(N°10) VILLAGES ET NECROPOLES JUIVES AVANT L’ISLAM
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Par Didier NEBOT
Les nécropoles sont, de toutes les traces archéologiques laissées par les différents peuples, celles qui traduisent le mieux leur passé.
Rechercher ces lieux funéraires c’est en faire une photographie à l’époque ancienne. Ainsi dans tous les lieux décrits par Ibn Khadoun où se trouvaient les tribus juives, qui pour la plupart ne sont pas des zones d’influences phéniciennes, on remarque de nombreuses nécropoles du type de celles rencontrées à Jérusalem. L’exemple le plus flagrant est le grand cimetière juif de Gamarth, au nord de Tunis, datant des premiers siècles de l’ère chrétienne et où l’on a retrouvé plusieurs centaines de tombeaux taillés dans le roc et contenant des niches, comme à Jérusalem.
(N°11) DEUX MONDES A LA FIN DE L’EMPIRE ROMAIN
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Par Didier NEBOT
Cavalier vandale - Pavé en mosaïque (Afrique,Carthage).
A la fin de l’époque romaine, en Afrique du Nord, deux mondes cohabitaient sans pratiquement jamais se rencontrer, sauf parfois de manière brutale.
D’un côté, les villes, avec des artisans, des commerçants et une bourgeoisie phénico-libyenne, tous soumis et pacifiques, parlant le latin, chrétiens, collaborant activement avec l’occupant romain ; dans ces mêmes villes, on trouvait des juifs.
De l’autre, dans les campagnes, des tribus pratiquant une agriculture intensive afin de nourrir l’Italie, en apparence soumises mais surtout amères et supportant difficilement l’exploitation dont elles étaient l’objet, parlant toujours le punique et le libyen (c'est-à-dire le berbère), leur langue maternelle.
(N°12) LES BYZANTINS
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Par Didier NEBOT
Représentation d'un navire sur un relief romain en marbre du iie siècle
Quand, près de cent ans plus tard, arrivèrent les Byzantins, le monde qui allait bientôt accueillir les Arabes était déjà modelé. Un siècle de vandalisme avait donné sa texture définitive au pays.
En 533, Les Grecs de Byzance prirent possession de Carthage et de quelques comptoirs disséminés en Afrique, mais leur occupation n’avait rien de commun avec celle de Rome.
Paracha MICHPATIM
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Lecture : Exode 21,1 - 24, fin - 27 Chevat 5782 /29 janvier 2022
DONNER LA PREFERENCE A SON ENNEMI par Caroline Elishéva REBOUH
Après la sidra de Yithro où nous avons reçu le Décalogue, nous abordons les premières lois du code civil et pénal.
Les Sages et Rashi en tête dans la Méhilta s’interrogent à propos de la première loi qui ouvre cette péricope : pourquoi y est-il question tout d’abord des esclaves ? Et pour quelle raison le maître de l’esclave juif doit-il lui percer l’oreille et y mettre un anneau ?
Les Juifs dans l'Afrique romaine
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Par Yann Le Bohec
Préface de Mirielle Hadas-Lebel
Cet ouvrage broché de 115 pages est paru le 20/04/2021 chez l'éditeur Memoring
Résumé : Une synthèse consacrée à l'histoire, à la localisation et aux aspects socio-économiques des Juifs de l'Afrique romaine. L'historien déconstruit le mythe du judaïsme punique, décrit les communautés de Mogador à Syrte, leurs statuts juridiques et leur condition sociale, les synagogues les nécropoles, les conversions et les conflits entre les religions.
Histoire ancienne de l'Afrique du Nord - Tome 1
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De Stéphane Gsell
Cet ouvrage de 553 pages est paru le 1 octobre 2014 chez Hachette Livre BNF
Histoire ancienne de l'Afrique du Nord. Tome 1 / Stéphane Gsell,... Date de l'édition originale : 1913-1929 Sujet de l'ouvrage : Afrique du Nord -- Jusqu'à 647. Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
L'Afrique du nord dans l'antiquité
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Cet ouvrage de 397 pages est paru le 14 octobre 1998 chez PAYOT
L'histoire de l'Afrique du Nord est habituellement réduite à quelques "volets" : Afrique punique, Afrique romaine, Afrique vandale, Afrique byzantine, avant d'en arriver au Maghreb arabe.
Du coup, l'histoire des Africains se trouve en grande partie éliminée au bénéfice de quelques fresques décrivant les vagues étrangères dévalant sur cette terre pour la marquer plus ou moins durablement. Or il s'agit surtout de rendre aux Africains la place qu'ils ont tenue dans ces événements la première.
L'objectif des auteurs est double : d'abord présenter un tableau aussi précis que possible de l'état de nos connaissances, jusqu'à la documentation la plus récente, dans les domaines touchant à l'Afrique du Nord ancienne, des origines aux premiers raids arabes contre l'lfrîqiya.
(N°5) DU TEMPS DES ROMAINS
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Par Didier Nebot
Les Phéniciens furent les maîtres de l'Afrique du Nord jusqu’en 146 av. J.-C.
À cette date, Rome conquit cette région et c’en fut fini de la domination carthaginoise. Il y eut au début quelques royaumes autochtones vassaux, mais ils furent progressivement éliminés,
l’Afrique devenant une province de l’Empire. Le pays fut quadrillé de routes et de domaines privés ou d’État, où l’on pratiquait une agriculture intensive servant à alimenter Rome.
(N°7) LE TEMPLE D’ONIAS
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Par Didier Nebot
Etrange histoire que celle de ce temple de Léontopolis. Voilà comment tout a commencé.
En -195 avant Jésus Christ, la Judée, jusque-là sous le contrôle des Ptolémés, passait aux mains des grecs séleucides, plus durs, plus violents, plus immoraux que les anciens occupants.
A la suite d’une série d’intrigues, en -175, Onias III, l’ancien grand Prêtre du Temple de Jérusalem, était assassiné par Andronicus, un des sbires des Grecs.
(N°8) REVOLTE DES JUIFS DE CYRENAÏQUE
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Par Didier Nebot
PRESENCE JUIVE EN AFRIQUE DU NORD AUX PREMIERS SIECLES DE L'ERE CHRETIENNE :
En 96 av. J.-C., Ptolémée Apion céda par testament la Cyrénaïque et l’Égypte au peuple romain. La romanisation se fit graduellement et les juifs conservèrent dans un premier temps les mêmes droits civiques et politiques que sous les Lagides.
Ils acceptèrent la domination romaine et leurs rapports avec l’Empire ne posèrent d’abord pas de problèmes. Cette "Pax romana" dura jusqu’à la destruction du Temple de Jérusalem en 70 après J. C., malgré deux soulèvement sans réelle importance en 86 avant J.C. et en 66 apr. J.-C., du temps de Flavius Josèphe, qui furent vite réprimés.
TOU BICHVAT - le 15 Chevat (17/01/2022)
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Par Simon Darmon
En Algérie, Tou Bichvat était l’occasion pour les riches et les notables d'inviter les fidèles de la Communauté, de la synagogue, à venir participer à une réception au cours de laquelle on chantait des Piyoutim, on écoutait des commentaires de la Tora en rapport avec l'événement, mais surtout on mangeait et on consommait des fruits de toutes sortes après avoir récité les bénédictions d'usage.
A la fin de la réception, le rabbin bénissait l’hôte et sa famille puis tous les fidèles présents. Après cela, chacun rentrait chez soi en emportant un petit sachet contenant fruits secs et gâteaux.
Chevat est le mois qui marque les premiers signes du printemps au beau milieu de l'hiver.
Paracha YITRO
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Exode 18,1 - 20, fin : La visite de Jéthro ; l'alliance du Sinaï ; les Dix Paroles; Chémot - 20 Chevat 5782/22 janvier 2022
JE CROIS CE QUE JE VOIS, par Caroline Elishéva Rebouh
Il est courant de constater que certains enseignements trouvent leurs racines dans les préceptes du judaïsme, ainsi lorsqu'un certain personnage de la chrétienté enseignait qu'il ne croyait que ce qu'il voyait c'est peut-être qu'il avait appris que dans le judaïsme les Sages de la Guemara enseignent à propos du décalogue (les Dix Paroles) dont il est question dans cette péricope que la vue et l'audition sont les deux sens qui permettent au Juif d'avancer et de progresser dans l'observance des commandements de la Torah.
Six parashoth[1] de la Torah portent des noms de personnages qui ne sont pas toujours des Juifs alors qu'aucune sidra ne porte le nom d'un prophète ou d'un patriarche et la raison n'est pas toujours claire.
Cette fois, la lecture hebdomadaire dans laquelle il est question de la station devant le Mont Sinaï et du don de la Torah porte le nom d'un homme qui n'est pas né juif mais idolâtre et qui plus est était prêtre idolâtre et qui, par la suite, a appris la Vérité et s'est converti pour se repentir et adorer HaShem dorénavant
Haftarah YITRO
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Isaïe 6:1-13 : La vocation du prophète
Par Caroline Elishéva REBOUH
La lecture prophétique de cette semaine se trouve dans les premiers chapitres d’Isaïe, chapitre 6 plus précisément et complété chez les Ashkenazes par des versets du chapitre 7.
La révélation du destin prophétique de cet homme a lieu dès le début du chapitre où il décrit la magnificence du Créateur entouré des anges et des créatures célestes qui, en agitant leurs ailes, proclament la Sainteté du Tout Puissant.