Algérie, l’empreinte espagnole
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Par Norbert Bel Ange
« Algérie, l’empreinte espagnole, Des immigrés d’al–Andalus aux expatriés du XXIe siècle » Alfred Salinas, auxEditions l’Harmattan, 2022.
Le titre choisi par Alfred Salinas dit bien que la course est longue. En gros une douzaine de siècles ! C’est sans doute aussi l’un des intérêts de ce formidable récit historique.
Comment appréhender en un peu plus de 300 pages les relations si particulières entre l’Éspagne et sa voisine de la Mer Blanche, l’Algérie ?
Autant dire qu’Alfred Salinas enrichit sérieusement nos connaissances de cette empreinte espagnole sur le territoire algérien.
Dès les années 880, cette présence espagnole est signalée sur l’ouest du littoral algérien ; surtout à Oran et dans ses abords immédiats.
Nouvel An des arbres (15 Chevat 5783 / 7 février 2023)
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Tou Bichvat ou le nouvel an des arbres.
Par Caroline Elishéva REBOUH
Selon le traité talmudique de Rosh Hashana, il y a quatre nouvel an dans l'année juive.
- le 1er Nissan pour les rois et les fêtes,
- le 1er Eloul pour les bêtes,
- le 1er Tishri pour les années simples, les années shabbatiques, les jubilés, pour les plantations,
- le 1er Chevat d'après Shamay et le 15 Chevat d'après Hillel.
TOU BICHVAT - 15 Chevat
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Par Simon Darmon
En Algérie, Tou Bichvat était l’occasion pour les riches et les notables d'inviter les fidèles de la Communauté, de la synagogue, à venir participer à une réception au cours de laquelle on chantait des Piyoutim, on écoutait des commentaires de la Tora en rapport avec l'événement, mais surtout on mangeait et on consommait des fruits de toutes sortes après avoir récité les bénédictions d'usage.
A la fin de la réception, le rabbin bénissait l’hôte et sa famille puis tous les fidèles présents. Après cela, chacun rentrait chez soi en emportant un petit sachet contenant fruits secs et gâteaux.
Chevat est le mois qui marque les premiers signes du printemps au beau milieu de l'hiver.
Les quatre calices
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Une belle coutume juive d’Algérie par Paul Fenton
Saadia Gaon (882 – 942)
Le cycle des lectures hebdomadaires de la Tora que nous parcourons en ce moment dans nos synagogues était marqué jadis dans certaines communautés juives en Algérie par une magnifique coutume propre à la tradition judéo-arabe, qui par sa valeur culturelle et pédagogique mérite d’être rappelée.
Si la coutume dont il sera question est déjà présente dans un des premiers rituels propres aux Juifs d’Algérie, tout porte à croire que son origine est bien plus ancienne que ces premières traces écrites.
Il s’agit du recueil Arba‘ah Gevi‘im : "Les quatre calices", imprimé pour la communauté d’Alger à Livourne en 1840, car à cette époque il n’existait pas encore d’imprimerie hébraïque dans toute l’Afrique du Nord.
Le mois de Chevat
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Par Caroline Elishéva REBOUH.
Chevat est le mois des pluies en général (c'est peut-être pour cela que le signe astrologique du verseau est le signe relié à cette période). C'est aussi l'annonce de la fin de l'hiver et de l'approche du printemps.
Les lettres du nom "chevat" sont les initiales de trois mots hébraïques :
SHeyvasserou, Bessoroth, Tovoth "que lors de ce mois soient transmises de bonnes nouvelles".
Paracha YITRO
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Exode 18,1 - 20, fin : La visite de Jéthro ; l'alliance du Sinaï ; les Dix Paroles; Chémot - 20 Chevat 5783/11 février 2023
JE CROIS CE QUE JE VOIS, par Caroline Elishéva Rebouh
Il est courant de constater que certains enseignements trouvent leurs racines dans les préceptes du judaïsme, ainsi lorsqu'un certain personnage de la chrétienté enseignait qu'il ne croyait que ce qu'il voyait c'est peut-être qu'il avait appris que dans le judaïsme les Sages de la Guemara enseignent à propos du décalogue (les Dix Paroles) dont il est question dans cette péricope que la vue et l'audition sont les deux sens qui permettent au Juif d'avancer et de progresser dans l'observance des commandements de la Torah.
Haftarah YITRO
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Isaïe 6:1-13 : La vocation du prophète
Par Caroline Elishéva REBOUH
La lecture prophétique de cette semaine se trouve dans les premiers chapitres d’Isaïe, chapitre 6 plus précisément et complété chez les Ashkenazes par des versets du chapitre 7.
La révélation du destin prophétique de cet homme a lieu dès le début du chapitre où il décrit la magnificence du Créateur entouré des anges et des créatures célestes qui, en agitant leurs ailes, proclament la Sainteté du Tout Puissant.
Rencontre avec Emmanuel Ruben à Lyon
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Mercredi 1er Février à 20h00, l'Association Robert Gamzon Lyon2 & l' ACI présente une rencontre avec Emmanuel Ruben et son livre « Les méditerranéennes » ed.Stock
Entretien mené par Patricia Drai (Radio Judaïca Lyon), suivie d'une séance de dédicace du livre autour de rafraîchissements
A la Grande Synagogue de Lyon, Centre Communautaire Isaac Elhadad
Salle Jacques et Régine Jospée - 13 quai Tilsitt 69002 - Paf Libre
Inscription souhaitée au secrétariat :
(tel 0478371343 ou par mail à aci@consistoiredelyon.fr)
Pour en savoir plus sur le livre : Les Méditerranéennes
Confluences, la quinzaine des cultures juives du Maghreb du 15 au 29 janvier
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Confluences, la quinzaine des cultures juives du Maghreb du 15 au 29 janvier
L’ECUJE crée un nouveau festival parisien : Confluences, la quinzaine des cultures juives du Maghreb. Du 15 au 29 janvier, la diversité des cultures juives d'Afrique du Nord s'offre à vous à Paris avec un espace d’échanges et de partages pour vibrer et découvrir toutes les formes d’expressions des cultures juives du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et bien au-delà.
Cliquez ici pour en savoir plus
AMIR HADDAD dans la pièce "SELECTIONNÉ" au Palais des Glaces
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Pour commencer l'année 2023, MORIAL s'associe à un évènement exceptionnel :
AMIR Haddad dans la pièce "SELECTIONNÉ" au Palais des Glaces
Spectacle qui évoque l'incroyable destin du nageur ALFRED NAKACHE, une personnalité emblématique des Juifs d'Algérie, enfant de Constantine, devenu Champion de France en 1940.
Morial est fière de remettre à l'honneur, cet homme, ce grand sportif de "chez nous" comme il le mérite.
Nous vous attendons nombreux pour cette soirée d'émotions et nous retrouver ensemble,
Le LUNDI 30 JANVIER 2023 à 20h00 au Palais des Glaces, à Paris
Lien de la billeterie: https://billetterie-palaisdesglaces.tickandlive.com/reserver/selectionne/42733
Manitou, la Parole Retrouvée un film de Michael Grynszpan
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Avant-première du nouveau film de Michael Grynszpan ;
Manitou – la Parole Retrouvée, le 22 janvier au Centre Rachi à Paris.
le film événement sur les enseignements de Manitou (le Rav Leon Askenazi)
Vous pouvez dès à présent réserver vos places .
En présence du réalisateur et du producteur Olivier Cohen.
Pour en savoir plus
https://my.weezevent.com/manitou
LE RABBIN-DAYANE ISAAC MORAL (ALGER 1867-1952)
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Originaire d’Espagne puis d’Italie, la famille Morali s’installe au XVIIIème siècle à Alger, elle compte de nombreux savants et rabbins dont le premier rabbin d’Alger, Zerahia Morali.
Né en 1867 à Alger, Isaac Morali est le fils de David Raphaël Morali, homme pieux exerçant les fonctions de ministre-officiant à titre bénévole et en même temps “commerçant d’une honnêteté exemplaire” comme le rapporte Abraham Elmaleh dans Le dernier Mohican de la poésie hébraïque sépharade en Afrique du Nord (Barcelone, 1954) consacré à Isaac Morali.
Il épouse en 1894 Anaïs Camille Kaoua, descendante du rav Enkaoua de Tlemcen.
Le Grand Rabbin Simon Yehiel MORALI (1909-1984) Alger-Nancy
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Par Danielle MORALI
Né le 4 août 1909 à Alger, Simon Morali est issu d'une longue lignée de rabbins et de savants.
Le Grand Rabbin S. Morali et MM. Attiach et Guedj, ministres officiants à la Synagogue des Tournelles (Paris, 1974)
Son père est le rabbin-dayane Isaac Morali, poète réputé, grammairien, enseignant, auteur de poèmes patriotiques et de plusieurs ouvrages dont la traduction en français de la Dissertation homilétique de Saadia Gaon et de la révision du Mahzor de Roch-Hachana et de Kippour dans lequel la traduction des pioutim (hymnes) a été effectuée par Simon Morali de 1942 à 1952 sous sa direction.
Par sa mère, Simon Morali descend du rav Enkaoua de Tlemcen, vénéré de tous depuis le XIVe siècle.
L'itinéraire du rabbin Simon Morali le conduit d'Alger à Paris où il fait ses études secondaires et rabbiniques au Séminaire Israélite de France, rue Vauquelin, de 1928 à 1934, puis à Constantine le temps de son service militaire.