont il sera question est déjà présente dans un des premiers rituels propres aux Juifs d’Algérie, tout porte à croire que son origine est bien plus ancienne que ces premières traces écrites.
Il s’agit du recueil Arba‘ah Gevi‘im : "Les quatre calices", imprimé pour la communauté d’Alger à Livourne en 1840, car à cette époque il n’existait pas encore d’imprimerie hébraïque dans toute l’Afrique du Nord.
Le mois de Chevat
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Par Caroline Elishéva REBOUH.
Chevat est le mois des pluies en général (c'est peut-être pour cela que le signe astrologique du verseau est le signe relié à cette période). C'est aussi l'annonce de la fin de l'hiver et de l'approche du printemps.
Les lettres du nom "chevat" sont les initiales de trois mots hébraïques :
SHeyvasserou, Bessoroth, Tovoth "que lors de ce mois soient transmises de bonnes nouvelles".
Paracha YITRO
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Exode 18,1 - 20, fin : La visite de Jéthro ; l'alliance du Sinaï ; les Dix Paroles; Chémot - 24 Chevat 5784/1 février 2024
JE CROIS CE QUE JE VOIS, par Caroline Elishéva Rebouh
Il est courant de constater que certains enseignements trouvent leurs racines dans les préceptes du judaïsme, ainsi lorsqu'un certain personnage de la chrétienté enseignait qu'il ne croyait que ce qu'il voyait c'est peut-être qu'il avait appris que dans le judaïsme les Sages de la Guemara enseignent à propos du décalogue (les Dix Paroles) dont il est question dans cette péricope que la vue et l'audition sont les deux sens qui permettent au Juif d'avancer et de progresser dans l'observance des commandements de la Torah.
Haftarah YITRO
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Isaïe 6:1-13 : La vocation du prophète
Par Caroline Elishéva REBOUH
La lecture prophétique de cette semaine se trouve dans les premiers chapitres d’Isaïe, chapitre 6 plus précisément et complété chez les Ashkenazes par des versets du chapitre 7.
La révélation du destin prophétique de cet homme a lieu dès le début du chapitre où il décrit la magnificence du Créateur entouré des anges et des créatures célestes qui, en agitant leurs ailes, proclament la Sainteté du Tout Puissant.
La communauté juive de BLIDA
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Par Marc Ayache
Situé à environ 50 km d'Alger, au pied de l'Atlas, Blida était une belle petite très agréable, toute fleurie,(de roses surtout, et bordée d'orangers.
De tout temps ici il y a eu une vie juive, même si la communauté ne comportait pas plus de 100 familles, une seule Synggpgue (à Kippour il y avait un deuxième office). Les derniers présidents avaient été : Isaac Chiche, Maurice Bélicha, le général Dr Clément Bélicha et Charles Dahan.
BLIDA : une riante cité
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Blida est l’une des localités les plus riantes de l’Algérie.
Par sa position au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, oliviers et mimosas, , justement surnommée "Ourida" la petite rose.
Bien située au contact de l'Atlas et de la plaine de la Mitidja, au débouché de l'oued Kébir, Blida est une riante cité aux nombreuses fontaines. Au 16e siècle, des Maures refluant d Andalousie et passés maitres dans l'art de l'irrigation, avaient déjà fait de Blida un joli village entouré de jardins el d'orangeries. Mais à deux reprises, en 1760 et en 1825, de violents tremblements de terre détruisirent leur œuvre.
Blida et des poussières... Une Algérie dans le miroir
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De Line Meller-Saïd
Cet ouvrage broché de 202 pages est paru le 2/01/2007 chez l’éditeur Romillat.
Résumé
L'auteur retrouve un regard d'enfant pour évoquer les saveurs douces-amères de sa prime jeunesse à Blida, berceau de sa famille, avec les personnages hauts en couleur qui l'ont traversée.
Ponctués d'humour ou d'amertume, traversés d'épisodes cocasses ou pathétiques, les récits ressuscitent une vie familiale et sociale frémissante.
Ils évoquent les flambées d'antisémitisme et leur cortège de terreur, l'iniquité des lois de Vichy, la solidarité dans l'accueil des réfugiés juifs de Libye en 1942, l'enthousiasme envers les soldats alliés libérateurs, et racontent aussi quelques péripéties surprenantes liées au soulèvement nationaliste algérien.
Le Rabbin Ichoua Arouss de Blida
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Par Dan Atlan
Le Rav Ichoua Arouss (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Ichoua Arouss est né à Tanger en 1825 et est décédé à Blida en 1927, à l'âge de 102 ans. Dans son jeune âge, il était guide de caravanes et chamelier. A 20 ans, à peu près, il vint à Alger, puis s'installa à Blida où il fut cordonnier. II se maria et eut 5 enfants. Un jour, il fit un grand pèlerinage à Jérusalem - ce dont il rêvait depuis toujours. On raconte qu'il entra à Jérusalem à dos de cheval.
Dès son retour, il entreprit des études rabbiniques : il devint un Rabbin important de la communauté de Blida. Il perdit son épouse et se remaria à l'âge de 80 ans.
Chaque année, à la date de son Azguer, de nombreux fidèles venaient se recueillir et prier sur sa tombe, arrivant de tout le département et surtout d'Alger où un service d'autocars était organisé à cette occasion.