Chabbat PARA
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20 Adar II 5784 / 30 mars 2024
D'après certains de nos Maîtres, l'obligation d'écouter cette Paracha est la même que pour Zakhor.
Cet épisode relate le sacrifice de la vache rousse (Nombres 19). En cas de besoin, il fallait trouver une vache entièrement rousse (il ne fallait pas qu'il y eût un seul poil qui ne le fût pas), la brûler et la réduire en cendres sur le Mont des Oliviers, face au Temple. Ces cendres mélangées à de l'eau de source donnaient l'eau lusfrale qui purifiait les personnes rendues impures au contact d'un mort.
Les pèlerins qui montaient à Jérusalem pour Pessah devaient se soumettre à ce processus de purification avant d'aborder le Temple et d'offrir le sacrifice pascal, s'étant certainement rendu impurs jusque là.
ORAN, Un certain bonheur Par Charles BUNAN
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Par Charles BUNAN
Après le débarquement américain du 8/11/1942; dès le vendredi quelques militaires et officiers se retrouvent à la synagogue pour la prière du soir.
En le accueillant l’Aumônier (The Chaplain) remet à chacun une bourse contenant deux livres, sur l'un une préface du Président Roosevelt.
Ces livres ont été déposés au Musée d'Art du Judaïsme.
A la sortiede la synagogue, ils sont invités par les familles. Tout le temps de leur présence chacun s'honore d'avoir un américain pour les fêtes.
Témoignage de Charles BUNAN
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Propriétaire d'un grand domaine viticole à Oran, Charles Bunan a vécu son rapatriement comme un exil immensément douloureux.
Soudain, il perdait un cadre de vie qu'il aimait infiniment et qui symbolisait toute la fraîcheur de sa jeunesse; il laissait derrière lui un métier dont il était fier, parce qu'il était traditionnellement refusé aux Juifs et qu'il le faisait avec succès.
Pourtant, malgré son "mal à l'Algérie", c'est en France qu'il découvrira peu à peu avec bonheur la spiritualité juive à laquelle ses années en Algérie ne lui avaient pas donné accès.
LES LIONS DE LA VILLE D'ORAN
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Avec l’aimable autorisation d’Edgard Attias
La construction de l'Hôtel de Ville d’Oran fut achevée en 1888. Floréal Mathieu était maire à ces deux occasions.
Entre temps, le 4 avril 1886, le Conseil acceptait l'offre par laquelle M. Pierson au nom de M. Pallu, s'engageait à faire don à la ville de toute la matière première, en onyx choisi, de qualité supérieure, pour l'escalier d'honneur de l'Hôtel de Ville, avec rampe et balustres.
L’entrée majestueuse de la mairie est embellie par la garde de deux lions sculptés par l’artiste animalier français Auguste Caïn (1889).
Inauguration de la Grande Synagogue d’Oran en 1918
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E. B. NOUS CONFIE SES SOUVENIRS ET ...SON REVE
Selon le calendrier hébraïque le 1er SIWAN 5778 (15 mai 2018), nous aurions dû commémorer le centenaire de ce qui peut être considéré - à juste titre - comme le plus bel édifice juif du bassin méditerranéen.
Mis à part le chauvinisme dont on peut taxer les Oranaises et les Oranais, le monument est un petit chef d'œuvre d'architecture conçu par M. Dagne. Mais revenons un peu sur l'événement en lui-même et sur son contexte historique.
Les Frères Jean et Bernard DAHAN (ORAN)
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Par Albert Bensoussan
Il faudrait évoquer deux figures spirituelles de la communauté juive d'Oran, les frères Jean et Bernard Dahan, dont nous rappelle le souvenir Eliane Encaoua, leur légataire universelle, descendante directe du fameux Rab de Tlemcen, Ephraïm Enkaoua.
Celle-ci, enseignante originaire d'Oran, a bien connu ces deux frères :
- Jean (1926-1966) et
- Bernard (1931-1984)
Tous deux myopathes dès l'enfance, autodidactes, car éloignés du lycée par la maladie, mais formés tous deux à la philosophie et à l'esthétique.
Paracha VAYIKRA
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Premier Rouleau : Lévitique 1:1 - 5:26 - Lecture 23 mars 2024 / 13 Adar 5784
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LES SACRIFICES par Caroline Elishéva REBOUH
Cette sidra avec laquelle nous entrons dans le livre VAYIKRA ou LEVITIQUE, troisième livre du Pentateuque traite essentiellement des korbanoth ou sacrifices.
(Le premier mot qui constitue aussi le nom du livre se termine par la lettre alef inscrite en plus petit que le reste des lettres.)
Chabbat Zakhor
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Le Chabbat Zakhor est toujours celui qui précède Pourim. Cette année : 23 mars 2024/ 13 Adar 5784
En effet, on y lit l'épisode d'Amalec, ce peuple qui s'est attaqué aux enfants d’Israël, en marche pour entrer au pays de Canaan après la sortie d'Egypte, pour les anéantir.
C'est un devoir, une Mitsva, de penser à ce qu'a fait Amalec à nos ancêtres, "d'extirper le souvenir d'Amalec de dessous le ciel".
Amalec reste dans l'histoire le destructeur d'Israël, gratuitement, sans raisons (du moins en ce qui nous concerne, car ne représentons-nous pas tout ce qui l'empêche de réussir, sa négation en quelque sorte?), lui et ses descendants, en ligne directe -comme Aman - ou indirecte, à toutes les époques et sous tous les cieux.
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Témoignage de Sidney Chouraqui concernant l’internement des soldats juifs d'Algérie en 1940
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Je n'oublierai jamais la défaite de 1940 et les lois anti-juives de Vichy, raconte Sidney (1923 - 2017)
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Trois mois après le débarquement des Forces Alliées en Algérie, je suis mobilisé à Alger dans le Bataillon des Zouaves, comme " Pionnier" (avec pelle et pioche).
Je suis ensuite affecté à Noisy-les Bains, près de Mostaganem, j'assiste à l'arrivée de nos frères oranais de Bedeau (village situé à 90 km au sud-est de Tlemcen)
Les camps d'internement des soldats juifs en Algérie : 1941-1943
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"Quand Vichy internait ses soldats juifs d'Algérie : Bedeau, sud oranais, 1941-1943" de Norbert Bel Ange est un livre broché de 295 pages, paru le 1 janvier 2006 aux éditions L’Harmattan
Résumé de l’ouvrage
Toutes les terres de l'Empire français connurent, lors de la Seconde Guerre Mondiale, "le soleil noir de Vichy", l'Algérie en particulier.
⤿ Norbert Bel Ange nous fait connaître l'internement de soldats juifs français sur le territoire algérien.
Déchus de leur citoyenneté française, exclus de l'armée, ils furent internés parce que juifs. Depuis la fin de la guerre, depuis 1958 plus particulièrement, les gouvernements successifs de la République Française ont ignoré le désir profond de ces Français de voir leur triste histoire connue et reconnue.
Témoignage d’Auriel Guy Dahan : le camp de Bedeau
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A consulter la copie du livret militaire de mon père, Léon Dahan, on imagine à peine ce que peut- être la jeunesse d'un homme marié, tailleur de son métier, et la vie de son foyer puisqu'il était alors le papa d'un jeune bébé de 20 mois.
De la classe 39, appelé sous les drapeaux le 27 novembre 1939 il fut définitivement démobilisé par une commission de réforme le 20 février 1945.
Les démobilisations et remobilisations se succédèrent durant cette période de la guerre, ce qui en traduisait bien les tourments politiques et les revers militaires.
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PARACHA PEKOUDEY
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Dans les années qui ne sont pas bissextiles cette sidra est rattachée à la précédente : Vayak’hel.
Le tabernacle du témoignage : משכן העדות mishkan haêdouth. La Torah nous enseigne : אלה פקודי המשכן. משכן העדות אשר פוקד על-פי משה עבודת הלוויים ביד איתמר בן אהרון הכהן
Une coutume de Miliana
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Voici un minhag (coutume) typiquement milianais :
Avant Pourim, au lendemain du Chabbat Chekalim, les nouveaux mariés de l'année se rendaient en visite dans les familles.
Ils leur remettaient des bougies et recevaient en échange quelque argent "zékher lemahatsit hachékel" (il faut comprendre que cet argent qui revenait à la tsedaka leur était attribué d'office pour les aider à s'installer).
Ces bougies étaient ensuite allumées le soir de Lagh Baomer au cours de la fête organisée pour la circonstance.