Halakha (la tradition juive) et Minhag (les coutumes) en Algérie
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Par Simon Darmon
Pochette (recto) pour le Talit et les téphilines de la Bar Mitzvah en 1925 ,du papa de notre Ami Jacques NakacheEn 1391, sur les 300.000 Juifs expulsés d'Espagne, quelque 50 à 60.000 sont arrivés en Algérie, dont 30.000 de Barcelone et de Catalogne.
Ils s'installèrent de préférence dans les villes côtières car ils estimaient qu'en cas de nouvel ostracisme, ce serait plus facile pour eux d'échapper par la mer. Il y eu trois sortes d'expulsés d'Espagne :
a. L'immense majorité des Juifs sont venus trouver un havre de paix, il fallait les encadrer, les diriger, les aider.
b. Les anoussim ou marranes convertis de force qui ont continué à pratiquer leur judaïsme en secret : on devait donc leur trouver une solution halakhique de retour, de réintégration au sein du kahal — la communauté.
(33) Mars 1543 : massacre des Juifs de Tlemcen
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Par Didier NEBOT
Ce matindu 6 mars 1543 où la ville fut incendiée, le canon tonna, le peuple affolé courut en tous sens. Du quartier éloigné des lépreux, on entendit les cris annonçant que les Espagnols attaquaient.
Après avoir pris Oran, les chrétiens s’étaient abattus sur la région. Il s’agissait, en contrôlant la majorité des ports côtiers, d’empêcher les rapines et les exactions des corsaires barbaresques, dont l’activité s’était accrue au fil du temps. Et puis, posséder des comptoirs en terre africaine permettrait aux Espagnols d’acquérir à bon compte des produits qu’ils revendraient fort cher en Europe. Le roi de Tlemcen était tombé, trahi par son conseiller Manzor, et ce dernier avait livré la ville à ses alliés, offrant en pâture tous les juifs de la ville.
(34) El Djezira, l’An 1516 de l’Hégire (596)
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Par Didier NEBOT
Les frères corsaires Barberousse - Prise d'Alger (1516) « Les bateaux accostaient, les corsaires allaient parader en conquérants au son des trompettes et des tam-tams. Yazid, Miloud et Daoud descendaient en courant vers les quais. C’était toujours avec une joie mêlée de fierté que les trois jeunes turcs admiraient ces silhouettes puissantes aux peaux tannées et aux regards dominateurs défilant dans le port d’El Djezira. Encore quelques foulées dans les ruelles tortueuses de la casbah jusqu’à la porte de la pêcherie et, là, leur apparaîtraient les imposants voiliers, les coffres remplis de trésors. Daoud courait à perdre haleine. Il n’aimait que les navires, le scintillement du soleil sur la mer, et ces hommes qu’il imaginait indestructibles. Yazid pressait ses camarades pour être en bonne place sur la jetée, quand les prisonniers sortiraient des cales, les femmes surtout !
Chabbat Para
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23 Adar II 5782 / 26 mars 2022
D'après certains de nos Maîtres, l'obligation d'écouter cette Paracha est la même que pour Zakhor.
Cet épisode relate le sacrifice de la vache rousse (Nombres 19). En cas de besoin, il fallait trouver une vache entièrement rousse (il ne fallait pas qu'il y eût un seul poil qui ne le fût pas), la brûler et la réduire en cendres sur le Mont des Oliviers, face au Temple. Ces cendres mélangées à de l'eau de source donnaient l'eau lusfrale qui purifiait les personnes rendues impures au contact d'un mort.
Les pèlerins qui montaient à Jérusalem pour Pessah devaient se soumettre à ce processus de purification avant d'aborder le Temple et d'offrir le sacrifice pascal, s'étant certainement rendu impurs jusque là.
Haftara CHABBAT PARA
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Lecture Ezéchiel : 36, 16-36
Par Caroline Elishéva REBOUH
Chabba Para est le troisième des quatre shabbatot particuliers avant Pessah : il y a eu shabbat shekalim, shabbat zakhor avant Pourim, ce shabbat – celui de la vache rousse- et le shabbat hahodesh introduisant le mois de Nissan ou mois de la liberté retrouvée, de la fête de Pessah.
Dans le livre d’Ezéchiel se trouve cette haftara spéciale.
Les accords d'Évian : 18 mars 1962
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1962- 2022 : il y a 60 ans, ces accords sont conclus en Haute-Savoie, à Evian-les-Bains par les représentants du gouvernement français et ceux du Front de libération nationale (FLN) pour mettre fin à la guerre d'ALgérie.
Ils sont signés :
- Par Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie pour la France, d’une part, et
- Krim Belkacem, vice-président du GPRA d’autre part.
Ces accords contenus dans un document de 93 pages annoncent le cessez-le-feu pour le lendemain : 19/03/1962.
60 ans après les accords d'Evian : regards croisés sur une mémoire plurielle
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Il y a soixante ans étaient signés les Accords d’Évian qui ont mis fin à la guerre entre la France et l’Algérie et enclenché le processus d’indépendance de l’Algérie après 132 ans de colonisation.
Cet ouvrage broché de 192 pages et de grand format, sera publié le 17 mars 2022 chez l'éditeur ERICK BONNIER.
La contribution de Didier Nebot est de 20 pages.
Les autres témoignages ne concernent pas notre communauté. Il est prévu un grand colloque international les 19 et 20 mars en Suisse auquel je participe.
En rassemblant les récits d’une variété porteurs de mémoire cet ouvrage se veut une contribution à la construction d’une nouvelle relation autour d’un récit pluriel et apaisé. Didier Nebot explique dans son récit la mémoire juive des juifs d'Algérie
POURIM "CINQ – SIX"
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Poème de Pierre Raphael Draï
Poème écrit dans le TGV Paris-Bordeaux,
ÂDA
Message d'origine De:Raphael Draï-mailto:raphaeldrai@free Envoyé : Mercredi 7 Mars 2012 18:03 À :Jacques Nakache (AJOC)
Objet : ÂDA Cher Jacques "A l'approche de Pourim cette évocation , au fil de de la plume",
Comment on célébrait Pourim à Alger
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Par Caroline Rebouh
Vers la fin février et le début mars, le ciel bleu reprenait ses droits et les orangers se couvraient de fleurs embaumant l’air ambiant.
Cette bouffée d’air tiède parfumé me mettait toujours en relation par la pensée avec la fête de Pourim pour une raison bien simple : à Alger, à Pourim, l’un des gâteaux était recouvert d’une glace royale parfumée à l’eau de fleurs d’orangers. Et, à cette époque de l’année, je me remémore toujours les courtes promenades que je faisais étant enfant avec ma mère.
(30) AUX PORTES DU DESERT (1495)
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Par Didier NEBOT
Quelques semaines plus tard l'occasion se présenta et il trouva une petite place dans un convoi qui partait pour Tlemcen.
Sur la route, un soir ils se firent attaquer par une poignée d'hommes armés jusqu'aux dents. David crut que sa dernière heure était arrivée.
La plupart des hommes du convoi furent tués, les brigands l'épargnerent pour le vendre comme esclave. La troupe suivit l'oued Chélif qui servait de route à travers le pays.
(31) LAGHOUAT 1495
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Par Didier NEBOT
Effectivement tout se passa comme l’avait imaginé David et deux jours plus tard, libre et heureux, il se retrouvait à Laghouat au milieu des siens.
Entouré d’une ribambelle d’enfants excités, il se retrouva à la synagogue, une des rares constructions solides de la région. Il fut présenté avec cérémonie à toute la communauté. Qu'il soit venu du Nord, de cette Espagne Assassine, fascinait ces gens fixés dans ces lieux depuis des temps immémoriaux.
Paracha TSAV
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Lévitique 6,1 - 8, fin - Lecture 19 mars 2022 / 16 Adar II 5782
COMMENT DIRE MERCI par Caroline Rebouh
Dans Vayikra ont été commentés les différents sacrifices dont l'homme dispose pour se faire pardonner selon les infractions commises. Ici, dans la péricope de Tsav, il est question en particulier du sacrifice : zevah shelamim (זבח שלמים) sacrifice complet. Le mot shelamim vient de "shalom" paix mais aussi de "shalem" entier. Il s'agit d'un sacrifice qui est apporté au temple en signe de reconnaissance à l'Eternel pour quelque chose de bien, d'un évènement qui aura réjoui l'homme. C'est le seul et unique sacrifice dont tout le monde profite : le mizbéah (autel), les Cohanim et ceux qui ont offert le sacrifice !
Haftara TSAV
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Jérémie 7:21-28; Jérémie 9:22-23 - Lecture 19 mars 2022 / 16 Adar II 5782:
Par Caroline Elishéva REBOUH
Etant donné que parasha tsav tombe souvent sur l’une des quatre shabbatot spéciales entre Pourim et Pessah, on n’a que peu souvent l’occasion de lire le texte de cette haftara qui se trouve dans la prophétie de Jérémie (chapitre 7, et le tout début du chapitre 8).
A vrai dire, la nature humaine n’apprécie pas toujours d’être réprimandée et d‘entendre de durs reproches bien qu’ils soient mérités.